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Vampires et Rock Stars & Co - Page 56

  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 6: L'Ange Rouge

    Je manque de m'étouffer, la tuer ? Et puis quoi encore ? Jamais je ne pourrais. Je préfère encore me tuer moi que la tuer elle. C'est Rayne merde !

    Je fais quoi ? Je me rue sur lui ?

    Satan éclate de rire, et bordel ce que je le maudis son putain de rire ! Il a touché au point sensible ce con !

    - Tu ne t'attendais pas à ça hein ? Lance-t-il en me pointant du doigt.

    Euh à vrai dire... NON !

    Il applaudit et je sens mon humiliation proche.

    - Ah, mais en faite, tu pensais que j'allais te la servir sur un plateau ? Oh mon pauvre Saryal, comme tu te trompes !

    - Ah bon ?

    Ses deux mots sortent comme deux hameçons de mes lèvres. C'est un jeu pour lui, ça l'amuse... Moi absolument pas. Alors pourquoi tant de mal pour la retrouver ?

    Satan se dirige une table où trône des bouteilles de whisky de tout âge. Il se sert un verre qu'il vide d'un trait. J'essaie d'analyser la situation du mieux que je peux, de trouver une sorte de compromis... Merde, si elle apparaît sur ma liste, je ne pourrai pas lutter contre ça. Contre le destin, les actes des gens, on ne peut réparer l'irréparable... Délicatement, je saisis ma liste qui se trouve dans la poche avant de mon manteau. D'un claquement de doigt, je l'ouvre, j'espère plus que tout au monde que je n'y verrais pas son nom sinon...

    - Ne vérifie pas, son nom y est bien, il a été ajouter à ton entrée dans le monde des Enfers.

    Putain, il a raison.

    Rayne Fawkes. Écrit en première place. Tout en haut de la liste.

    Je ferme les yeux... Je ne peux lutter contre ma nature, mon besoin de justice est toujours immense... Quand j'ai une âme à pourchasser, c'est une véritable obsession...

    Rayne ou pas Rayne, je vais devoir la tuer, même si... Je l'aimais. Et même si je ne veux pas. Le cerveau prend le contrôle sur le cœur... Malheureusement.

    - Qu'est-ce qu'elle a fait pour être sur cette liste ? Je demande

    Satan, toujours à moitié à poil, un cigare dans la bouche, me lance avec mimique.

    - Tu ne me demandes pas ça habituellement mon chou non ?

    - Je sais, mais...

    - Il n'y a pas de « mais » Saryal, tu la ramènes ici, et tu me l'as jette dans le fleuve. Je n'ai pas envie que tu trouves l'incroyable idée de trouver un nécromancien pour qu'il la ressuscite, je vous connais, vous les anges de la mort, vous arrivez toujours à la duper !

    Pas faux, nombreux de mes « collègues, on ... Pratique cette méthode. Pour ça, il faut un corps, ou des os... Un corps jeter dans le fleuve, la lave dissous toute chairs. Tous. Rien pour un rituel...

    - Comment je la trouve ?

    Il lève les yeux au ciel.

    - Comme d'habitude une fois qu'il y a un nom sur ta liste bordel. De plus, tu te les faite, ce sera encore plus simple...

    Super, qui aurait cru cela aussi simple. Elle aurait dû tué un démon de niveau supérieur avant celle-là ! J'en veux autant à mon « patron » qu'à elle maintenant...

    - Et qu'est-ce qu'on dit ?

    - Pardon ? Je lance

    Satan soupire, il claque des doigts, la porte de la chambre s'ouvre.

    - On dit Merci Satan. Merci pour le beau cadeau, et merci d'être aussi généreux, ironise-t-il en agitant la main, comme la vraie folle qu'il est.

    Mes yeux virent une nouvelle fois au rouge vif. Mais quel connard !

    - Ouais, c'est ça...

    Je me dirige vers la sortie, je ne veux pas rester ici plus longtemps, pas avec lui, pas avec sa nouvelle mission... Je veux simplement aller voir Rayne, maintenant que je sais où elle se trouve.

    Mais la voix interpellant de Satan résonne.

    - Oh et... Au qu'à où il te prendrait la soudaine envie de disparaître. Le prochain nom sur la liste, c'est le tien. Et aussi, tu peux la sauter avant de la tuer, en compensation. Sur ce, bonne chasse.

    Les portes se referment, et je sors de la baraque du maître des enfers. Seul mon cri de rage résonne

    Dans le monde souterrain.

    ***

    Une fois de retour sur Terre pas besoin d'attendre cent ans pour la trouver. Rien de plus simple, un véritable jeu d'enfant. J'ai appelé Stake, pour lui confier le reste de la liste et quelques jours de repos. Ça m'en fera à moi et à lui.

    Je me retrouve à la sortie de la ville, devant une boîte très réputée chez les messieurs. Où... Mesdames ne sont pas les bienvenus. Rien d'étonnant, ce n'est pas la première fois que je viens ici, nombreux démons viennent s'enticher d'humaines. Voir de la chair « fraîche »...

    Putain Rayne, qu'est-ce que t'as foutu pour te retrouver dans un bordel à pute ?! J'ai vraiment raté quelques choses avec cette nana...

    Le logo à l'entrer clignote, une femme habillée légèrement vêtue, montrant ses fesses... CLASSE !!

    - Bonsoir chéri.

    Je lève les yeux, une femme d'une quarantaine d'années, habillée en petite écolière me sourit. Pauvre femme, elle doit faire trois kilos de plus que son vrai poids avec tout le maquillage qu'elle porte sur le visage... Et je ne parle même pas de la paire de seins refaite pour la centième fois.

    - Bonsoir, je réponds poliment.

    Elle vient se frotter contre moi, elle sent le parfum bon marché et le tabac.

    - Ça te dirait un petit tour dans le coin là-bas... Je te fais un prix...

    Je lui souris, si je voulais choper une MST (et si j'étais humain) j'accepterais. Et même si je suis ni l'un ni l'autre... Je ne suis pas venue pour ça.

    - Non merci ma belle, je suis venue voir quelqu'un d'autre...

    La pute soupire, elle sort une clope, l'enfourne entre ses lèvres rose pâle. Je continue a marché vers l'entrée quand je l'entends.

    - Toi aussi, tu es venu voir Rayne ?

    Je m'arrête instinctivement avant de me retourner. Rayne ? Elle a bien dit Rayne ?

    - Rayne ?

    - Oui, la « star » du show. L'une des seules qui ne montrent pas son cul et qui gagne bonbon.

    - Et je peux la trouver ?

    La femme me regarde avec tentation, comme un enfant devant un morceau de chocolat. Putain, je ne vais pas y échapper.

    - Tu veux combien ?

    - Deux cents dollars, et si tu es un petit peu plus généreux, je veux bien te sucer.

    Je sors deux cent cinquante dollars de la poche intérieure de ma veste et lui tends...

    - Garde la monnaie... Je préfère les mecs.

    Ça calme toujours les nanas cette excuse.

    - Dommage, tu es vraiment trop beau pour être gay... Encore du gâchis... Soupire-t-elle en allumant sa clope.

    - Alors tu vas me dire où est cette Rayne ?

    La pute tend sa main frêle avec ses ongles peint de rouges vers l'entrée.

    - Dedans, elle passe à 22 heures... Tu ne peux pas la rater. C'est celle qui a deux ailes d'anges noirs sur les omoplates.

    Deux ailes d'anges noires... Ben voyons...

    - OK merci.

    - SI tu décides de changer de bord mon chou, viens me trouver, je te ferais un prix.

    - Merci pour la proposition, je lance en partant.

    Qu'est-ce que je disais ? Toutes obsédées, ses femmes. Vampires ou non.

    Un videur est à l'entrée, je lui tends à lui aussi cent dollars, pour qu'il m'ouvre sans broncher. J'entre dans un couloir, il y a une espèce d'accueil, où je paye l'entrée et où je laisse mon manteau. Je ne crains rien pour ma liste, si quelqu'un me vole ma veste, un claquement de doigt et elle de nouveau sur moi.

    Deux autres jeunes filles sont au bout de ce petit couloir, en sous-vêtement porte jarretelle, blonde platine et bottoxé un peu de partout... Alala, elle m'attriste parfois ses humaines !

    - Bonsoir, me lancent-elles

    Je leur adresse un clin d'œil, et elles m'ouvrent la porte à double battant. L'ambiance change radicalement, il fait 35 degrés dans cette salle. La musique est très forte, les portes se referme et je me trouve désormais à l'autre bout du monde.

    La salle est plongée dans le noir, il y des spots s un peu partout un étage plus bas. Des tables remplis d'hommes qui doivent sortir de leur boulot, des filles sont sur leurs genoux. Je ne veux certainement pas savoir où se trouvent leurs mains à ce moment. J'aperçois les salons privés au fond à droite. Petit endroit réservé pour les... Intimes. Des videurs sont dispersés dans la salle avec lunette noire et talkie-walkie. Blaireau !

    Je descends l'escalier avec lumière incruster, beaucoup de débiles ont dû s'éclater en matant la scène. Et oui, on ne peut pas tout faire, baver ou marcher, il faut choisir.

    Je dois reconnaître que la scène est impressionnante quand même. Un grand, T, avec au centre, une énorme barre à strip-tease. Les rideaux rouge sang réchauffent le décor. Les nombreuses filles qui dansent dans les cinq cages réparties dans la pièce aussi... Elles sont toute en string, le corps enduit de paillettes. Dansant au rythme de la musique...

    Putain ce qu'il ne faut pas faire pour pouvoir bouffer quand même ! Ce sont de vrai fou les humains. Obligés de vendre son cul pour avoir une paye...

    Une réceptionniste m'attend en bas des marches. Elle aussi, elle doit avoir chaud. Habillé en très légère tenue, mini jupette et chemisier taillé 12 ans, elle porte un collier avec écrit « FUCK ME » sur le pendentif. Si on n'a pas compris le message...

    - Oh un bel homme.

    Au moins, ce soir, ce sera soirée compliment...

    - Bonsoir belle demoiselle.

    Elle baise les yeux, et je pourrais presque parier qu'elle rougit.

    - Qu'est-ce que je peux pour vous ? Me demande-t-elle

    - Une table, devant la scène.

    Elle me reluque, avant de hocher la tête.

    - Très bien, suivez-moi.

    La jeune femme passe devant moi, elle roule des fesses comme ce n'est pas possible, dans pas longtemps, elle va se déboîter le bassin si ça continu. Nous marchons entre les tables, de nombreux couples se mangent la bouche dans l'obscurité... Je soupire... Combien de temps je vais attendre ici ?

    - Voila, pile en face de la barre. Puis je vous apporter quelques choses à boire ?

    La serveuse, réceptionniste, me montre une petite table avec trois sièges pile en face de la scène. Parfait, comme sa Rayne ne pourra pas me rater !

    - Un scotch.

    - Je m'en occupe.

    Elle repart aussitôt. Et je sors mon portable pour regarder l'heure. 22 heures, elle a dit ? Je déverrouille mon Blackberry. 22 heures. Putain jamais à l'heure ses artistes !

    J'en profite pour envoyer un texto à Stake, pour savoir comment il gère et s'il ne s'est pas fait tué. On ne sait jamais avec ses nymphos...

    La serveuse revient, je lui tends vingt dollars pour qu'elle reparte et qu'elle ne vienne pas me faire chier. Je crois qu'elle a compris, elle dépose mon verre et part.

    Je manque de m'étouffer quand j'entends la chanson des plus cliché pour un strip-tease, un bon vieux George Michael ! « Careless Whisper » envahit la salle ainsi que de nombreux applaudissements. Je lève les yeux pour voir si c'est Rayne ou si s'en est une autre.

    - Oh putain !

    Je déglutis difficilement, mes yeux doivent prendre des reflets rosés... Je suis... Ouais sous le choc.

    Une femme dansant autour de la barre de strip-tease, talons hauts et superbes ensemble rouge pétant, deux ailles d'anges noirs, la peau blanche, et le corps légèrement pailletté, je me sens soudainement à l'étroit dans mon pantalon. Putain même ses cheveux sont devenus rouges ! C'est vraiment très sexy ! Et voir son corps bouger aussi sensuellement, j'en ai le souffle coupé...

    Pas de doute, c'est Rayne.

    CONFESSION : Qui  vient de monter le chauffage ?

     

    Amheliie

  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 5: L'Enfer et moi

    C'est impossible, ça ne peut pas être, elle...

    Je soupire encore une fois, et je remue pour la centième fois entre mes draps. La lueur de la lune traverse la fenêtre, j'entends encore les bruits de ma rue ; des drogués qui doivent se battre avec leur dealer pour avoir la dernière barrette de coquaine. Des putes qui sont à la recherche du dernier client avant de rentrer chez elle. Ou bien une bande de jeunes à moitié bourrée qui sortent de boîtes de nuit. Je me concentre sur ses bruits-là, j'espère que la vie extérieure me fera oublier le merdier dans lequel je suis.

    J'ai dû rêver, je vis dans un cauchemar en faite, je ne vais pas tarder à me réveiller... Elle... Dès que je ferme les yeux, je ne vois qu'elle. Rayne. La photo... Est très ressemblante, mais ce n'est qu'un sosie. Un sosie très ressemblant, mais ce n'est pas le vrai. Je ne peux l'imaginer. Je ne peux l'accepter. Cela me ferait trop mal, ça me fait trop mal.

    J'en ai trop baver avec elle. Même après tout ce temps, je suis encore en thérapie. Et ça à cause d'elle, pas entièrement, mais en partie. Elle a détruit mon estime, mon cœur et ma confiance.

    Les Anges de la Mort comme moi sont assez réceptifs aux émotions. Ce sont nos faiblesses, nos craintes, et comme toutes faiblesses la plupart du temps, elles sont visibles. Nos yeux sont le signe de nos faiblesses, de nos émotions qui peuvent changer subitement. Un petit rien peut nous faire basculer, c'est ce qui nous rend aussi dangereux.

    J'ouvre le SMS du bouffon qui me sert de « patron ». Il n'y a pas de doute, même si j'essaie de me convaincre du contraire, je sais que c'est elle. Ma Rayne... Mon chagrin, ma perte. Celle qui était mienne...

    Vu le nombre de fois où j'ai plongé mes yeux maudits sur elle, sur son visage, sur son corps... j'en ai mémorisé chaque détail. Je serai la reconnaître parmi cent mille.

    Comment il a fait pour la retrouver ? A l'époque j'avais tout tenter, en vain. Et lui... J'ai ignorais son appel. Ainsi que les dix autres qui ont suivi. Je ne l'aurais pas supporté, ce pauvre vieux con doit prendre son pied, il était aux premières loges quand Rayne m'a jeté.

    Je ne sais pas quoi penser. A vrai dire, cela fait des mois que je ne sais pas penser. Il n'y a qu'elle.

    Qu'est-ce que je dois faire ? Tout lâcher, et partir à sa recherche ? Encore une fois ?

    J'aimerai partir une fois de plus à sa recherche. Je pars avec une longueur d'avance cette fois-ci, une sacrée longueur. J'ai enfin une chance d'obtenir réponse à mes questions. Et sûrement qu'après, j'irai mieux, ouais... Je pense que c'est tout réfléchi, c'est l'une des meilleures choses à faire... Pour ensuite tourner la page définitivement : je vais aller chercher Rayne.

    ***

    J'ouvre la porte double qui mène aux appartements privés de mon « Patron », on a des choses à se dire lui et moi ! Espérant ne rien trouver de traumatisant, Satan à le chic parfois de se mettre dans des positions souvent gênantes. Ce mec est vraiment un dégueulasse !

    Il n'y a personne dans la pièce principale, les deux canapés rouges qui trônent au milieu sont vide, des bouteilles de champagne ainsi que diverse substances illicites sont présente sur la table basse. Heureusement que ce mec ne peut pas crever sinon...

    Cette putain de pièce me fait faire de l'arythmie, noir et rouge, des couleurs chaudes, des objets à références maléfiques voir parfois sexuelle, El Diablo, a de drôle de goût en ce qui concerne la déco. De grands drapés en satin rouge couvrent le plafond. Les vitres à dix carreaux, montrent le monde des enfers. D'énormes coulées de lave éblouissante glissent sur le sol comme l'eau dans les rivières. Je souris quand je repense au nombre impressionnant de démons ou  d'individu dans ces fleuves brûlants.

    Je quitte cet endroit pour me rendre dans la pièce suivante, celle que je crains : La chambre. J'entends des rires devant la porte et je remarque que ses gardes personnelles ne sont pas présent. Et merde ! Cela veut dire une chose : l'autre s'envoie en l'air.

    -Tu devrais attendre quelques minutes si j'étais, toi.

    Je me retourne, Candice, la fille unique de Satan, une putain de femelle. Une qui te donne, envie et te fait grimper au rideau jusqu'à l'agonie presque. Les cheveux noirs, longs, les yeux rouges, la peau bronzée à force de trop s'exposer, et un cul ! Bon dieu ! N'importe quel mâle, même un comme moi, ne pourrait y résister !

    Sa robe rouge lui va à merveille et reflète comme jamais ses formes plus que généreuse. Elle se colle, contre moi et dépose un baiser sur ma joue.

    -Salut Saryal

    -Candice

    Sa voix ressemble au ronronnement d'un chat...

    -Comment vas-tu ? Demande-t-elle ?

    -Très bien et toi chérie ?

    -A merveille... tu sais... (son doigt parcourt mon torse) si un jour tu as... envie de t'amuser un peu...

    Je retire sa main avant de lui sourire. Toute pareille, ses femelles de l'enfer, toujours envie. Je sais qu'au niveau en dessous, c'est l'orgie la plus totale. Des salles entières dignes des plus grands harems. Où seul le plaisir de la chair est admis. Même si généralement, je préfère les petits comités.

    -Pas de soucis chérie, je sais où te joindre.

    J'essaie de couper court à la conversation, mais Candice me retiens le bras, son entre jambe frotte contre ma cuisse.

    -Et pourquoi pas maintenant, Saryal, nous deux sa fait si longtemps...

    Putain...

    -Je sais, mais d'abord, je dois parler à ton vieux, puis s'il me trouve dans ton lit...

    Candice soupire, et oui j'ai toujours raison.

    -Je pense que c'est bon. A plus tard Chérie.

    Elle fait la moue, mais tant pis, je l'embrasse sur la bouche pour éviter un conflit. Puis j'entre dans la chambre sans vraiment toquer.

    -PUTAIN !

    En face de moi, ce gros connard, la queue en l'air, deux putes, non deux démones, d'espèces différentes je le sens, mais toutes ressemblantes à une femme humaine, dans son lit entrain de dormir... enfin je crois.

    -Saryal mon ami !

    Satan se lève, toujours à poil, les bras ouverts, près à m'accueillir.

    -Patron !!

    Il m'offre une accolade amicale. C'est répugnant. Je m'écarte le plus vite possible.

    -Oh Sar ne soit pas timide ou gênés, si tu veux, un jour, on pourra tester. J'adorerais...

    -Sa va sa va ! Je ne suis pas venu pour ça OK ?

    Satan me regarde d'un air interloqué.

    -Ah... tu es venu pour mon petit cadeau !

    -Oui !

    -Il t'a plut ? J'avoue que moi, il m'a beaucoup plut...

    Je l'écrase contre le mur. Mon avant bras sous sa gorge, là son humour à la con ne me plaît absolument pas !

    -FERME LA ! ARRETE TES BLAGUES ! JE VEUX SAVOIR OU ELLE EST !

    Satan éclate de rire, il devient rouge écarlate.

    -Lâche la prise ou sinon tu vas le regretter...

    -PAS AVANT DE SAVOIR OU EST RAYNE !

    Je serre un peu plus.

    -DIS MOI OU ELLE EST !!

    Les deux putes se redressent, elles crient.

    -LA FERME ! Je hurle

    -Sar... lâche moi... ou sinon jamais... tu ne... la reverras... je... t'en fais une... Promesse...

    Sans me méfier, je relâche ma prise, et c'est moi qui me retrouve plaquer contre le mur, sa main sur ma gorge.

    -TU TE PRENDS POUR QUI SARYAL ? TU N'ES RIEN !! LA PROCHAINE FOIS QUE TU FAIS SA JE T'ETRANGLE ET JE LA TUE POUR DE BON ! C'EST BIEN CLAIR ?

    J'hoche la tête, comme d'habitude, il gagne toujours ! Réfléchit la prochaine fois Sar avant d'agir !

    Satan me relâche, et je me mets à tousser, sacrée prise ce connard !

    -Bon... maintenant, on peut discuter, tu ne crois pas Sar ?

    Je le dévisage, vraiment un connard !

    -Ouais...

    El Diablo se met une serviette autour de la taille, et fait signe au deux putes de dégager.

    -Nous voilà seuls, (Il s'assoit sur le rebord de son lit taille XXL, avant de s'allumer une clope) Alors qu'est-ce que tu veux Sar ? Ta petite copine ?

    -Où tu l'as trouvé ?

    -Tss tss, Saryal, mon joli, la raison n'est pas de savoir où je l'ai trouvé, mais plutôt de savoir, le pourquoi je l'ai retrouver !

    Je croise les bras sur mon torse, commence pas à jouer au con celui la !

    -Et pourquoi alors ?

    -Parce que je veux que tu l'as tue.

     

     Amheliie

  • Confessions d'un Ange de la Mort, Chapitre 4: Rayne

    -Vous rêvez de Rayne c'est ça ?

     

    Je m'assois et prend appuis sur mes coudes.

    Putain pas elle...

     

    -Saryal ?

     

    -QUOI ? Je crie

     

    -Rayne ?

     

    Je dévisage mon psy... il ne comprend vraiment rien... je ne veux PAS PARLER DE... l'autre !

    On peut parler des fleurs, du printemps, du réchauffement de la planète, des animaux en voie de disparition, du président qui ne fait que couler notre pays, de sexe mais pas de ça, ça c'est... LE sujet !

     

    -Je ne veux pas en parler

     

    -Vous ne voulez jamais en parler...

     

    -C'est parce qu'il y a une bonne raison à cela non ?!

     

    -Certainement mais vous ne voulez pas m'en parler...

     

    Je me rallonge sur le fauteuil et passe mes bras sous ma tête avant de croiser mes jambes. Parler de l'autre c'est... comme parler d'eau à un assoiffé... sa fait mal et c'est mal placer.

    L'autre c'est l'eau... et moi je suis, non, je rectifie, j'ai été le gros connard assoiffé... le bouffon qui s'est laisser aller deux minutes à ce sentiment aussi con qui s'appelle « aimer »

    Et oui, le beau, bad boy Saryal est tombé amoureux.. Une fois, une seule et unique fois... Que j'ai longtemps regretter après...

    Je ne l'ai pas fait exprès en plus... ça m'est tombé dessus comme ça... comme un coup de massue... elle était là, en face de moi... et moi... moi... un seul de ses regards et j'étais accrocs.

    Elle étais belle, jeune, avec un sale caractère et... putain ce que je l'aimais son caractère de merde ! Et ses yeux... moi qui déteste autant les miens, j'ai su trouver dans les siens un peu de réconfort, une seule couleur... mais qui ne mentait jamais lorsque les sentiments la submerger.

    Je pouvais y lire dans ses yeux, l'amour qu'elle avait pour moi, la colère qui la gagner quand je faisais ou disais quelques choses qui ne lui plaisait pas, et son désir, ses prunelles assombris par le plaisir... Sans un mot, juste avec un regard, je savais ce qu'elle ressentait pour moi.

    Et c'est sans un mot, sans un regard, qu'elle ma quitter. Elle s'est enfuis, sans aucunes explications, je n'ai jamais su pourquoi...

    Et ça m'a briser. Briser de savoir que la seule femme que j'ai aimé s'est barrer

    Qu'ais-je donc fait ?

    Si seulement je le savais... je n'ai pas pu tourner la page... pas celle de mon histoire avec Rayne. Comment j'aurais put ? Elle était tout. Elle était le poids qui remplissait mon cœur, une tempête dans ma vie... Un instant de bonheur, de paix dans ma vie...

    On s'est rencontrer peu de temps après que je sois devenue un ange de la Mort à part entière. J'étais encore sur des cas jugés « facile » , Rayne n'était devenue vampire que récemment. Mais pour une nouvelle, elle gérait très bien sa soif de sang... ou pas... et surtout à sa façon.

    On s'est croisé alors que je devais arreter... ce qui est devenue, malheureusement sa proie. Bon, pour une fois je la défendrai, ce connard voulait la violée, un coup de crocs et elle le renvoyait six pieds sous terre. C'était amplement mérité... même si, moi, par la suite, je me suis retrouver dans la merde. Satan m'en a fait voir de toute les couleurs, tout sa parce que je ne lui avais pas ramener le vampire qui lui cassait les couilles...

    Quel susceptible ce connard ! Dès qu'on le contrarie, on s'en prend plein la gueule et surtout quand on ne vas pas dans son sens...

    Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai reçu des coups de fouet parce que Monsieur n'était pas content !

     

    -C'est un sujet délicat...

     

    Freud pose sa cheville sur son genoux et entreprend sa rédaction de notes. Je devine bien ce qu'il peut y noter. Que je suis un fou, en manque de tout... d'une femme... de liberté...

     

    -Peut être qu'il le deviendrait moins si... vous en parliez

     

    Je grogne, il lâchera pas l'affaire celui-là !

     

    -Qu'est ce que vous voulez que je vous dise en plus de la dernière fois...

     

    J'ai parler d'une seule fois de Rayne entre ses murs, une seule et unique fois. C'était après une de mes crises de nerfs. Je ne dormais plus, j'étais hantée par des visions... d'elle. De notre passé ou de ce qui aurait pût être notre futur... c'est toujours trouble.

    Je n'ai pas un don de visions, d'après Freud et le... je ne sais pas si je peux appeler Dilek un « médecin » , il s'occupe de soignée toutes les Races du monde des Enfers. Il a l'apparence d'un humain, mais n'en ai pas un, comme moi. Et personne ne connaît la Race à laquelle il appartient... A vrai dire, je m'en fou un peu... Je ne pourrais pas mettre un nom à ce que nous sommes lui et moi... des potes peut être ? Mais notre « amitié » est spéciale... il est aussi fêlé que moi...

    Ça doit être pour ça qu'on s'entend bien... même si mon seul et véritable ami, n'est d'autre que Kleden. Il a été l'un des seuls a pouvoir m'approchait après que l'autre... c'est tiré...

     

    -Ce que vous ressentez, dis moi pourquoi vous ne l'avez pas chercher ?

     

    -Je l'ai chercher

     

    -Ah vraiment ? Et pourquoi elle n'est pas à vos côtés ? Tout ses cauchemars, toute cette haine Saryal, depuis que je vous connais, et ça, même avant Rayne...

     

    -FERMEZ LA !! Ne PRONONCER JAMAIS PLUS SON NOM !!

     

    Je me lève furieux. Stop, j'en ai assez entendu... j'étais venue pour parler des deux putes adepte des fouets pas d'ELLE ! Je voulais parler de ça, pour pouvoir aller rejoindre les Enfers, me trouver une ou deux femelles et m'envoyer en l'air...

    Freud se lève à son tour, et je recule.

     

    -Avant Rayne tu étais comme ça... Saryal, vous êtes en colère...

     

    Je le bouscule, récupère ma veste, mes lunettes. Je dois avoir les pupilles rouges... Je jette un coup d’œil dans la glace en face de moi, rectification, j'ai les yeux rouges... Bordel, comme si que je ne savais pas que j'étais en colère faut que ça se voit !

    Je glisse ma paire de Ray Ban sur mon nez et ouvre la porte comme un fou. Menaçant presque de la faire sortir de ses gongs. Ra le bol là !

    C'est à chaque fois la même chose, il me parle de l'autre, et moi... ben comme le con que je suis, je me tire

    Mon portable se met à sonner et si c'est Freud...

     

    -QUOI !!! je hurle

     

    J'entends un rire... un rire salace... Bordel

     

    -C'est comme ça que tu m'accueillis ? Tes derniers coups de fouets ne t'ont pas suffit ?

     

    Connard... Je soupire

     

    -Tu veux quoi ?!

     

    -J'ai un cadeau pour toi

     

    -Quoi encore ?!

     

    -Tu es vilain Saryal... tu ne devrais pas me parler sur ce ton

     

    Mais sérieux, qu'est ce que je m'en fou de ce que tu peux penser ! Je m'adosse au mur, devant l'entré de chez Freud et je sors une clope.

     

    -Qu'est ce que tu veux ? Je répéte

     

    -J'ai une nouvelle mission

     

    Ah... et pourquoi je n'ai rien sur ma liste ?

     

    -Elle n'est pas présente sur la liste, car... c'est un cadeau que je te fais

     

    Un cadeau ? Mon boss... ou plutôt Satan faire un cadeau... je regarde autour de moi, cherchant un tireur... Bizarre que je ne me sois pas encore prit de balle... Avec ce connard, on s'attend à tout...

     

    -Tu me réserve quoi comme surprise ? Un gâteau empoissonné ? Ce n'est pas mon anniversaire...

     

    Satan se met à rire. Je range ma clope, je vais m'énerver je sens...

     

    -Regarde ce que je viens de t'envoyer par sms

     

    Mon portable vibre, je met mon appel en pause et ouvre le texto...

    Bordel de merde !!!!

    CA CE N'EST PAS UN CADEAU !!!

     

     

    Amheliie