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Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 4: Rayne

-Vous rêvez de Rayne c'est ça ?

 

Je m'assois et prend appuis sur mes coudes.

Putain pas elle...

 

-Saryal ?

 

-QUOI ? Je crie

 

-Rayne ?

 

Je dévisage mon psy... il ne comprend vraiment rien... je ne veux PAS PARLER DE... l'autre !

On peut parler des fleurs, du printemps, du réchauffement de la planète, des animaux en voie de disparition, du président qui ne fait que couler notre pays, de sexe mais pas de ça, ça c'est... LE sujet !

 

-Je ne veux pas en parler

 

-Vous ne voulez jamais en parler...

 

-C'est parce qu'il y a une bonne raison à cela non ?!

 

-Certainement mais vous ne voulez pas m'en parler...

 

Je me rallonge sur le fauteuil et passe mes bras sous ma tête avant de croiser mes jambes. Parler de l'autre c'est... comme parler d'eau à un assoiffé... sa fait mal et c'est mal placer.

L'autre c'est l'eau... et moi je suis, non, je rectifie, j'ai été le gros connard assoiffé... le bouffon qui s'est laisser aller deux minutes à ce sentiment aussi con qui s'appelle « aimer »

Et oui, le beau, bad boy Saryal est tombé amoureux.. Une fois, une seule et unique fois... Que j'ai longtemps regretter après...

Je ne l'ai pas fait exprès en plus... ça m'est tombé dessus comme ça... comme un coup de massue... elle était là, en face de moi... et moi... moi... un seul de ses regards et j'étais accrocs.

Elle étais belle, jeune, avec un sale caractère et... putain ce que je l'aimais son caractère de merde ! Et ses yeux... moi qui déteste autant les miens, j'ai su trouver dans les siens un peu de réconfort, une seule couleur... mais qui ne mentait jamais lorsque les sentiments la submerger.

Je pouvais y lire dans ses yeux, l'amour qu'elle avait pour moi, la colère qui la gagner quand je faisais ou disais quelques choses qui ne lui plaisait pas, et son désir, ses prunelles assombris par le plaisir... Sans un mot, juste avec un regard, je savais ce qu'elle ressentait pour moi.

Et c'est sans un mot, sans un regard, qu'elle ma quitter. Elle s'est enfuis, sans aucunes explications, je n'ai jamais su pourquoi...

Et ça m'a briser. Briser de savoir que la seule femme que j'ai aimé s'est barrer

Qu'ais-je donc fait ?

Si seulement je le savais... je n'ai pas pu tourner la page... pas celle de mon histoire avec Rayne. Comment j'aurais put ? Elle était tout. Elle était le poids qui remplissait mon cœur, une tempête dans ma vie... Un instant de bonheur, de paix dans ma vie...

On s'est rencontrer peu de temps après que je sois devenue un ange de la Mort à part entière. J'étais encore sur des cas jugés « facile » , Rayne n'était devenue vampire que récemment. Mais pour une nouvelle, elle gérait très bien sa soif de sang... ou pas... et surtout à sa façon.

On s'est croisé alors que je devais arreter... ce qui est devenue, malheureusement sa proie. Bon, pour une fois je la défendrai, ce connard voulait la violée, un coup de crocs et elle le renvoyait six pieds sous terre. C'était amplement mérité... même si, moi, par la suite, je me suis retrouver dans la merde. Satan m'en a fait voir de toute les couleurs, tout sa parce que je ne lui avais pas ramener le vampire qui lui cassait les couilles...

Quel susceptible ce connard ! Dès qu'on le contrarie, on s'en prend plein la gueule et surtout quand on ne vas pas dans son sens...

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai reçu des coups de fouet parce que Monsieur n'était pas content !

 

-C'est un sujet délicat...

 

Freud pose sa cheville sur son genoux et entreprend sa rédaction de notes. Je devine bien ce qu'il peut y noter. Que je suis un fou, en manque de tout... d'une femme... de liberté...

 

-Peut être qu'il le deviendrait moins si... vous en parliez

 

Je grogne, il lâchera pas l'affaire celui-là !

 

-Qu'est ce que vous voulez que je vous dise en plus de la dernière fois...

 

J'ai parler d'une seule fois de Rayne entre ses murs, une seule et unique fois. C'était après une de mes crises de nerfs. Je ne dormais plus, j'étais hantée par des visions... d'elle. De notre passé ou de ce qui aurait pût être notre futur... c'est toujours trouble.

Je n'ai pas un don de visions, d'après Freud et le... je ne sais pas si je peux appeler Dilek un « médecin » , il s'occupe de soignée toutes les Races du monde des Enfers. Il a l'apparence d'un humain, mais n'en ai pas un, comme moi. Et personne ne connaît la Race à laquelle il appartient... A vrai dire, je m'en fou un peu... Je ne pourrais pas mettre un nom à ce que nous sommes lui et moi... des potes peut être ? Mais notre « amitié » est spéciale... il est aussi fêlé que moi...

Ça doit être pour ça qu'on s'entend bien... même si mon seul et véritable ami, n'est d'autre que Kleden. Il a été l'un des seuls a pouvoir m'approchait après que l'autre... c'est tiré...

 

-Ce que vous ressentez, dis moi pourquoi vous ne l'avez pas chercher ?

 

-Je l'ai chercher

 

-Ah vraiment ? Et pourquoi elle n'est pas à vos côtés ? Tout ses cauchemars, toute cette haine Saryal, depuis que je vous connais, et ça, même avant Rayne...

 

-FERMEZ LA !! Ne PRONONCER JAMAIS PLUS SON NOM !!

 

Je me lève furieux. Stop, j'en ai assez entendu... j'étais venue pour parler des deux putes adepte des fouets pas d'ELLE ! Je voulais parler de ça, pour pouvoir aller rejoindre les Enfers, me trouver une ou deux femelles et m'envoyer en l'air...

Freud se lève à son tour, et je recule.

 

-Avant Rayne tu étais comme ça... Saryal, vous êtes en colère...

 

Je le bouscule, récupère ma veste, mes lunettes. Je dois avoir les pupilles rouges... Je jette un coup d’œil dans la glace en face de moi, rectification, j'ai les yeux rouges... Bordel, comme si que je ne savais pas que j'étais en colère faut que ça se voit !

Je glisse ma paire de Ray Ban sur mon nez et ouvre la porte comme un fou. Menaçant presque de la faire sortir de ses gongs. Ra le bol là !

C'est à chaque fois la même chose, il me parle de l'autre, et moi... ben comme le con que je suis, je me tire

Mon portable se met à sonner et si c'est Freud...

 

-QUOI !!! je hurle

 

J'entends un rire... un rire salace... Bordel

 

-C'est comme ça que tu m'accueillis ? Tes derniers coups de fouets ne t'ont pas suffit ?

 

Connard... Je soupire

 

-Tu veux quoi ?!

 

-J'ai un cadeau pour toi

 

-Quoi encore ?!

 

-Tu es vilain Saryal... tu ne devrais pas me parler sur ce ton

 

Mais sérieux, qu'est ce que je m'en fou de ce que tu peux penser ! Je m'adosse au mur, devant l'entré de chez Freud et je sors une clope.

 

-Qu'est ce que tu veux ? Je répéte

 

-J'ai une nouvelle mission

 

Ah... et pourquoi je n'ai rien sur ma liste ?

 

-Elle n'est pas présente sur la liste, car... c'est un cadeau que je te fais

 

Un cadeau ? Mon boss... ou plutôt Satan faire un cadeau... je regarde autour de moi, cherchant un tireur... Bizarre que je ne me sois pas encore prit de balle... Avec ce connard, on s'attend à tout...

 

-Tu me réserve quoi comme surprise ? Un gâteau empoissonné ? Ce n'est pas mon anniversaire...

 

Satan se met à rire. Je range ma clope, je vais m'énerver je sens...

 

-Regarde ce que je viens de t'envoyer par sms

 

Mon portable vibre, je met mon appel en pause et ouvre le texto...

Bordel de merde !!!!

CA CE N'EST PAS UN CADEAU !!!

 

 

Amheliie

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