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  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 5: L'Enfer et moi

    C'est impossible, ça ne peut pas être, elle...

    Je soupire encore une fois, et je remue pour la centième fois entre mes draps. La lueur de la lune traverse la fenêtre, j'entends encore les bruits de ma rue ; des drogués qui doivent se battre avec leur dealer pour avoir la dernière barrette de coquaine. Des putes qui sont à la recherche du dernier client avant de rentrer chez elle. Ou bien une bande de jeunes à moitié bourrée qui sortent de boîtes de nuit. Je me concentre sur ses bruits-là, j'espère que la vie extérieure me fera oublier le merdier dans lequel je suis.

    J'ai dû rêver, je vis dans un cauchemar en faite, je ne vais pas tarder à me réveiller... Elle... Dès que je ferme les yeux, je ne vois qu'elle. Rayne. La photo... Est très ressemblante, mais ce n'est qu'un sosie. Un sosie très ressemblant, mais ce n'est pas le vrai. Je ne peux l'imaginer. Je ne peux l'accepter. Cela me ferait trop mal, ça me fait trop mal.

    J'en ai trop baver avec elle. Même après tout ce temps, je suis encore en thérapie. Et ça à cause d'elle, pas entièrement, mais en partie. Elle a détruit mon estime, mon cœur et ma confiance.

    Les Anges de la Mort comme moi sont assez réceptifs aux émotions. Ce sont nos faiblesses, nos craintes, et comme toutes faiblesses la plupart du temps, elles sont visibles. Nos yeux sont le signe de nos faiblesses, de nos émotions qui peuvent changer subitement. Un petit rien peut nous faire basculer, c'est ce qui nous rend aussi dangereux.

    J'ouvre le SMS du bouffon qui me sert de « patron ». Il n'y a pas de doute, même si j'essaie de me convaincre du contraire, je sais que c'est elle. Ma Rayne... Mon chagrin, ma perte. Celle qui était mienne...

    Vu le nombre de fois où j'ai plongé mes yeux maudits sur elle, sur son visage, sur son corps... j'en ai mémorisé chaque détail. Je serai la reconnaître parmi cent mille.

    Comment il a fait pour la retrouver ? A l'époque j'avais tout tenter, en vain. Et lui... J'ai ignorais son appel. Ainsi que les dix autres qui ont suivi. Je ne l'aurais pas supporté, ce pauvre vieux con doit prendre son pied, il était aux premières loges quand Rayne m'a jeté.

    Je ne sais pas quoi penser. A vrai dire, cela fait des mois que je ne sais pas penser. Il n'y a qu'elle.

    Qu'est-ce que je dois faire ? Tout lâcher, et partir à sa recherche ? Encore une fois ?

    J'aimerai partir une fois de plus à sa recherche. Je pars avec une longueur d'avance cette fois-ci, une sacrée longueur. J'ai enfin une chance d'obtenir réponse à mes questions. Et sûrement qu'après, j'irai mieux, ouais... Je pense que c'est tout réfléchi, c'est l'une des meilleures choses à faire... Pour ensuite tourner la page définitivement : je vais aller chercher Rayne.

    ***

    J'ouvre la porte double qui mène aux appartements privés de mon « Patron », on a des choses à se dire lui et moi ! Espérant ne rien trouver de traumatisant, Satan à le chic parfois de se mettre dans des positions souvent gênantes. Ce mec est vraiment un dégueulasse !

    Il n'y a personne dans la pièce principale, les deux canapés rouges qui trônent au milieu sont vide, des bouteilles de champagne ainsi que diverse substances illicites sont présente sur la table basse. Heureusement que ce mec ne peut pas crever sinon...

    Cette putain de pièce me fait faire de l'arythmie, noir et rouge, des couleurs chaudes, des objets à références maléfiques voir parfois sexuelle, El Diablo, a de drôle de goût en ce qui concerne la déco. De grands drapés en satin rouge couvrent le plafond. Les vitres à dix carreaux, montrent le monde des enfers. D'énormes coulées de lave éblouissante glissent sur le sol comme l'eau dans les rivières. Je souris quand je repense au nombre impressionnant de démons ou  d'individu dans ces fleuves brûlants.

    Je quitte cet endroit pour me rendre dans la pièce suivante, celle que je crains : La chambre. J'entends des rires devant la porte et je remarque que ses gardes personnelles ne sont pas présent. Et merde ! Cela veut dire une chose : l'autre s'envoie en l'air.

    -Tu devrais attendre quelques minutes si j'étais, toi.

    Je me retourne, Candice, la fille unique de Satan, une putain de femelle. Une qui te donne, envie et te fait grimper au rideau jusqu'à l'agonie presque. Les cheveux noirs, longs, les yeux rouges, la peau bronzée à force de trop s'exposer, et un cul ! Bon dieu ! N'importe quel mâle, même un comme moi, ne pourrait y résister !

    Sa robe rouge lui va à merveille et reflète comme jamais ses formes plus que généreuse. Elle se colle, contre moi et dépose un baiser sur ma joue.

    -Salut Saryal

    -Candice

    Sa voix ressemble au ronronnement d'un chat...

    -Comment vas-tu ? Demande-t-elle ?

    -Très bien et toi chérie ?

    -A merveille... tu sais... (son doigt parcourt mon torse) si un jour tu as... envie de t'amuser un peu...

    Je retire sa main avant de lui sourire. Toute pareille, ses femelles de l'enfer, toujours envie. Je sais qu'au niveau en dessous, c'est l'orgie la plus totale. Des salles entières dignes des plus grands harems. Où seul le plaisir de la chair est admis. Même si généralement, je préfère les petits comités.

    -Pas de soucis chérie, je sais où te joindre.

    J'essaie de couper court à la conversation, mais Candice me retiens le bras, son entre jambe frotte contre ma cuisse.

    -Et pourquoi pas maintenant, Saryal, nous deux sa fait si longtemps...

    Putain...

    -Je sais, mais d'abord, je dois parler à ton vieux, puis s'il me trouve dans ton lit...

    Candice soupire, et oui j'ai toujours raison.

    -Je pense que c'est bon. A plus tard Chérie.

    Elle fait la moue, mais tant pis, je l'embrasse sur la bouche pour éviter un conflit. Puis j'entre dans la chambre sans vraiment toquer.

    -PUTAIN !

    En face de moi, ce gros connard, la queue en l'air, deux putes, non deux démones, d'espèces différentes je le sens, mais toutes ressemblantes à une femme humaine, dans son lit entrain de dormir... enfin je crois.

    -Saryal mon ami !

    Satan se lève, toujours à poil, les bras ouverts, près à m'accueillir.

    -Patron !!

    Il m'offre une accolade amicale. C'est répugnant. Je m'écarte le plus vite possible.

    -Oh Sar ne soit pas timide ou gênés, si tu veux, un jour, on pourra tester. J'adorerais...

    -Sa va sa va ! Je ne suis pas venu pour ça OK ?

    Satan me regarde d'un air interloqué.

    -Ah... tu es venu pour mon petit cadeau !

    -Oui !

    -Il t'a plut ? J'avoue que moi, il m'a beaucoup plut...

    Je l'écrase contre le mur. Mon avant bras sous sa gorge, là son humour à la con ne me plaît absolument pas !

    -FERME LA ! ARRETE TES BLAGUES ! JE VEUX SAVOIR OU ELLE EST !

    Satan éclate de rire, il devient rouge écarlate.

    -Lâche la prise ou sinon tu vas le regretter...

    -PAS AVANT DE SAVOIR OU EST RAYNE !

    Je serre un peu plus.

    -DIS MOI OU ELLE EST !!

    Les deux putes se redressent, elles crient.

    -LA FERME ! Je hurle

    -Sar... lâche moi... ou sinon jamais... tu ne... la reverras... je... t'en fais une... Promesse...

    Sans me méfier, je relâche ma prise, et c'est moi qui me retrouve plaquer contre le mur, sa main sur ma gorge.

    -TU TE PRENDS POUR QUI SARYAL ? TU N'ES RIEN !! LA PROCHAINE FOIS QUE TU FAIS SA JE T'ETRANGLE ET JE LA TUE POUR DE BON ! C'EST BIEN CLAIR ?

    J'hoche la tête, comme d'habitude, il gagne toujours ! Réfléchit la prochaine fois Sar avant d'agir !

    Satan me relâche, et je me mets à tousser, sacrée prise ce connard !

    -Bon... maintenant, on peut discuter, tu ne crois pas Sar ?

    Je le dévisage, vraiment un connard !

    -Ouais...

    El Diablo se met une serviette autour de la taille, et fait signe au deux putes de dégager.

    -Nous voilà seuls, (Il s'assoit sur le rebord de son lit taille XXL, avant de s'allumer une clope) Alors qu'est-ce que tu veux Sar ? Ta petite copine ?

    -Où tu l'as trouvé ?

    -Tss tss, Saryal, mon joli, la raison n'est pas de savoir où je l'ai trouvé, mais plutôt de savoir, le pourquoi je l'ai retrouver !

    Je croise les bras sur mon torse, commence pas à jouer au con celui la !

    -Et pourquoi alors ?

    -Parce que je veux que tu l'as tue.

     

     Amheliie

  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 4: Rayne

    -Vous rêvez de Rayne c'est ça ?

     

    Je m'assois et prend appuis sur mes coudes.

    Putain pas elle...

     

    -Saryal ?

     

    -QUOI ? Je crie

     

    -Rayne ?

     

    Je dévisage mon psy... il ne comprend vraiment rien... je ne veux PAS PARLER DE... l'autre !

    On peut parler des fleurs, du printemps, du réchauffement de la planète, des animaux en voie de disparition, du président qui ne fait que couler notre pays, de sexe mais pas de ça, ça c'est... LE sujet !

     

    -Je ne veux pas en parler

     

    -Vous ne voulez jamais en parler...

     

    -C'est parce qu'il y a une bonne raison à cela non ?!

     

    -Certainement mais vous ne voulez pas m'en parler...

     

    Je me rallonge sur le fauteuil et passe mes bras sous ma tête avant de croiser mes jambes. Parler de l'autre c'est... comme parler d'eau à un assoiffé... sa fait mal et c'est mal placer.

    L'autre c'est l'eau... et moi je suis, non, je rectifie, j'ai été le gros connard assoiffé... le bouffon qui s'est laisser aller deux minutes à ce sentiment aussi con qui s'appelle « aimer »

    Et oui, le beau, bad boy Saryal est tombé amoureux.. Une fois, une seule et unique fois... Que j'ai longtemps regretter après...

    Je ne l'ai pas fait exprès en plus... ça m'est tombé dessus comme ça... comme un coup de massue... elle était là, en face de moi... et moi... moi... un seul de ses regards et j'étais accrocs.

    Elle étais belle, jeune, avec un sale caractère et... putain ce que je l'aimais son caractère de merde ! Et ses yeux... moi qui déteste autant les miens, j'ai su trouver dans les siens un peu de réconfort, une seule couleur... mais qui ne mentait jamais lorsque les sentiments la submerger.

    Je pouvais y lire dans ses yeux, l'amour qu'elle avait pour moi, la colère qui la gagner quand je faisais ou disais quelques choses qui ne lui plaisait pas, et son désir, ses prunelles assombris par le plaisir... Sans un mot, juste avec un regard, je savais ce qu'elle ressentait pour moi.

    Et c'est sans un mot, sans un regard, qu'elle ma quitter. Elle s'est enfuis, sans aucunes explications, je n'ai jamais su pourquoi...

    Et ça m'a briser. Briser de savoir que la seule femme que j'ai aimé s'est barrer

    Qu'ais-je donc fait ?

    Si seulement je le savais... je n'ai pas pu tourner la page... pas celle de mon histoire avec Rayne. Comment j'aurais put ? Elle était tout. Elle était le poids qui remplissait mon cœur, une tempête dans ma vie... Un instant de bonheur, de paix dans ma vie...

    On s'est rencontrer peu de temps après que je sois devenue un ange de la Mort à part entière. J'étais encore sur des cas jugés « facile » , Rayne n'était devenue vampire que récemment. Mais pour une nouvelle, elle gérait très bien sa soif de sang... ou pas... et surtout à sa façon.

    On s'est croisé alors que je devais arreter... ce qui est devenue, malheureusement sa proie. Bon, pour une fois je la défendrai, ce connard voulait la violée, un coup de crocs et elle le renvoyait six pieds sous terre. C'était amplement mérité... même si, moi, par la suite, je me suis retrouver dans la merde. Satan m'en a fait voir de toute les couleurs, tout sa parce que je ne lui avais pas ramener le vampire qui lui cassait les couilles...

    Quel susceptible ce connard ! Dès qu'on le contrarie, on s'en prend plein la gueule et surtout quand on ne vas pas dans son sens...

    Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai reçu des coups de fouet parce que Monsieur n'était pas content !

     

    -C'est un sujet délicat...

     

    Freud pose sa cheville sur son genoux et entreprend sa rédaction de notes. Je devine bien ce qu'il peut y noter. Que je suis un fou, en manque de tout... d'une femme... de liberté...

     

    -Peut être qu'il le deviendrait moins si... vous en parliez

     

    Je grogne, il lâchera pas l'affaire celui-là !

     

    -Qu'est ce que vous voulez que je vous dise en plus de la dernière fois...

     

    J'ai parler d'une seule fois de Rayne entre ses murs, une seule et unique fois. C'était après une de mes crises de nerfs. Je ne dormais plus, j'étais hantée par des visions... d'elle. De notre passé ou de ce qui aurait pût être notre futur... c'est toujours trouble.

    Je n'ai pas un don de visions, d'après Freud et le... je ne sais pas si je peux appeler Dilek un « médecin » , il s'occupe de soignée toutes les Races du monde des Enfers. Il a l'apparence d'un humain, mais n'en ai pas un, comme moi. Et personne ne connaît la Race à laquelle il appartient... A vrai dire, je m'en fou un peu... Je ne pourrais pas mettre un nom à ce que nous sommes lui et moi... des potes peut être ? Mais notre « amitié » est spéciale... il est aussi fêlé que moi...

    Ça doit être pour ça qu'on s'entend bien... même si mon seul et véritable ami, n'est d'autre que Kleden. Il a été l'un des seuls a pouvoir m'approchait après que l'autre... c'est tiré...

     

    -Ce que vous ressentez, dis moi pourquoi vous ne l'avez pas chercher ?

     

    -Je l'ai chercher

     

    -Ah vraiment ? Et pourquoi elle n'est pas à vos côtés ? Tout ses cauchemars, toute cette haine Saryal, depuis que je vous connais, et ça, même avant Rayne...

     

    -FERMEZ LA !! Ne PRONONCER JAMAIS PLUS SON NOM !!

     

    Je me lève furieux. Stop, j'en ai assez entendu... j'étais venue pour parler des deux putes adepte des fouets pas d'ELLE ! Je voulais parler de ça, pour pouvoir aller rejoindre les Enfers, me trouver une ou deux femelles et m'envoyer en l'air...

    Freud se lève à son tour, et je recule.

     

    -Avant Rayne tu étais comme ça... Saryal, vous êtes en colère...

     

    Je le bouscule, récupère ma veste, mes lunettes. Je dois avoir les pupilles rouges... Je jette un coup d’œil dans la glace en face de moi, rectification, j'ai les yeux rouges... Bordel, comme si que je ne savais pas que j'étais en colère faut que ça se voit !

    Je glisse ma paire de Ray Ban sur mon nez et ouvre la porte comme un fou. Menaçant presque de la faire sortir de ses gongs. Ra le bol là !

    C'est à chaque fois la même chose, il me parle de l'autre, et moi... ben comme le con que je suis, je me tire

    Mon portable se met à sonner et si c'est Freud...

     

    -QUOI !!! je hurle

     

    J'entends un rire... un rire salace... Bordel

     

    -C'est comme ça que tu m'accueillis ? Tes derniers coups de fouets ne t'ont pas suffit ?

     

    Connard... Je soupire

     

    -Tu veux quoi ?!

     

    -J'ai un cadeau pour toi

     

    -Quoi encore ?!

     

    -Tu es vilain Saryal... tu ne devrais pas me parler sur ce ton

     

    Mais sérieux, qu'est ce que je m'en fou de ce que tu peux penser ! Je m'adosse au mur, devant l'entré de chez Freud et je sors une clope.

     

    -Qu'est ce que tu veux ? Je répéte

     

    -J'ai une nouvelle mission

     

    Ah... et pourquoi je n'ai rien sur ma liste ?

     

    -Elle n'est pas présente sur la liste, car... c'est un cadeau que je te fais

     

    Un cadeau ? Mon boss... ou plutôt Satan faire un cadeau... je regarde autour de moi, cherchant un tireur... Bizarre que je ne me sois pas encore prit de balle... Avec ce connard, on s'attend à tout...

     

    -Tu me réserve quoi comme surprise ? Un gâteau empoissonné ? Ce n'est pas mon anniversaire...

     

    Satan se met à rire. Je range ma clope, je vais m'énerver je sens...

     

    -Regarde ce que je viens de t'envoyer par sms

     

    Mon portable vibre, je met mon appel en pause et ouvre le texto...

    Bordel de merde !!!!

    CA CE N'EST PAS UN CADEAU !!!

     

     

    Amheliie

  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 3: Avec moi, mon psy devrait aller consulter un autre psy...

     

     

     

    Je joue avec mon paquet de cigarettes. J'ai les nerfs, pourquoi dans les salles d'attentes on ne peux jamais fumé ? C'est vraiment con... fumer justement nous permet d'attendre !

    Pff... je déteste attendre, attendre c'est perdre du temps...

    Je perds mon temps le cul assis sur l'un des nombreux canapés de la salle D'ATTENTE du psy... Heureusement que j'en ai VRAIMENT besoin de celui là sinon... je m'en passerait bien !

    Je finirais taré sans lui..

    Je souris, je suis déjà taré ! Même si je dois reconnaître que je le suis un peu moins depuis que je vois régulièrement mon Freud

    Je consulte ma montre avant de jurait. Bon sang, il n'est jamais à l'heure celui là ! J'ai autre chose à faire qu'ATTENDRE !!

    Je ferme les yeux pour essayer de passer le temps, mon psy me réveillera si jamais je m'endors, ce qui serait un miracle... Je ne dors pas souvent en ce moment... Sa me fait chier d'ailleurs ! J'adore dormir. J'aime ça presque qu'autant baiser. Dormir sa repose, baiser sa détend, les deux vont ensemble... Sauf que je ne dors jamais avec les filles que je me tire. JAMAIS ! Trop d'emmerdes, surtout si ce sont des humaines.

    Les humaines sont parfois stupide. Tu passes une nuit de fou, tu prends ton pied comme jamais, et le lendemain elles gâchent tout avec leurs questions à la con

    « C'est quoi ton nom ? »

    « Tu me files ton numéro ? »

    « Tu part déjà ? »

    Ben oui ! Non mais sérieux elles croient quoi les nanas, que sa y est vu qu'on les a baiser on va automatiquement se marier ?

    J'éclate de rire, ben dis donc, si à chaque fois que je mettais envoyer en l'air avec une femme, je l'avais épouser, j'aurais dix harem, et des millions de dollars de pension de divorce à distribuer chaque mois...

    Les coups d'un soir c'est pas mal... mais faut savoir qu'il faut TOUJOURS se tirer avant le lever du jour, avant que ses demoiselles te fassent le coup des questions débiles pour te retenir.

    Une fois qu'on la compris, on a plus de soucis...

    Mon genoux tape nerveusement sur le sol... bon sang ce que je peux être tendu...

    Ouais... je devrais m'envoyer en l'air avec un ou deux femmes sa irait sûrement mieux après...

    Non, je ne prends pas les femmes pour des jouets... jamais de la vie je ne me permettrais, je les respecte trop pour sa. Même si elles sont chiantes, et que seuls celle qui sont doté d'un vagin peuvent les comprendre, je l'est aime trop pour les traiter comme des chiennes.

    Une femme est une femme. Avec ses multiples talent. Et ses défauts, ses NOMBREUX défauts !

    Remarquez que je parle des femmes au pluriel, je suis pas fière de le dire... mais je suis un mec qui aime les femmes, pas une femme, les femmes. Un jour peut être j'aimerai UNE femme... mais dans longtemps...

    Je sens mon cœur se serrait à cette idée... Faut que j'arrête de faire celui qui n'a jamais aimer... car c'est faux... j'ai déjà aimer comme un damné... une seule fois, que je regrette amèrement.

    J'entends la porte s'ouvrir et j'ouvre les yeux à mon tour.

    Mon psy et une femme que j'ai déjà vu plusieurs fois sortent. Elle vient pour des tocs, l'autre jours, je sais c'est pas bien, mais je le fais quand même, je n’emmerder, j'écoutais donc leur conversation et la charmante dame expliquer à Freud que se laver dix fois dans la journée l'aider à se purifier l'esprit, je vous raconte pas le fou rire que je me suis pris.

    Y'en a qui devrait aller ce faire soigner... non, interné... bref... ses gens là ne sont pas fini, ils auraient dût passer un ou deux mois de plus dans l'utérus de leur mère pour finir leur développement intellectuelle parce que bonjour les catastrophes !

     

    -A la semaine prochaine Lysa

     

    Freud, plus connu sous le nom de Docteur Henry Waite, dit Freud, est un homme d'une cinquantaine d'années, les cheveux gris, les lunettes, toujours vêtu d'une chemise et d'un jeans, à la cool. Il a bien raison. Moi aussi je m'habille toujours cool.

    Il se dirige vers moi et je me lève. Comme toujours il me tend la main et je fais de même.

     

    -Bonsoir Saryal

     

    -Bonsoir Doc

     

    -Si vous voulez bien me suivre...

     

    Il me montre la porte de son bureau, pas besoin, sa fait quatre ans que je viens le faire chier. Je connais parfaitement le chemin.

    J'entre. Freud fait de même. Je reprends vite mes bonnes vieilles habitudes, j'enlève ma veste en cuir et mes lunettes de soleil.

    Et oui, j'en porte même à l'intérieur dans des endroits où je ne me sens pas forcément à l'aise.

    Pourquoi ?

    Parce que c'est assez gênant quand mes yeux changent de couleurs en fonctions de mes émotions et que toute les personnes dans la pièce vous observe comme si vous étiez le nouveau E-T

    Franchement, j'ai la gueule d'E-T ?

    Non... alors pour réglé le problème, je met des lunettes de soleil comme ça on me fait pas chier !

    Je dépose ma veste au pied du canapé, enfin, du fauteuil, je ne sais pas vraiment si on peut appeler sa comme ça, vu qu'on doit d'allonger dessus... bref.

    Freud est à son bureau, il sort mon dossier, ouais, il est énorme. En quatre ans, j'en ai raconter des choses ! Je ne comprends toujours pas pourquoi Freud ne s'est pas tiré une balle avec moi..

    Ah oui, parce que je lui est jeter un sort, et il pense qu'être un ange de la mort c'est normal.

    Devrais aller consulter un psy mon psy !

    Je m'allonge sur le machin qui sert à ça, quand Freud s'assoie dans son fauteuil.

    Il croise les jambes et décapuchonne son stylo à plume.

     

    -De quoi voulez vous parler aujourd'hui Saryal ?

     

    Hum... par où commençait ? Ah oui, les deux folles que j'ai arrêté adepte du sado maso. Sa me tue les gens comme ça ! Ils ne peuvent pas faire comme tout le monde et avoir une vie sexuelle NORMAL ?! Me traumatise ça !

     

    -J'ai arrêter deux femmes cette semaine pour le boulot

     

    -Et ?

     

    -Et... disons que je l'ai est interpeller toutes les deux dans des situations plutôt gênante.

     

    -Pour elles ou pour vous ?

     

    -Pour moi !

     

    Freud éclate de rire

     

    -Qu'est ce que vous allez me sortir Saryal...

     

    -Le pire que mes rétines peuvent supporter dans ce genre de moment

     

    -Racontez moi.

     

    J'inspire, et je me retiens d'éclater de rire. Putain qu'est ce que je peux être con !

     

    -Je l'ai est arrêter alors qu'elles s'envoyaient en l'air

     

    Freud éclate de rire une nouvelle fois

     

    -C'est gênant pour vous ?

     

    Je me frotte le visage.. ; disons que...

     

    -Oui ! Disons que voir un couple baiser normalement OK, pas de soucis mais s'envoyaient en l'air comme des sauvages non merci

     

    -Et qu'est ce que vous appelez s'envoyaient en l'air comme des sauvages ?

     

    Putain, toujours des questions celui là !

     

    -Elles sont toute les deux adepte du SM, et...

     

    Nouveau fou rire de la part de mon psy... le connard ! Sa ne fait rire que lui ! Je croise les bras sur ma poitrine. Vexé.

     

    -Ah Saryal, même au bout de dix ans, vous ne vous en remettez toujours pas !

     

    Et comment ? Je ferme les yeux... qu'elle atteinte à ma virilité j'ai eu ce jour là !

     

    -NON ! C'est un drame pour moi...

     

    -Et voir ses deux femmes agir de la sorte vous on perturber ?

     

    ET COMMENT !!! Je me suis revu dans la même situation... ligoté comme une merde à la merci d'un harem de sorcières sado maso... vous raconte même pas comment cela c'est terminé ni comment je ne baise plus en groupe...

    Je crois que j'ai encore les marques des coups de fouet ! Putain sa excite qui de se faire fouetter ?! PERSONNE croyais moi ! SA FAIT UN MAL DE CHIEN !

     

    -Ouais...

     

    -Saryal... un jour, vous arrêterez de faire une fixation sur ce qui vous êtes arriver et ce genre de pratique...

     

    -Ouais un jour...

     

    -Vous voulez en parler davantage ?

     

    Pour qu'il se foute de ma gueule, non merci.

    Je secoue la tête.

     

    -D'accord... dormez vous Saryal ?

     

    Et merde ! Putain PAS CETTE QUESTION !!! même à moi je ne me la pose pas !

     

    -Alors ?

     

    Mais c'est qu'il veut une réponse en plus ?!

     

    -Oui...

     

    -C'est vrai ?

     

    -Non...

     

    Je soupire comment je pourrais ? Elle est toujours là...

     

    -Vous rêvez de Rayne c'est ça ?

     

    Putain...

     

    CONFESSION : Aimer les femmes et pas UNE femme !

     

     


    Amheliie