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Slaves - Page 5

  • Slaves Tome 3 : Révélation, résumé et DATE DE SORTIE

     

     

    Hey tout le monde !

    Ce soir, pendant notre "semaine" SLAVES, je vous glisse, le résumé de ce tome 3 ainsi que la DATE de sortie (oui, oui, oui, la date de sortie ;) )

    J'espère que l'attente ne vous décevra pas trop. J'ai tenté de faire au plus vite, et au mieux, selon mon emploie du temps aussi (les exams ça craint ;) ) pour que ce tome ne soit pas bâclé, et qu'il est le temps de partir en correction sans que l'ont est à paniquer de la dead-line. (lol quoi que notre Dead à nous, ne nous fait pas paniquer :p )

    Donc voili voulou le résumé, et la date de sortie.

    Merci d'être toujours aussi nombreux à nous suivre en tout cas !

    Pleins de bisous

     

    Amheliie © 

     

     

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    Résumé :

     

     

    Le monde a changé, les humains sont devenus des esclaves. La Terre entière est dirigée par une Race supérieure, plus démoniaque : les vampires.

     

    La vérité vient d’éclater, et Faith connait enfin les sombres secrets que Dead lui cachait. Une très vieille prophétie existe depuis la création des vampires, et cette prophétie n’est d’autre qu’elle.

     

    Si désormais l’humaine va devoir faire face à cette annonce perturbante, à nouveau, tout est remis en question, ses sentiments envers Dead et sa place dans ce monde.

     

    Mais la quête des vérités engendre aussi son lot de problèmes, si un étrange individu fait son apparition dans la vie de Faith, le retour des Russes, risque de faire beaucoup de dégâts. Qu’elles sont leurs véritables motivations ? Que cachent ses frères devenus ennemis ?

     

    La vie au sein du gouvernement  va connaitre son lot d’événements bouleversant, où personne ne sera à l’abri ni encore moins épargné. L’avenir est plus qu’incertain, et protéger les êtres chers va s’avérer être de plus en plus compliqué.

     

    Comment sauver l’amour après une trahison, mais surtout, comment éviter que l’inévitable ne se produise ?

     

    Il semblerait que l’heure des choix, et des grandes révélations, à sonner.

     

     

     

    DATE DE SORTIE : 8 MARS 2015

     

     

  • Slaves Tome 3 : Révélation, EXTRAIT (2)

     

     

    Hey tout le monde!

    Ce soir pas de chapitre de VRS, cette semaine non plus, on s'excuse pour cette petite pause, entre les vacances, et la correction des footeux qui est très longue, (gros pavé le bébé, plus de 700 pages)  On a hâte avec vilaine qu'il sorte !

    Mais on va passer "quelques jours" avec SLAVES, et deux gros extraits vont être publié, ce soir, et vendredi.

     

    Quelques autres petites infos aussi sur l'avancement du tome, j'en suis à 9 chapitres sur 25, j'espère d'ici la fin du concours sur le tome 3.5, j'aurais atteint les 10 chapitres (et plus !!! ^^) et qu'il sera fini d'ici la fin de l'année.

     

    Mercredi, j'annoncerais la date de sortie. (Enfin !! J'ai été super vilaine de ne rien dire^^)

     

    J'espère que le tout vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis ^^

     

    Bonne lecture ;)

     

    Bizz

     

    Amheliie

    PS : l'extrait qui suit n'est pas la version final. Il risque d'y avoir quelques petites modifications lors de la relecture.

     

     

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         –  (…) Nous sommes des vampires ne l’oublions pas, nous aimons le pouvoir. La conquête, les plus âgés d’entre nous ont connu les siècles de découvertes. Se taper dessus pour prendre le continent de l’autre, c’est bien l’une des rares choses qui nous fassent encore vibrer.

     

         –  Tu oublies les cuisses de ta femme Aldéric.

     

    Nos trois regards se tournent vers Bastide qui décide enfin de nous rejoindre dans la conversation. Les trois hommes se mettent à rire, partageant un moment de complicité que seul un membre du sexe opposé peut comprendre.

    Drac tape l’épaule de son bras droit, en lui donnant de bonnes claques.

     

         –  Mon pauvre Henry, les cuisses de ma femme ne me font plus vibrer comme il y a trois cents ans. Tu ne vas pas me dire que celles de la tienne t’excitent toujours autant.

     

    Bastide hoche la tête en affichant un air décontracté, première fois de la soirée d’ailleurs.

     

         –  Quand je l’a prend par derrière oui, comme ça je n’ai pas à la voir ni à faire semblant de l’écouter pendant qu’on baise.

     

    Drac lève sa main et vient taper dans celle de son bras droit. Henry se tourne ensuite vers nous, et affiche un air moqueur.

     

         –  Je crois que le seul qui prend son pied avec sa femme c’est bien Dead.

     

    Bastide me jette un coup d’œil, je lève les yeux au ciel, je vis depuis bientôt deux ans, avec une communauté de mâle vampire, qui bien que portant un costume, savent parler comme des Chartier en petit comité.

     

         –  Je n’ai pas à me plaindre, renchérit Dead, habitué à ce genre de remarque.

     

         –  Mec c’est parce que tu l’aimes ta femme, on en rediscutera dans cinquante ans, quand elle te bassinera pour la mettre enceinte et avoir des vierges à boire plutôt que ta propre carotide.

     

    Je serre la main de mon amant, en priant pour qu’il parle à ma place, soudainement gêner, la conversation est vraiment intime je trouve.

    Dead, comme à son habitude, maitre de ses sentiments, trouve de quoi renchérir.

     

         –  J’aime ma femme, et je l’ai épousé parce que je l’aimais « mec ». T’as épousé la tienne et tu l’as transformé seulement parce qu’elle te suçait bien et qu’à l’époque, l’avoir comme épouse te permettait d’avoir une place importante dans la société.

     

    Bastide dévisage mon vampire, son verre de Whisky à la main, abasourdie que Dead est pu lui sortie ça comme ça. J’ai comme l’impression que ces deux-là s’apprécient parce que Drac apprécie Dead. Je m’attends à devoir affronter une série de rentre-dedans, très vampirique et macho au plus haut point, sur la façon d’aimer sa femme ou pas… mais le français me surprend.

     

         –  Exact « mec ». Décidément, tu me le ressortiras sans cesse !

     

         –  Tu ne me branchais pas sur ma femme.

     

    Le français termine son verre d’alcool d’un trait, en lançant un clin d’œil à Dead.

     

         –  Tu n’avais pas de femme encore, t’avais que des histoires sans lendemain. Dead le serial-baiseur, ce connard en a fait jouir plus d’une pendant qu’on suppliait la notre de bien vouloir nous laisser la baiser sans lui faire de gosse, dans une autre vie j’aurais aimé être gay…

     

    J’interromps le vampire sans réfléchir, ses remarques « m’amusent », ça façon de parler de la famille en public, prônant l’égalité, et l’augmentation de la population humaine, alors qu’en privée, ça à l’air d’être un drame.

     

         –  Pour des hommes d’engagements, vouloir fonder une famille n’a pas l’air de vous tenter.

     

    Bastide me foudroie du regard, je crois qu’il n’aime pas qu’on le contredise. Aldéric, calme cette soudaine tension, en parlant :

     

         –  Faith, tu as vu comment est Charlotte ? Ou même Marjorie ? Est-ce que tu aurais envie de faire un enfant avec elles ?

     

    Je souris, ma bonne compassion me tuera un jour.

     

         –  Elles changeraient peut-être non ?

     

    Drac et Bastide se mettent à rire, et je les comprends, je suis certaine que RIEN ne pourra faire changer ses glaçons.

     

         –  Non, Charlotte n’a pas changé en trois cents ans. Elle ne changera plus. Je préfère me préserver d’une descendance élevée par ma femme…

     

         –  T’as qu’à saisir les Tribunaux, plaisante Dead.

     

    Je repense à notre sujet de conversation sujet avant que les femmes et le sexe viennent altérer les explications du dirigeant français Drac. Ce sont bien des hommes, car lorsqu’il s’agit de cuisses, rien d’autre n’est plus important.

    Ah ses hom… vampires !

     

    Amheliie ©

     

  • Book Trailer + extrait de " Slaves, Tome 3 : Révélation "

     

     

     

    Hey tout le monde !

    Ce soir, pas de chapitre mais une vidéo trailer sur le prochain tome de Slaves et un extrait d'un chap ;)

    La vidéo annonce quelques trucs qui se passeront dans le roman...

    et l'extrait un spoil ;)

     

    J'espère que le tout vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis ^^

     

    Quelques petites infos aussi sur l'avancement du tome, j'en suis à 6 chapitres sur 25 (normalement prévu ^^), je n'ai pas donner de date de sortie exacte du tome, mais ce sera en MARS 2015 au plus tard. Je posterais d'autres extraits dans quelques temps ;)

    Merci d'avoir été nombreux et nombreuses à lire la suite de SLAVES!

    Bonne lecture ;)

     

    Bizz

     

    Amheliie

     

     


     

     

     

    SLAVES TOME3 - Copie - Copie - Copie.jpg

     

     

     

    **** RISQUE DE SPOILERS SUR UN ELEMENT DE L’INTRIGUE ****

     

     

     

    Je dévisage l’étranger en face de moi, immobile, à l’entrée du salon, je n’ai pas bougé d’un poil. J’attends. Je ne sais quoi, mais je reste là sans broncher. La dernière fois que j’ai reçu une visite inattendue, j’ai reçu la pire bombe qu’on pouvait apprendre. Autant dire que je suis une traumatisée des visites opportunes, surtout quand un homme  aux allures des plus malveillantes se trouve en face de moi.

    Il tient dans sa main une sorte de lourde cape noire, le tissu à l’air de peser une tonne, tout comme il dégage une image d’ancien, d’usé. Je continue mon analyse silencieuse, à défaut d’hurler à l’aide, je contemple le prochain spécimen que le destin m’envoie sur ma route.

    Physiquement, il a l’allure d’un homme de cinquante ans, des cheveux noirs légèrement grisonnants, un bouc qui durcit son visage. Il est vêtu simplement, mais avec assez de classe. Une veste en cuir noir, un pantalon noir, et une chemise noire. Cet homme ne connait pas non plus les couleurs. Comme la plupart des mâles de ce monde. Je remarque qu’il tient dans son autre main, on dirait une réplique d’une fourche, mais la « lame » n’a pas l’aire tranchante. C’est une canne customisé selon moi.

    Je dois reconnaitre que mon « invité » me laisse perplexe. Il ne dégage pas ce que peut dégager l’air, lorsque vous êtes entouré d’un vampire. Je ne sens pas cette chaleur particulière qui leur est propre. Ce sentiment au fond de vous, que vous avez à appris à enfouir, qui vous dit que vous êtes en présence d’un prédateur. D’un individu, qui n’est pas comme vous. Non, je sens plutôt… le froid.

    Cet homme dégage de la froideur, que ce soit à cause de son regard gris, ou sa prestance, il ne me rassure nullement. Même si une autre part de moi ressent de l’apaisement en sa présence. Une sorte de calme intérieur. Il me donne la sensation d’apaiser les maux en moi, tout ce qui me ronge, me fait du chagrin. Je ne sens plus tellement le poids qui s’était formé au creux de ma poitrine depuis deux mois.

    L’Inconnu me dévisage tout autant, après plusieurs minutes de silence, à nous regarder mutuellement, il finit par me sourire, mais j’ignore ce que je dois en déduire. Les deux malades qui sont entrés chez moi, les deux frères à mon compagnon, me souriaient tout autant. Ils avaient ce regard malsain, ce sourire diabolique… un peu comme la personne qui se tient en face de moi. Mais c’est à nouveau… bien différent. Je ne saurais que dire, tant je me sens perplexe.

    Qu’est-ce qu’il me veut ? Pourquoi venir ce soir, alors qu’il aurait pu se montrer le jour même de ce « rendez-vous » qu’il m’avait donné par lettre, lorsque j’étais voilé par les sentiments que je portais à mon amant de vampire.

    Mais il n’est pas venu, et puis, je l’ai rangé dans un coin de ma tête, entouré de toutes ses nouvelles informations. Je les ai noyés, préférant ne pas y penser. Je sais que je vais devenir folle si jamais je les laisse prendre possession de mon esprit. J’ai trop de choses à penser, et si peu de courage pour les affronter. Je suis faible face à la réalité, elle m’effraie tellement que je la range dans un coin, en attendant mieux, attendant que quelqu’un me secoue pour me dire, qu’il est temps. Que je dois y faire face parce que je n’ai plus le choix. Je crois que c’est ça, j’attends que quelqu’un vienne me dire qu’il est trop tard pour réfléchir à quoi  que ce soit, et que je suis obligé de.

    Je ne me reconnais plus du tout.

    L’Inconnu me sort de mes pensées lorsqu’il fait un pas vers moi, instinctivement, je me fige, tout mon corps se crispe, il se prépare à recevoir un coup, un geste que je ne devrais pas avoir à supporter.

    Voyant ma réaction, l’homme s’immobilise, et fait raisonner son étrange voix, celle venue d’outre-tombe, cet écho.

     

         –  Je ne compte pas te faire de mal aujourd’hui.

     

    Aujourd’hui, il a bien dit qu’il ne me ferait pas de mal aujourd’hui ? Est-ce qu’il insinue que demain je risque d’avoir la gorge tranchée ?

    Je fronce les sourcils en croisant le regard du visiteur par mégarde, je note que l’homme en question a les yeux qui… changent de couleurs ? C’est incroyable, et je pense même rêver. Pourtant, je le fixe, et le gris laisse place au bleu. 

    Putain, à qui ai-je encore affaire !

     

         –  Comment êtes-vous entré ? je finis par demander.

     

    Mon Inconnu lève les yeux au ciel en soupirant, comme si j’avais dit la pire des insultes le concernant. Comme s’il était trop bien pour ce genre de question.

    L’individu me répond avec une lassitude dans la voix, il me fait comprendre qu’il est bien au-dessus de tout.

    Encore un qui possède un égaux surdimensionné.

     

         –  Pitié, ne m’insulte pas. Ce n’est pas dix vampires armés, et gros comme des taureaux qui vont m’effrayer moi.

     

    L’homme s’avance un peu plus, son visage s’éclaire lorsqu’il passe sous la lumière pour poser son lourd « manteau » sur le canapé. Je le dévisage sans honte, il a un air de déjà vu, ce visage me rappelle quelqu’un d’autre. Ses traits sont plus marqués, plus anciens, davantage démoniaques. Il exulte le danger, la crainte. Et ce regard bleu qui croise le mien pour me sourire me fait tout de suite comprendre.

    Oh non, c’est loin d’être un inconnu.

     

         –  Mais vous n’en avais pas marre de tous débarquer chez moi ! La comme ça, d’entrer dans ma vie sans prévenir, c’est une manie des hommes Creaving ou quoi ! Vous entrez chez les gens comme ça ? Sans vous présenter à l’avance ! Ce n’est pas parce que vous êtes je ne sais qui qu’il faut se croire tout permis ! Vous n’avez pas à débarquer ainsi, et rependre votre venin !

     

    L’étranger recommence son manège à lever les yeux au ciel. Je crois que je dois l’amuser. Il s’assoit sur le canapé, croise ses jambes tout en jouant avec l’espèce de canne qu’il tient dans sa paume. Il me répond d’un ton las, mais…amusé de mon excès de colère.

     

         –  Je ne suis pas un Creaving.

     

    Ah bon ? Et moi, je suis la reine d’Angleterre.

    Je décide de faire comme lui, de prendre cet air hautain, celui qui montre à l’autre que ses réactions nous agacent. Si quelques mois auparavant, rencontrer la personne qui m’a aidé dans ma quête de la vérité aurait été une « joie », aujourd’hui, je le déteste plus qu’autre chose. Car l’individu qui se tient en face de moi m’a dupé, il s’est servi de moi, et m’a gratifié d’une aide censurée.

     

         –  Oh très bien, Monsieur l’Inconnu, présentez-vous ! Puisque vous n’êtes pas un énième frangin à mon compagnon…qui êtes-vous alors ?

     

    L’homme assis sur mon canapé s’arrête de jouer avec sa canne, il lève sa tête dans ma direction, son regard n’est plus gris, il est marron à présent. Mais j’y sens la noirceur derrière. Il perd toute trace d’amusement, et laisse place à un sérieux presque inquiétant.

    Je sens tout mon être se raidir, mes mains tremblent toujours, et mon cœur bat vite.

     

         –  Tu m’as reconnu Faith.

     

    Sa voix est étrangement calme.

     

         –  Oui j’ai bien compris que c’était vous mon correspondant, mais ça ne me donne pas de réponse sur votre identité…

     

    Un courant d’air froid vient caresser ma peau, les yeux rivés sur mon visiteur, je sens la pièce se refroidir, elle devient angoissante, terrifiante. Je me sens comme ensorceler, tant par la peur que par l’apaisement. Mais ce froid n’a le gout que d’une chose surtout : l’étrange sentiment de fin.

    L’individu se lève du canapé, son regard se plonge dans le mien et vire au rouge sang. Sa voix a repris cet écho lointain.

     

         –  Je suis le souffle froid qui vient caresser le visage de chaque individu vivant lorsque ce dernier bascule dans les abimes que nous offre la fin d’une vie. Je suis le regard mal à l’aise que l’on porte sur l’avenir. Je suis la dernière personne que l’on croise lorsque tout s’arrête, je suis la dernière présence, le dernier soutien, les derniers mots. Je partage tout ce qui est en rapport avec le néant. La noirceur de mon être ne me permet pas de posséder une âme, j’ai traversé les siècles, rependus des maladies, je me suis délecté devant l’anéantissement de l’Homme. Et j’ai aimé faire partie de leur chute. Tu ne vois toujours pas qui je suis ?

     

    Un fou, un homme qui est rentré chez moi, qui m’effraie.

    J’ai peur, je ne le cache pas. J’aimerais cesser d’avoir peur, mais il  me rappelle cette visite à l’appartement, ce soir-là, où j’ai tout appris et que ma vie a basculé dans cette merde noire qu’est la vérité.

    Sans m’en rendre compte, je recule d’un pas, comme si un mètre de plus allait m’éloigner de ce danger vivant.

     

         –  J’ai une tête à jouer aux devinettes ce soir, je murmure, la voix tremblante.

     

    L’inconnu se met à rire, mais pas parce que la situation lui parait drôle, je pense que mon comportement l’amuse, tout autant qu’il l’énerve.

    La façon dont il me répond me fait me raidir contre l’embrasure de la porte du salon. Tant son changement d’expression me surprend.

     

         –  J’ai une tête à perdre mon temps ce soir ?! Je te pensais plus maligne Faith, avec beaucoup plus de jugeote et aimant bien sûr les défis. Tu as aimé le marché que tu as passé avec ton mari si je ne me trompe !

     

    Quel culot ! Je n’ai pas eu le choix ! C’est bien trop facile de m’envoyer cette remarque en pleine figure, j’ignorais ce qu’il me cachait, jamais je n’aurais pensé à CETTE bombe !

    Je le pointe du doigt, un sentiment amer m’envahit.

     

         –  Je pense en payer suffisamment le prix aujourd’hui, je pense non ?! je rétorque d’une voix sèche, mais toujours maladroite.

     

         –  Tu n’es pas la seule à en payer le prix, tu es égoïste. Tu ne vois que toi.

     

    Je rêve ! C’est moi l’égoïste ? Une égoïste aurait déjà foutu le camp quelques part. Je ne serais pas resté  et pourtant, je suis toujours là ! Dans ce monde qui part en couille !

    Je prends mon courage à deux, mains, et romps les derniers mètres qui nous séparent, l’inconnu et moi. Je viens me planter devant cet homme qui mesure au moins trois têtes de plus que moi. J’en ai assez d’être la pauvre humaine qui se terrorise en voyant des vampires mâles qui tentent de s’imposer avec leur force de caractère et leur croc ! J’en ai ma claque qu’on se permette de venir juger ma vie, mes choix.

     

         –  Qui est l’égoïste dans toute cette histoire ? L’espèce de connard qui a décrété que cette prophétie allait exister, ou la pauvre conne sur qui c’est tombé ! Je me le demande !

     

    L’espèce de chose en face de moi, qui n’est ni un vampire, ni un humain, ou sinon un vampire avec des yeux bioniques, me regarde de haut, il tente de m’intimider. Je puise en moi, énormément de courage pour ne pas craquer, parce que je n’ai aucun doute sur les capacités de celui qui se tient à mes côtés. Je suis certaine qu’en un seul mouvement, il pourrait écourter ma vie de quelques années.

     

         –  Tu sais qui, je suis je suis Faith ?!

     

    Ça sonne comme une menace.

     

         –  Oui qui êtes-vous ! Présentez-vous ! C’est la moindre des choses ! Mais bordel vous n’êtes pas humain, vous êtes…

     

         –  L’espèce de connard qui a décrété que cette prophétie allait exister. Je suis la Mort Faith (il me tend une main) enchantée d’être un égoïste et de rencontrer la pauvre conne sur qui c’est tombé.

     

     

    Amheliie