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Vampires et Rock Stars & Co - Page 61

  • Perso : Chapitre 2

     

     

     

    Chapitre 2

     


    Tous à un début... c'est juste qu'on ne sait pas  quand viendra la fin

     

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    Le début de quelques choses ? Non, le début de rien du tout. Pour moi, ce n'était rien. Une réaction banale, un effet secondaire à ce que j'ai pu éprouver avant. C'est normal pour une femme d'éprouver... Non, non, je ne dirais pas le mot attirance, rien ne m'attire. Enfin... pas exactement. Je sais reconnaître la beauté chez quelqu'un ou quelques choses... mais je ne l'avouerai pas.

    Je suis assise confortablement dans mon fauteuil. Les pieds poser sur le dossier de devant et j'avale un à un les pop-corn vidant presque toute la boîte avant que le film commence.

    Je ne calcule pas ma meilleure amie à mes côtés, elle est trop occupée à rouler des patins à son nouveau « mec ».

    Je sors mon téléphone portable et j'enfouis mes écouteurs dans mes oreilles pour me noyait dans les notes de musique.

    Je ferme les yeux et je me laisse bercer par les paroles de U2. Oui, pour une adolescente de mon âge, les musiques électro ce n'est pas trop mon truc.

    C'est le frottement contre ma jambe, et la pression sur mon bras qui me font sortir de mon sommeil superficiel.

    J'ouvre les yeux, prête à bondir et à foudroyer du regard celui ou celle qui vient de me déranger.

    -Tu n'avais pas remarqué que le film venait de commencer ?

    Cette voix...

    Je me ravise en voyant Benjamin assis à côté de moi. La salle est plongée dans le noire et sur l'écran défile des publicités.

    Il est penché vers moi. Le sourire aux lèvres, mais bordel qu'est-ce qu'il fout à côté de moi ?

    -Non...

    Je retire mes écouteurs. Et les ranges ainsi que mon téléphone.

    -Qu'est ce que tu fais là ?

    Je me retourne vers lui. Il est con ou quoi ? Je peux lui retourner la question

    -Et toi ?

    Benjamin éclate de rire, les gens autour de nous, nous font signe de nous taire. Bordel, mais qu'est ce qu'ils peuvent être con tous ! C'est bon, le film n'a pas encore commencé, au lieu nous avons encore droit au pub spéciale coca-cola. Elle aussi, on la connaît par cœur ! Jamais on ne change de refrain ?

    Benjamin, lui, se met à l'aise, il fait comme moi, ses longues jambes viennent s'appuyer sur le dossier devant lui. Je l'entends soupirait... Attends, je rêve ou il compte rester là ?

    Je soupire à mon tour. Il n'en est pas question !

    -Qu'est ce que tu fous là ? Je répète

    Il se retourne vers moi, son sourire ne le quitte pas. Comment peut on sans cesse sourire ? Il n'attrape pas mal à la  mâchoire à force ? Comment fait il ? Il ignore que la vie est légèrement... triste ? Que sourire ne sert à rien ? Pff, je ne comprends vraiment plus les gens. Il l'énerve avec son sourire, Bad boy. Il est beau, il le sais, il fait son « mannequin » là, à sourire... Argh il m'énerve.

    Benjamin se penche vers moi. Je sens son souffle sur mon oreille.

    -Je suis ici comme toi, j'accompagne un copain pour son rencart, et je vais regarder un film cinématographiquement pourrie.

    Ah putain sa voix !!

    Là, il ne répond pas à ma question. Je veux savoir, ce qu'il fous LA ! ICI !! A COTE DE MOI !

    -Non, je m'en tape de la raison de ta venue, je veux simplement savoir ce que tu glande ici ?! Là, à côté de moi ? Ton ancienne place ne te plaisait pas ?

    Je me renfrogne. Les pubs laissent place au générique du début du film. Je pense que mon nouveau voisin va se taire. J'espère, je l'espère vraiment.

    - Je n'avais pas envie de rester tout seul là-bas

    Pardon ? Je me retiens de m'étouffer. C'est une blague ? Je me tourne vers lui, pour lui faire face, sa gueule d'ange ne m'effraie pas.

    -Donc tu t'es dit que c'était mieux de venir me faire chier ?

    -Mais non, bien sur que non, je ne te fais pas chier ! Toi aussi tu t'ennuies à mourir et tu te demandes pourquoi tu as accepté de venir aujourd'hui hein ?

    Hum... très perspicace ce jeune homme ! Je ne lui répond pas, ça lui ferais trop plaisir... Je n'ai pas envie de lui accorder, pas à lui, pas à ce Benjamin, pas à ce bad boy aux yeux ravageur et au sourire mannequin.

    -Non.

    -Bien sût que si.

    -Mais puisque je te dis non !

    -Mademoiselle taisez vous !

    Je me retourne  pour faire face à la femme qui me dit de me taire. D'accord, je le reconnais, ce n'est pas polie de parler au cinéma mais franchement, là, je n'en ai rien à faire !

    -QUOI ? C'est bon ! Votre film on sait tous comment il va finir, si on a lu le bouquin ! La nénette va finir avec le héros voilà ! Ne venait pas me faire chier OK !

    ***

    -C'est un cinéma pas un salon de thé !

    L'agent de la sécurité ferme les portes derrière nous. Je dévisage Benjamin à mes côtés qui lui, est en pleine crise de fou rire. Parce que lui ça l'amuse ? Moi pas ! Jamais je ne me suis fait virer d'un cinéma ! JAMAIS ! Et grâce à lui et son besoin de combler son ennuie, j'ai pété ma crise et on nous a virer.

    -Ça te fait rire ?! Je lance froidement.

    Benjamin hoche la tête. Ça n'a pas l'air de le déranger lui. Peut être qu'il a été mal élever, mais ce n'est pas mon cas.

    -Pourquoi pas toi ?

    -Non.

    Le vent s'écrase contre mon visage. J'ai des frissons et je vais bientôt avoir froid. Je ferme ma veste et ajuste mon écharpe noire en laine autour de mon cou. Je réfléchis à ce que je peux faire à présent. Rester ici et attendre la fin du film à me geler ou rentrer chez moi ? Ambre ne m'en voudra pas si je m'en vais, elle le comprendra étant donner les circonstances. J'ai une bonne raison.

    Justement, mon psy me répète sans cesse qu'il ne faut pas que je mette cette raison en excuse, sinon, jamais je ne m'en sortirai.

    Benjamin  remue sans cesse. Lui aussi doit sentir le froid glacial de la brise du bord de mer. Mais quelle idée j'ai eu d'aller au cinéma un mois de mars !

    -Bon...

    Je me retiens de soupirer de joie. Enfin il va s'en aller ! Je ne vais pas le retenir.

    -Tu t'en vas ? Je demande-t-elle

    -Pourquoi, tu aimerais que je parte ?

    Il se met devant moi pour me faire face. Il est plus grand que moi, au moins deux têtes de plus. Il est baraqué, il doit faire de la musculation lui aussi... Son corps me barre la route, et je commence à paniquer. Je regarde autour de moi. Le soleil va se coucher, et peu de personnes sont présente dans les alentours. Je baisse les yeux, je ne veux pas le regarder, je n'en ai pas la force. C'est trop me demander.

    -Tu ne regardes jamais personne dans les yeux quand on te parle ?

    -Tu n'en vaut pas la peine.

    Benjamin s'esclaffe de rire. Je ne trouve rien de drôle dans ce que je viens de dire. Il me pointe du doigt, amusé.

    -Tu me plaît bien Mel. Ton côté, rebelle me plaît énormément.

    -Moi pas. Et arrête de dire ça merde ! Tu ne me connais pas !

    -Non, c'est vrai je ne te connais pas, mais j'aimerais bien...

    Je prends mon courage à deux mains et j'affronte son regard. Ma psy serait content de moi. Je viens de réaliser un sacré pas en avant. Je cache ma peur, celle qui me bouffe de l'intérieur. Qu'est ce que je fous là ?! Qu'est ce qui m'a pris de dire oui ?!!

    -Je n'ai pas envie de te connaître moi, ton numéro de charme ne marche pas ! Tu fais le beau gosse, le mec sur de lui, qui a de l'humour, mais au fond, tu dois être un raté comme les autres. Tu donnes une impression sur de toi, mais tu n'es qu'un gros connard. Maintenant je vais me casser, merci d'avoir pourris ma journée !

    Je le pousse, mais il ne bouge pas. Je n'ai pas un petit gabarie. Bien au contraire. Je ne fais pas du 38, mais un bon 42. Mon corps ne fait pas concurrence avec un fil de fer. J'ai fait, plus jeune, du sport à haute dose. J'ai de la force. Du moins, un minimum. Et ma hargne et ma colère me donnent de l'adrénaline.

    -Putain l'humour tu ne connais pas !

    -Non, laisse moi passer maintenant !

    Benjamin me saisit par le bras et je me fige. Je ferme les yeux.

    Calme toi, calme toi, ne hurle pas, ne dit rien. Il ne va rien te faire, prie pour qu'il ne te fasse rien...

    -Je plaisantais juste... Oh Mel je riais... regarde moi s'il te plat.

    -Non, lâche moi, fou moi la paix, je ne te connais pas, tu m'énerves, je vais rentrer chez moi et taché de t'oublier.

    Il me relâche et je soupire de soulagement. Il s'écarte un peu. Trop peu à mon goût.

    -T'as froid ? D'accord ne me répond pas !

    Je ne lui réponds pas et je remarque que je claque des dents, je tremble... Mon cœur bat à tout rompre. Je n'ai pas froid, ce n'est pas ça qui me met dans cet état c'est...

    LA PEUR. La peur d'être touché par quelqu'un de plus fort que moi. Sa présence m'effraie il est....

    Non, je ne dois pas y penser. Je dois vivre avec et recommencer à vivre normalement...

    Oublie cette peur qui te ronge, car elle, elle ne t'oubliera pas.

    Je regarde Benjamin, il a l'air blessait. J'éprouve soudainement un sentiment de regrets.

    -Benjamin...

    -Ben.. mes amis m'appelle Ben.

    -Je ne suis pas ton ami.

    -Tu pourrais le devenir.

    -Benjamin...

    -Ben.

    Je soupire, mais ce qu'il peut être chiant. Je l'entends rire et je vois qu'il n'est pas rancunier.

    -Tu boudes souvent ?

    -Non, juste pour te faire chier vu que d'après toi, je ne sais faire que ça.

    Je retire ce que je viens de dire, c'est un rancunier. Je commence à grelotter pour de bons. La nuit est tombée, et je commence vraiment à avoir froid.

    -Sa te dit d'aller prendre un café ? Je connais un bar pas très loin. Le gérant est super sympa. C'est un habitueé de la Côte. Il pourrait te raconter des tas de scandales sur la Côte d'Azur ! Et puis... la vue est superbe !

    Aie... on y vient. Benjamin à voulut sympathiser, maintenant un café. Après une chambre d'hôtel et les jambes en l'air ? Euh... non merci.

    -Je...

    -La tu cherches une excuse potable pour me dire non.

    -Non...

    -Allez si, avoue le, je t'énerve, et ça en seulement une heure. Je suis fort quand même ?

    Je souris. Une première depuis longtemps. Certes, il m'énerve, mais son côté, rieur, me plaît beaucoup. Et son sourire...

    -J'arrive quand même à te faire sourire ! Et ben, je n'ai pas tout perdu aujourd'hui, plaisante Benjamin.

    -Non...

    -Bon, c'est toujours non pour ce café ?

    -Navrée mais...

    Benjamin lève les mains en signe de défense, en souriant.

    -D'accord, je vais tach
    er de comprendre... mais donne moi ton numéro au moins.

    -Ben... je ne peux pas.

    -Ne me dis pas que tu n'as pas de téléphone ! Seigneur non ! Ce n'est pas possible !

    -Non... j'en ai un, mais je ne te le donnerai pas.

    -Pourquoi ?

    -Parce que.

    Il soupire à son tour. Et oui, navré d'être moi. D'être chiante et de ne rien supporter. Je ne peux pas lui faire confiance, je ne le connais pas. Il n'est rien pour moi. Il est bien gentil, mais je ne file pas mon numéro à un inconnu.

    -J'obtiendrai ton numéro, tu sais.

    -Tu n'as pas intérêt.

    -Et pourquoi ?

    -Parce que.

    -T'est chiante avec tes « parce que ». Et si je te dis que j'ai envie de te revoir ?

    -Tant mieux pour toi.

    -Non, mais t'a pas compris que je voulais te revoir. Là tu es censé me dire « moi aussi »

    -A plus Benjamin.

    C'est bon les longues conversation sans fin ne m'intéresse pas. Je le contourne et je marche en direction de l'arrêt de bus.

    Je me sens soulager, je suis loin désormais de tout danger. C'est un danger pour moi. Cette homme... c'est...

    -Qu'est ce qu'on t'a fait pour que tu deviennes comme ça ?

    Avait il sut ? Ce jour-là ? L'avait il deviné sans que j'ai à le dire ? Étais-ce écrit à l'encre noire sur mon front. La tare que j'étais devenue... Le mot que je suis, que je serais à jamais. Je ne le saurais pas. Comme je n'ai jamais sut, pourquoi ce jour là, c'était moi et pas une autre. Pourquoi il avait voulutde tout ça ? Moi qui n'étais rien, rien de plus qu'une personne sale et froide. J'ai été froide et ça, tout le long. Jamais je n'avais crois
    é quelqu'un d'aussi drôle. L'humour figeait sur son visage, comme la colère sur le mien. Je n'avais rien pour lui, je ne voulais rien. Encore moins le connaître, je ne m'en sentais pas la force. Je voulais continuais à paraître ce que je m'efforçais de montrer à la Terre entière. Une personne froide, et sans cœur. Lui qui affichait un sourire constant sur ses lèvres... je ne le connaissais pas et pourtant lui, il paraissait me connaître. !

     

     

     

     

     

    Amheliie 

     

  • Perso : Prologue & Chapitre 1

     

    Coucou !!! Comme promis  cette semaine, une nouvelle histoire, (le début ^^)  en l'absence des chapitres de VRS 2. Bonne lecture ;)

     

    Amheliie

     

     

     

     

     

     

    Prologue

     

     

     

    Rien n'a changer, mais pourtant tout est différent.

     




    Je ne sais pas ce qui m'a réveillé cette nuit-là, mais le sommeil m'avait quitter depuis bien longtemps quand je me décide à descendre de ma chambre pour gagner les bords de la plage.

    Alors que mes pieds touchent le sable encore chaud. Le soleil tape ses derniers temps. J'entends le bruit des vagues, et je cherche déjà une raison à tout cela.

    Le poids des remords aurait- il gagner du terrain ? La boite dans lesquelles j'avais fait en sorte que tout soit verrouiller dedans s'était- elle miraculeusement ouverte ? Ou est-ce cette nuit de mi- juillet où la canicule nous envahissez ? La chaleur de l'été serait une très bonne excuse pour ma disparition tardive.

    Les jeunes de mon âge (j'ai quand même dix-neuf ans) sont censées s'entendre dans leur lit peu de temps avant de rejoindre les bras de ce bon cher et vieil ami Morphée. Ma mère me dit souvent, que nous, les adolescents, (même si depuis le temps, je n'en suis plus vraiment une, le fil du temps, moi non plus ne m'a pas oublié) le besoin de dormir est tellement important, (d'après son magazine de mode) et ceci, dut aux hormones, mais bon, je passe sur le côté biologie, la science et tout le tra la la, non merci, que les insomnies sont rare. Mis à part les geeks, mais ça aussi, c'est une autre histoire.

    Apparemment, je contredis tout ses bla bla de bonnes femmes, je ne suis pas une geek et pourtant, ce soir je ne dors pas.

    Je referme autour de mon corps mon petit gilet, je sens le vent à travers mon grand T-shirt et mon caleçon. La brise et chaude, mais elle m'arrache quand même des frissons. Et puis, il vaut mieux que j'évite d'attraper la crève. Je me pose dans le sable, et mon regard se perd à l'horizon.

    Cette nuit, la lune est basse. Son reflet rond baignerait presque dans l'eau noire. Je serais presque tenté d'aller la rejoindre, histoire de me changer les idées. Mais je reste bloquer sur le mouvement des vagues qui la déforme. Je suis spéciale pour aimer ça. Aimer un paysage qu'on ne pourra pas prendre en photo, que seuls nos yeux sont permis de voir. Quoi de plus beau qu'une nuit chaude d'été, le ciel dégagé, parsemé d'étoiles... Il m'en faut peu depuis tout cela. J'apprécie la moindre petite chose que m'offre la vie, je ne suis plus difficile...

    A qui la faute ? La mienne ? La sienne ? La notre ? Le destin ? Ou moi qui ne pouvais simplement pas... Qu'est- ce qui a fait que nous en sommes arrivés là lui et moi ?

    C'était mal de vouloir connaître tout ce que j'ai connus ? Mal d'avoir profiter d'un moment de la vie... Mal d'avoir voulut être avec lui... Ou mal d'avoir voulut le rejeter... ou même plus simplement, mal d'avoir voulut éviter tous ça, pour le protéger, lui de moi.

    Plus j'y repense, même si je ne devrais pas, plus je me dis, que tout ceci devait se terminer comme ça. Il n'y a que dans les contes de fée qui finissent par un happy end et ect... De toute façon, ma vie n'est pas un happy end, loin de là. La vraie vie, malheureusement pour moi, ne sort pas de belles histoires...

    Et je souris, malgré tout, car au plus profond de mon être, je me dis, que ça valait le coup, que notre histoire, fait partie des belles histoires.

    Faisait partie des belles histoires...

    J'ai tout gâché, je le sais, même si j'essaie de toutes mes forces de dire et de penser le contraire, je sais que tout est de ma faute.

    Souvent quand mon esprit divague et que mes souvenirs s'évadent, j'ai l'impression que je revis chaque instants, comme si rien ne s'était encore passé. Je revois toutes les images, comme un film au cinéma. J'ai tellement l'impression que la fin n'était que pour demain...

    Et pourtant, ce soir ça ne fait qu'un an.

    Qu'un an que j'ai quitté ce qui pourrait être une résistance, ma résistance, notre résistance.

    Un an que nos chemins se sont quitté, un an que nos vies se sont séparées, et pourtant...

    J'entends encore le son de sa voix, je sens encore sa chaleur et le poids de son regard. Et pourtant, il n'est plus là...

    Et je sais que c'est de ma faute.

    Mon cœur se sert en y pensant, comme à chaque fois. On s'y habitue à la douleur après quelque temps, il faut juste le laisser passer. Il devient ensuite un compagnon fidèle. Un habitué. On apprend à vivre avec, et on oublie ce que c'était avant.

    On s'habitue aux pincements, aux monter de larmes quand un objet, une chanson, une phrase nous le rappel. On apprend aussi à chercher un coin dans sa tête et à l'y enfermer. On apprend juste à trouver des solutions pour s'aider à vivre mieux, et supporter la chose plus facilement...

    Des histoires d'adolescents... de jeunes adultes... Je souris, à nouveau en entendant la phrase de ma mère... Si tu le dis maman, si tu le dis... Pense ce que tu veux, à ce qui t'aide le mieux. Ce qui te fait le moins honte.

    Si le faite de tout me mettre sur le dos te soulage, je suis prête à l'accepter, je l'ai accepté venant de sa part... J'accepte tout maintenant.

    Mais si tu savais comme elles sont belles les histoires d'adolescents... J'ai mis du temps à m'en rendre compte, peut être étais-je trop énervé contre-lui. Contre-moi, contre tout. Mais comment gérer une histoire quand on a peine 18 ans ? C'est impossible... Dans mon cas, c'était impossible...

    Je me laisse glisser dans le sable, j'adore ça. La chaleur qui m'enveloppe me rappelle tellement ses bras. On crée tous un manque à quelqu'un. En tout cas, il me manque-moi.

    Je ne apitoie pas sur mon sort, jamais je ne ferais ça, je constate, j'y repense. Je sais ce que me réserve l'avenir maintenant, chaque année, une « insomnie », et chaque années, un nouveau film de nos souvenirs...  du moins pour les prochaines années qui me restent à vivre.

    Ai-je été égoiste? Ou est-ce bien lui ? Sommes-nous tous les deux responsables de la fin de notre histoire... A qui est-ce la faute ? La mienne, je n'ai pas de doute à ce sujet.

    Et combien de temps dure, ce que nombreuse de personnes peuvent appeler un chagrin d'amour ? Mettrais-je longtemps à oublier tout ça, ou devrais-je continuais à vivre que ça ? Qui a dit que vivre la boule au ventre, et la colère était quelques choses de tolérable ? Aimer et souffrir vont ensemble ? Nous ne pouvons pas avoir l'un sans l'autre apparemment...

    Comment je peux dormir avec toutes ses pensées dans ma tête. Ce n'est tout bonnement pas possible. Encore une chose que je me prive pour lui, par sa faute... Je soupire, j'en arrive encore, même après un an d'absence, à lui en vouloir, ou peut être que c'est à moi-même que j'en veux. C'est certainement ça... 'est à moi même que j'en veux. La stupidité me gagne... M'a-t'elle vraiment quitter en fin de compte ? Voila que je deviens aigri. A qui la faute ?

    Je ferme les yeux, et je me laisse porter par le son des vagues, quelques minutes me suffisent pour m'énerver. Contre-lui, contre tout. De toute façon, je suis énervé contre la terre entière, il n'y a pas une seconde où je ne suis pas énervé contre quelqu'un ou même quelques choses... A qui la faute ? C'est drôle comme un petit rien peu nous changer...

    IL n'était pas un petit rien...

    Il était tout.

    Et pourtant, alors que je crie haut et fort que je n'attends plus rien, venant de lui ou bien venant des autres... j'attends, et j'espère.

    Au bout du compte, je ne sais pas qui de nous deux à gagner dans notre jeu.





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    Chapitre 1

     

     

    Nous ne faisons pas de nouvelles rencontre

    par accident, elles sont destinées

    à croiser notre chemin pour une raison

     

    J' étais tombé amoureuse de lui ou du simple faite de l'amour ? C'est venu petit à petit... En fait, je ne sais pas. L'idée même de pouvoir aimé un jour, à cette époque me paraissait bien loin. L'amour pour moi n'était qu'un rêve de petite fille, rien de magique, rien d'extraordinaire... Rien. Pour moi, l'amour ce n'était rien. Un sentiment pour les faibles. Un acte par besoin, les hormones, la vie, le faite que c'est un pas que nous devons tous franchir un jour où l'autre... Un passage. Une nouvelle étape, rien d'important et certainement pas important pour moi. Un accident, une perte de contrôle, un acte commis par des consentants comme par des fous.

    Voila à quoi ce résumé l'amour dans mon cas. A rien.

    En ces temps là. Je ne me respecter pas. On ne m'avais pas respecté, pourquoi j'aurais crut normal de le faire pour moi ? Au final, je m'étais habitué à être comme ça, et je ne changerais pas. L'amure que je m'étais construite me convenait parfaitement.

    Elle conviendrait à n'importe qui dans mon cas. C'est un côté rassurant, attendrissant. Un côté qui ne rassure que moi... Mais qui effraie les autres et c'est tant mieux pour ça.

    J'ai sur moi, chaque jour, des regards lourds. Comme si que tout le monde ignorait le pourquoi de tout ça. Sauf qu'ils savent tous, et qu'ils se taisent dans le silence, c'est mal. Mal d'en parler. Donc l'ignorance est préférable quand on aborde notre cas.

    Qu'il ignore comme moi, je peux l'ignorer, je me fiche de tout ça désormais. Je me fous de tout à vrai dire. Et encore plus du regard des autres... ou même de moi. Surtout après...

    J'enfile mes lunettes de soleil sur mon nez. Même si les regards vont persistais, je pourrais faire semblant de ne plus les voir. Malgré mon sérieux problème de manfoutisme, je remarque que pour une journée de mai, le temps est plutôt agréable, et j'apprécierai presque que ma meilleure amie m'est sortie de mon lit aussi tôt.

    Je fixe l'horizon de la mer sur le ponton. Elle ne change pas au fils des saisons. Bastien, lui dirait le contraire, il est du genre à croire au changement.

    « Tout change, les gens changent, la nature change et un jour tu changeras aussi » répète il sans cesse.

    Donc d'après mon meilleur ami, tout changerait. Si je pars dans son sens, même Ambre devrait changer... Comme d'habitude, elle est en retard, à force, je devrais commencer à être habitué.

    Sauf que je n'ai pas de patience, du moins, je n'en ai plus. Pourquoi en avoir avec les autres quand on en a pas pour soit ?

    A qui la faute ?!

    Je ferme ma veste noire, j'ai du mal à supporter la légère brise. Je suis du genre frileuse... et j'ai froid, et cela ne va pas s'arranger. Puis, apparemment, il faudrait que je « prenne » soin de moi m'a t 'on dit ! Foutaise ! Qu'est ce que je m'en moque de moi !

    Je suis aussi le genre de fille qui ne se prend pas la tête avec les fringues. Je lève les yeux au ciel quand j'aperçois, ce que je pourrais appeler de fille à papa devant l'entrée du cinéma. Lieu, dans lequel, j'ai aussi, rendez-vous avec ma meilleure amie et... Je ne sais pas qui est l'heureux élu cette fois ci...

    Misère, elle m'aura tout fait...

    Je dévisage à travers mes verres foncés, les deux traînés qui font de même avec moi. Elles ont un problème ? Parce que moi, je peux facilement le réglé !!

    Je détourne le regard, je dois arrêter de m'énerver pour un rien. Je dois commencer à contrôler ma colère...

    Le monde entier n'y est pour rien dans cet événement... hein Mel ? Tu le sais en plus !

    Je dois apprendre à gérés. Telles sont les bases apparemment pour vivre avec... Je cherche à travers mes poches un paquet de chewing-gums, je suis une accrocs à cette merde mentholés. Toujours mieux, ça que la nicotine ou l'ectasie... ou les médocs...

    Je soupire, je n'ai rien sur moi et je ne cherche pas dans mon sac, je ne dois pas en avoir non plus. L'impatience me gagne. Bordel, c'est compliquer d'être à l'heure !!

    -Mel !

    Je me retourne. Voilà enfin ! J'adresse mon plus beau sourire à ma meilleure amie, Ambre. Elle me sert dans ses bras et je tressaillis.

    -Désolé...

    Pas grave, pas grave... ce n'est qu'Ambre, elle t'a juste serré dans ses bras, amical, geste fraternel, c'est ta meilleure amie, elle a le droit, elle ne te fera pas de mal...

    Je me répète toutes ses phrases en boucles dans ma tête pour m'empêcher toute crise. Toutes celles que j'ai mises en place avec ma psychologue. Je dois apprendre à vivre avec. Avec le temps, ça passera... Je prends sur moi, et serre de nouveau ma meilleure amie dans mes bras, elle paraît soulagé. Depuis combien de temps, je ne lui est pas adressé un geste d'affection ? Depuis que je suis sortie de ce que ma psy appelait dépression.

    -Je suis contente que tu sois venu Mel

    -Je n'avais pas le choix non ? Je tente de plaisanter

    Ambre me souris, elle passe son temps à sourire... comme moi à une époque.

    -Pas tellement.

    Ambre me libère la vue  et je cherche son prochain prétendant. Je m'attends au pire... le mois dernier, c'était un grand blond aux yeux verts.. sportifs,un corps d'athlète.. Et le cuit de moineau qui va avec. Son mot préféré ? Moi moi et encore moi. Encore un qui devait avoir les chevilles aussi grosses que des balles de tennis.

    Et le mois d'avant ? Un étranger, venant de... je ne sais plus où.. Il parlait sans arrêt de notre pays... des moyens de pouvoir y vivre définitivement... un escroc...

    Alors ce mois ci... j'aurais peut-être droit à un drap queen ? Ou bien à un gay refoulé ? Ambre à le chic pour se les dénicher !

    -Mel, je te présente David....

    D'accord. Je retire mes lunettes de soleil pour mieux l'examiner. Je sais, c'est bizarre. Rencart avec sa meilleure amie quand elle même avait un rencart avec son rencart... louche les amies ?

    Non, bienveillante et super protectrice... J'aime ma folle autant que l'homme de ma vie. Donc, comme dit le dicton sur les cartes postales qu'on reçoit des vétérinaires, on les aime on les protège. J'aime, je protège.

    Ambre, je l'a « protège » moins que mon meilleur ami. Je l'a laisse faire ses propres erreurs, comme elle m'a laissé faire les miennes. Depuis le temps qu'on se connaît, si on devait faire les comptes, celle qui en a le plus fait c'est bien la grande brune super bien foutue de dix neuf ans qu'est ma meilleure amie.

    Revenons à ce David. Le mec de base... je dirais même...

    Putain...

    Encore un sportif ! Ses baskets Nike le prouvent. Bordel, il ne connaît pas Adidas ? Ou Puma ? Gros c****, c'est à cause de gens comme ça que le marché français coule... Vouloir toujours des marques étrangères...

    Son T-shirt avec le logo d'une équipe de football le prouve...

    Joueur en plus... Traduction, je devrais me taper des matchs... Pas que je n'aime pas ça... j'aimais ça avant. Maintenant, trop de monde, trop de bruit... trop de tout... tous sauf du rassurant pour moi.

    David doit avoir au grand maximum vingt ans. Je mettrais ma main à couper qu'il deviendra l'un des futurs plan... Q de la longue liste d'Ambre. C'est un grand brun aux cheveux châtains. Ses yeux... je fronce les sourcils pour observer leur couleur, marron, voir noir, je ne vois pas très bien.

    Dans l'ensemble, c'est un bel homme, faudrait attendre de voir quand il ouvrira la bouche pour voir si'il confirme le proverbe soit beau et tais toi.

    -Et voici Benjamin

    Ambre se penche à mon oreille et je sens le coup foireux arriver.

    -Il est beau hein ? Ça ne te dérange pas qu'ils se joignent à nous ?

    Je serre les dents, j'ai compris ce qu'elle veut... Je lance un regard digne d'une mitrailleuse vers sa direction. Combien de fois, je devrais lui dire que je ne veux pas d'homme dans ma vie. OK, j'ai dix neuf ans, je dois « m'amuser » mais je n'en ai pas forcément envie... non, surtout, je ne veux pas d'un mec sans mes basques... L'amour pas pour moi.

    J'observe attentivement le meilleur ami du gigoto qui se fringue en marque. Lui aussi sportif, plutôt très bien et... Je me fige quand je vois ses yeux... il est...

    -Beau ? Mais je te le laisse... il n'est pas forcément content de se taper le rôle de la chandelle...

    -Alors tu t'es dit que c'était mieux on... Amb !

    Ambre me saisit le bras et m'entraîne quelques mètres plus loin.

    -Mel...

    -Non, je ne sortirai pas avec !

    Ma voix est tranchante, nous avons déjà eu cette conversation. PAS DE MEC !! DU MOINS RIEN DE SERIEUX...

    -Je n'aime pas te savoir bloquer sur cette situation...

    -Je n'aime pas forcément non plus...

    Je sens une lueur brillait chez elle... Non ma grande, non c'est non !! Si demain je dois avoir un « mec » se sera juste pour m'amuser et pour le sexe. Point barre.

    -Alors change et profite

    -Profiter oui, m'engager non !

    J'entends Ambre soupirait... Je sais, je suis désespérante !

    -Je m'avoue vaincu...

    Très bien, elle craque de plus en plus facilement ! Tant mieux !

    -Et puis, on est venu pour toi, pas pour moi, alors...

    Je saisis son poignet et nous repartons en direction des deux garçons. Son David à sorti une cloque qu'il fume...

    Sale faible, fumer, c'est pour les faibles...

    -Je suis d'accord avec toi

    Je sursaute. Hein ? Je crois que j'ai parlé à voix haute

    Benjamin est à côté de moi. Je suis près de lui et je me sens... mal. Je ne laisse presque aucun homme qui me soit inconnu m'approchait. Sinon, je le vis mal et je me sens mal... comme là...

    Je respire et tente de calmer mon cœur qui fait une embardé.

    -Enchanté Mel... ?

    Je remarque qu'il me tend la main... Ah je suis censé la saisir...

    Recommence à avoir des contacts physiques avec des personnes du sexe opposés au tien... je les déteste tous !

    Je soupirais presque en repensant aux mots de mon psy. J'ai des contacts avec les hommes... des contacts... pas ceux qu'il espérait lui...

    Je lui serre sa main et je ressens toute sa force.

    -Mélissa

    -Très jolie

    Je ne lui réponds pas, la première était une forme de politesse, là...

    -Bon on y va ?

    Ambre part se coller à son nouveau futur plan cul et moi... je lance un rapide coup d'œil à Benjamin, il m'observe et je n'aime pas ça...

    Pourtant, je me surprends à apprécier son regard au fur à mesure de mes pas...

    J'ai le cœur qui bat toujours la chamade quand nous arrivons à l'entrée du cinéma.

    Je crains d'être aussi proche d'un homme qui met inconnue... mais pourtant...

    Pourtant ce léger contact m'a suffi à éveiller quelques choses en moi. Un quelque chose dont j'ignore la définition. Ou que je cherche tout simplement à ignorait...

     Amheliie

  • Vacances !

    Coucou tout le monde !

     

    Cela ne vous a pas echappé, c'est l'étè et les vacances scolaires, enfin ! Je pars donc pour quinze jours (au moins) en vacances, il n'y auras donc pas de chap T et Sonny, ni Prends moi, ni Jared durant mes vacances.

    Am reste donc si elle est motivée (mais oui !) elle vous livrera quelques chaps et sa nouvelle histoire qui est juste genial et dont j'attend la suite avec impatience !

    Je vous dis a dans quinze jours en super forme aprés cette pause bien merité

    Voilà on vous souhaite de bonnes vacances, amusez vous bien et profitez !

     

    bonnes-vacances.jpg

     

     

    Amhéliie, Maryrhage