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Hello !! Après une petite pause, le tome 2 de l'ange "sort" enfin sur le blog. J'espère que ce début d'histoire vous plaira. La suite ne devrait pas tarder ^^
Bizz et bonne lecture
AM
On peut tout fuir, sauf sa conscience.*
Prendre la fuite, partir loin. De tout, chercher une solution. Chercher des réponses aux questions qu'on peut se poser.
Ca fait deux semaines que j'ai embarqué Rayne dans ce périple. Deux semaines que ma liste ne me répond plus. Et autant de temps qu'un sentiment dès plus étranges m'accompagne.
Je sais seulement que nous ne sommes pas en sécurité, et je n'arrive pas à savoir la raison de cette certitude.
Je la sens mal...
-Saryal qu'est-ce que tu fous !
Je sors de mes pensées pour me rabattre sur le bon côté de la voie, c'est fou comme je suis distrait ses derniers temps. D'une part, nos problèmes à tous les deux, Rayne qui à un contrat à son cul, moi qui risque ma peau et mes ailes...avec en plus, un petit séjour éternel dans les flammes de l'enfer pour avoir trahit mon boss...pour une femme.
-Rien.
-Si tu es distrait, ça fait deux fois en une heure que tu risques de nous tuer.
-T'en fais pas, si ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre.
Rayne soupire.Ouep, en deux semaines, rien ne s'est arranger entre nous. Je n'espérais pas un revirement de situation nous concernant. Je lui en veux, elle m'en veut pour une raison que j'ignore. Je la traine de force à l'autre bout du pays pour trouver quelque chose qu'elle refuse de me dire, putain se serait tellement plus simple si elle ouvrait son bec.
-Tu es insupportable.
Mes mains se crispent sur le volant, comme c'est amusant de voir à quel point elle sait se décrire avec talent !
-Je te retourne le compliment.
Elle me foudroie du regard, et ses petits yeux rouges deviennent plus foncés.Olala c'est que mademoiselle est en colère.
-Arrête-toi.
Je secoue la tête, allez une fois de plus des menaces, encore et encore. La seule qu'elle a tenue, c'est bien celle de me quitter quand au reste..
-Non.
-Si bon sang si ! Je ne peux plus rester dans cette putain de bagnole avec toi. DEUX semaines qu'on roule vers le fin fond du pays à la recherche de rien du tout. T'attends quoi ? Que je te parle ? Tu peux toujours te le mettre au cul Saryal ! Par contre toi..
De la colère, toujours de la colère. À force, et au bout de quinze jours, je suis de nouveau habituer à ses crises. Ma petite démone avec son caractère bien trempés.. Ses changements d'humeurs comme une femme enceinte... La réalité me frappe de pleins fouets. Et je sens que ça va l'emmerder.
-T'as eu tes règles ?
Rayne ouvre grand la bouche, l'air choqué. Avant j'adorais la mettre dans un état pareil. L'énerver en la taquinant pour mieux me faire pardonner. Maintenant, j'y trouve un plaisir fou à la choquer. C'est ça ou reprendre notre conversation, sur le pourquoi elle s'est barrée, et franchement, je ne suis pas d'humeur à supporter ça.
Parfois, il vaut mieux rester dans le silence, en continuant de se demander pourquoi, que d'apprendre la vérité et d'être à nouveau blesser.
-Franchement, Saryal, en deux ans t'a pété un câble, même quand nous étions ensemble, tu ne me posais pas ce genre de questions.
-Ouais, mais... Excuse moi, avant on était ensemble, coucher avec toi, te faire un gosse ne m'aurait poser aucun problème, aujourd'hui...vu que tu n'es plus rien, te foutre en cloque me poserait un gros soucis.
J'ai oublié en deux ans toutes les nanas que j'ai sautées, leur visage, leur corps, le plaisir que j'ai pris avec elle... Simplement parce qu'à chaque fois, je ne voyais que Rayne, et nos moments d'intimités. En ce moment, depuis qu'elle est de retour dans ma vie, je n'arrête pas de penser à ce corps que j'ai possédé il y a seulement 14 jours, trois heures, et dix minutes.
-J'AI BIENMESREGLESBOUFFON !
-Et ça se voit !
Rayne se penche vers moi, et m'offre une série de coups de poing dans l'épaule. Putain, j'espère qu'elle ressent exactement la même chose que moi en ce moment. Cette haine et cette rage envers l'autre...
-Sale con ! Mon dieu, je te déteste ! J'aurais du te dire...
-Je suis soulagé si tu savais ! Devoir te coltiner dans ma vie durant 18 ans m'aurait... Franchement énerver. Je ne pourrais accepter de me mélanger avec une sale démone aux airs de MileyCirus ! Je lâche méchamment.
Il serait temps que je postule pour un rôle au cinéma. Avec Rayne, je deviens le pire des menteurs et comédien. C'est elle qui me met dans cet état.
Je fixe la route, elle est déserte, et la nuit est bien avancée. Cela doit faire un moment que je n'ai pas aperçu une ville. On est loin de New-York...
Rayne et moi restons dans le silence, tentons de calmer nos forts caractères. C'était comme ça avant, elle et moi, chaud.
-Ou est ce qu'on va ?
Le soupir de Rayne m'amuse, elle ne veut rien me raconter sur son passé. Sur les derniers événements qui auraient pu être suspects. Mais rien, elle se mure dans le silence... Alors, je fais de même. On verra lesquels de nous deux, craquera le premier.
-Tu verras.
-Réponds moi !
-Non.
-Comment j'ai fait pour être avec toi !
Je souris. Très bonne question, j'aimerais bien qu'elle y réponde.je me la suis poser durant tous ce temps moi aussi.
-Je veux bien te répondre si tu me réponds avant.
-Non.
-Alors, va te faire voir et prend ton mal en patience.
Rayne soupire, je fais de même, bonjours la virée en voiture ! N'importe qui aimerait passer un super moment, plaisant, amusant, rire, et profiter des paysages nocturne des fins fonds de l'Amérique. Au lieu de ça...je n'ai que moi et ma conscience qui me tient compagnie. Je pourrais avoir une amante, ou amie, mais que dal, Rayne refuserait de passer l'éponge durant le temps où nous serons ensemble.
-Bon...
Je me tais, elle va craquer...et je souris.
-Tu me promets de me dire ou on va ?
-Pourquoi ?
Je lui jette un coup d'œil, elle m'observe l'air inquiet.Oula, il se passe quelques choses, je sens...
-Non c'est que...
-T'as peur de quoi ? Que je ne tienne pas parole ?
Moi au moins je l'ai tenue...
Rayne baisse les yeux.
-Tu es un ange de la mort, j'ai vécu avec toi durant un moment..je connais tes instincts de chasseurs...ils prennent parfois le devant sur ce que tu désires.
Je fronce les sourcils, je crois qu'il faut qu'on parle de ça calmement.
-Mais qu'est-ce que...
Je me gare sur le bas-côté. Coupe le moteur, détache ma ceinture pour lui faire face. Ma main saisit la sienne. Elle sursaute.
-Rayne, je me connais moi aussi, et...si tu penses une seconde que je vais t'amener aux griffes de Satan pour subir le châtiment qu'un crime mérite...tu te trompes, si tu es innocente, jamais je te t'infligerai ce sort...
-Et si je ne le suis pas ?
Mon cœur se sert. Est-ce qu'elle l'est ? Est-ce qu'elle est coupable ?
-L'es-tu ?
Rayne s'essuie les yeux, quelques larmes roulent sur ses joues, c'est fou à quel point elle est changeante. Et c'est fou à quel point je redoute une réponse. Ce serait terrible pour moi de devoir la tuer...
-Hey ça va aller...
Je l'attire à moi, j'adore la voir aussi sensible et vulnérable. Même si je préfère la voir crier.
-Je n'ai rien fait Saryal, rien, je te le promets...
-D'accord d'accord.
Mais quelques choses c'est produit pour que nous en arrivions la.
-Tu me diras plus tard ?
Elle hoche la tête. Je la serre contre moi, le temps qu'elle se calme. Elle se redresse, s'essuie les yeux, et me sourit tristement.
-Ou vas-t-on alors ?
Je souris. C'est fou, comme à chaque fois, elle arrive à me faire perdre, sur tous les stades. Je pensais obtenir des réponses, la faire marcher avec le lieu où nous nous rendons...etvoila qu'elle trouve encore le moyen de me faire cracher le morceau avec ses beaux yeux.
-Tu devais être là ce matin, je fais comment avec les Japonais ? Tu sais parfaitement qu’être à l’heure est primordial pour eux !
Ian soupira au téléphone tout en se massant les tempes. Il trainait une méchante gueule de bois. Alors un Stan qui hurle au combiné ne faisait rien pour l’arranger
-Ian, tu m’écoutes au moins !?
-Bien sûr que je t’écoute, la terre entière doit t’écouter. Je te paye pour quoi dis-moi ? À part pour me hurler dessus. Il me semble que c’est ton rôle de gérer quand je ne suis pas là, débrouille-toi avec les Chinois, je serai là ce soir
-Japonais, répondit Stan en grognant son mécontentement
-C’est ce que j’ai dit
Un silence s’installa entre eux et Ian allait raccrocher quand Stan reprit d’une voix plus calme
-Ian, je comprends que la perte de ta tante, dont j’ignorais l’existence, te perturbe mais là j’avoue que te voir quitter le bureau plus d’une semaine c’est assez flippant.
Ian inspira, sa tête tournait, le bruit de l’aspirine qui se dissout lui donnait la nausée. Il était dans un sale état et ça n’avait rien à voir avec la mort de Théresa.
-Je serai là ce soir dit-il avant de raccrocher.
Il se massa les tempes en appuyant ses coudes sur le bureau qui grinça le faisant grimacer. Il n’aurait jamais dû boire autant, mais la soirée d’hier lui en avait donné toutes les raisons de le faire, sauf que maintenant il se retrouvait avec une foutue migraine. Sa seule consolation est l’état dans lequel devait se trouver de Julia ce matin. Ian espérait qu’elle avait pris conscience que rien n’était terminé entre eux. Ce qu’il voulait, mis à part jouer avec la meilleure des adversaires, c’est lui faire comprendre que son crétin de fiancé n’était pas pour elle. Pour qu’elle l’ait laissé la toucher comme il l’avait fait c’est qu’il ne devait pas compter tant que ça. Ian sourit, fier de lui, de sa petite victoire sur la jeune femme, mais au prix d’un bel effort de sa part pour s’éloigner d’elle.
La porte s’ouvrit et Ian, pas d’humeur à voir Magda, s’écria :
-J’ai dit de ne pas me déranger ! Bordel, quels mots n’avez-vous pas compris ?
Il ne releva pas la tête. Il n’en avait pas besoin, il sentait sa présence rien qu’à la chaleur que son corps dégageait près de lui.
-Qu’est ce que tu fais là ? dit-elle
Ian eu un petit sourire en relevant la tête vers Julia. Elle avait les yeux gonflés et rougis, ses cheveux attaché à la va-vite et son visage n’inspiraient en rien la plénitude. Elle fulminait et son petit nez recouvert de taches de rousseur se fronçait joliment. Ian avait toujours aimé la voir énervée. Libre comme elle l’avait toujours été, Julia ne se souciait pas de qui il y avait autour d’elle pour régler ses comptes quand elle était dans cet état. Ce qui l’amusa. Il fit signe a Magda, qui s’impatientait à la porte, de sortir et se recala dans son fauteuil en souriant à Julia.
-Il me semble que je suis chez moi
Julia se redressa et croisa les bras sur sa poitrine. Il la détailla du regard, son corps qu’il avait à nouveau touché hier. Ses yeux glissèrent sur les jambes de la jeune femme, elle portait un jean mais la chaleur qu’il avait sentie hier ne le quittait pas.
-Ian…tu sais très bien ce que je veux dire, tu ne devais pas être là.
-Oui mais j’y suis et puisque tu bosses pour moi, nous allons être amenés à nous revoir.
Il prit son aspirine et l’enfila d’un trait alors que Julia était sur le point de s’arracher les cheveux devant lui.
-On va mettre les choses au clair Ian, bosser pour toi n’inclue pas le sexe et encore moins que tu foutes ma vie en l’air.
Il la regarda en levant un sourcil
-Tu as raison, on va mette les choses au clair
Il se leva et se posta devant elle, Ian sentait sa colère, elle était palpable comme une aura sombre autour d’elle.
-Il me semble que quand mes doigts étaient au fond de toi tu étais plus que consentante
La main de Julia partit si vite que Ian n’eut le temps de rien voir avant qu’elle ne vienne frapper sa joue violemment Il resta un moment à la regarder dans les yeux, la colère laissant place à l’incrédulité. Julia n’était pas violente et Ian comprit qu’elle n’était pas énervée contre lui mais contre elle-même d’avoir cédé si facilement et surtout pour Zac. Il accusa le coup. Dans sa tête, déjà bien amochée par la beuverie qu’il s’était offerte en rentrant, la résonance de la gifle se répercuta comme des milliers d’échos. Il avait voulu oublier le corps de Julia, offert, chaud, tentant, terriblement disposé à accueillir le sien. S’il avait été aveuglé par la colère de la voir traîner son fiancé avec elle, qu’elle le nargue dans cette robe qu’il avait arrachée la veille de son départ, une fois qu’il avait senti Julia sous ses doigts, la colère avait laissé place au désir.
Le téléphone d’Ian sonna et Julia sursauta, comme si elle reprenait conscience de la réalité. Ian se dirigea vers son bureau pour le saisir.
-Fais ce que tu as à faire, je ne te gênerai pas
-Ian…, son ton était plaintif ce qui l’énerva
-Fais ton boulot, c’est tout ce que je te demande
Ian pris son téléphone et le serra dans sa main le temps que Julia sorte du bureau puis, de rage, il le jeta contre le mur. Bordel, elle avait le don de le mettre dans tous ses états à ne pas savoir sur quel pied danser. Il acceptait le fait qu'il l'ait poussée à bout mais il en avait eu besoin pour s'affirmer, montrer que c'était lui qui tenait les rennes, qu'il pouvait à tout moment faire d'elle ce qu'il voulait. Ian passa une main dans ses cheveux en s'affalant sur le canapé qui grinça sous son poids. Tous ces meubles commençaient a vraiment l'énerver tous à émettre des sons à chaque mouvement. Ian s'allongea lasse de cette nuit et ce début de matinée pimenté par Julia encore une fois. Il la voulait, la désirait. Hier, son corps offert l'avait tellement tenté. Ian savait qu'il ne repartirait pas d'ici sans avoir encore gouté au corps de la jeune femme, qu'elle l'assume ou pas.
***
Ian sursauta, réveillé par des bruits de pas sur le parquet grinçant. Il ouvrit un instant les yeux pour voir Julia se faufiler à travers la pièce un mètre à la main. Il s'assit et son dos protesta, le canapé n'était pas des plus confortables avec ses ressort qui lui avait martyrisé le dos.
-Oh désolée, je ne voulais pas te réveiller.
Ian passa une main dans ses cheveux avant de regarder Julia qui fuyait son regard puis sa montre, il avait quand même un avion à prendre dans l'après-midi.
-Ce n'est rien
Il se leva et alla prendre un café dans la cuisine déserte avant de revenir dans son bureau et de regarder Julia travailler. Il s'assit sur le fauteuil grinçant, avalant une gorgée du liquide amer et chaud. Julia, en face de lui, se démenait avec son mètre pour mesurer le mur de ses doigts tremblants. Il eut un petit sourire face à ce corps tendu et cette agitation qui gagnait la jeune femme. Il s'installa confortablement pour profiter du spectacle de son cul moulé dans un jean qui le faisait déjà bandé en l'imaginant sous ses mains.
-Tu ne peux pas revenir au bout de dix ans et tout briser sur ton passage, Ian. Les choses ont changé je ne suis plus cette fille que tu as connue, il y a quelqu'un dans ma vie, quelqu'un que j'aime et tu n'as pas le droit de détruire ça.
Ian suspendit son geste alors qu'il allait boire une gorgée de café, Julia avait enfin décidé de parler, même si elle regardait le mur, c'était déjà ça. Il se leva doucement et s'avança derrière elle si prés qu'il sentait l'odeur de ses cheveux.
-Julia, il n'a jamais été question de jouer selon tes règles
-Je ne veux pas jouer Ian, j'ai trop a perdre
Ian sourit malgré lui. Oh si elle allait jouer avec lui, il le savait et elle aussi, c'était trop tentant autant que l'envie qu'elle lui inspirait et qu'elle éprouvait aussi vis- à-vis de Ian. Julia avait changé, fini la jeune fille intrépide qui aurait accepté n'importe quel défi. Maintenant elle était casée avec ce con d'Emerson et se croyait heureuse. Ian savait qu'elle se trompait, jamais elle ne connaitrait des orgasmes de la même intensité que ceux qu'il lui procurait. Il savait pertinemment que Zac ne devait être que douceur et tendresse quand Julia avait besoin de force et de brutalité pour prendre son pied.
-Ne vois pas les choses sous cet angle Julia, pense à tout ce que tu pourrais gagner.
Julia baissa la tête et Ian se pencha vers elle, les mains dans les poches serrant les poings afin de ne pas la toucher, et inspira son parfum.
-Il n'y a rien à gagner à part une partie de baise, c'est maigre en comparaison des pertes que ça engendrera
Ian frôla la nuque de Julia de ses lèvres et la jeune femme frémit.
-Pourquoi avoir accepté alors ?
-Je pensais pouvoir me maitriser, pouvoir te rendre dingue et te faire payer ton départ il y a dix ans. De toute évidence j'ai moins d'entrainement que toi à ce petit jeu.
Ian mit sa main sur la taille de Julia et la plaqua contre lui, ses fesses rebondies sur son sexe dur qui mourrait d'envie de s'y enfouir.
-Tu me rends dingue Julia, lui chuchota-t-il à l'oreille alors que son bassin se frottait contre elle, tu m'as toujours rendu dingue depuis cette première fois.
Julia soupira en posant sa main sur la sienne
-Tu te souviens Julia de cette première fois ? Celle où tu m'as donné ton corps, ici, dans cette maison, dans ma chambre ? Moi je m'en souviens parfaitement, c'est la première chose à laquelle j'ai pensée quand je suis entré dans cette chambre, à toi nue, allongée sur mon lit, tes mains caressant ton corps...
Ian rentrait de trois heures à la bibliothèque et ne voulait qu’une chose : s’affaler sur son lit pour dormir. La maison était déserte comme d’habitude, Theresa devait être occupée à l’extérieur. Il grimpa les quelques marches qui le séparaient de son lit et arrivé devant sa porte entrebâillée il entendit des gémissements féminins. Il fronça les sourcils pour chercher dans ses souvenirs de la veille. Il était à peu près certain de ne pas avoir laissé de fille dans son lit il et ouvrit la porte. La chambre baignée dans une douce lumière due à la petite lampe de bureau qui diffusait un éclairage léger. Mais même dans le noir il n’aurait pu louper la forme sous ses draps et les cheveux roux de Julia qui s’étalaient sur son oreiller. Ian lui sourit et s’avança, les yeux de la jeune femme brillaient d’une lueur qu’il connaissait bien et ses gémissements ne laissaient pas de doute quant à ce qu’elle faisait sous les draps.
Ian inspira, il se rendit compte que son cœur battait si fort que sa poitrine lui faisait mal, il avait surtout l’impression de rêver à vrai dire. Un magnifique rêve où Julia était enfin dans son lit, prête à l’accueillir en elle. Six mois qu’il persévérait dans cette voie, et pour l’instant il devait admettre qu’elle était très forte pour le pousser à bout autant qu’il l’était pour la rendre folle. Ian s’assit sur le bord du lit et regarda Julia, il leva la main pour baisser le drap et la voir mais suspendit son geste pour regarder son visage. Elle était magnifique, ses joues empourprées, ses lèvres brillantes et ses yeux, il mourait d’envie de les voir quand elle jouirait. Ian baissa le drap doucement, il révéla d’abord ses seins pales aux tétons roses et tendus qui n’attendaient que sa bouche et ses caresses. Puis son ventre plat, son joli nombril et sa taille fine. Enfin plus bas, ses hanches, sa toison rousse où sa main s’activait. Il entendit gémir la jeune femme quand son regard se posa sur son sexe. ça l’excitait de savoir qu’il la regardait. Ian bandait déjà comme un dingue depuis six mois à chaque fois qu’elle s’approchait de lui, le tentait, le touchait mais ce n’était rien en comparaison avec ce soir.
Elle était divine et sensuelle, tout son corps appelait au plaisir de la chair et Ian n’attendait que ça. Mais la voir comme ça se donner du plaisir dans son lit, pour lui, lui en procurait aussi. Ian abaissa le drap sur les jambes de Julia en les caressant, il sentit la jeune femme frémir sous ses caresses et un sourire naquit sur ses lèvres. Julia avait une jambe relevée. Elle les écarta encore pour qu’Ian puisse bien voir ce qu’elle faisait. Ses doigts caressaient son clitoris. Le jeune homme inspira difficilement, le spectacle était si tentant que ça devenait une pure torture de la regarder faire. Elle glissa deux doigts en elle et Ian émit un grondement sourd quand elle gémit de plus belle. Ses doigts allaient et venaient en elle sans le quitter des yeux. Son dos se cambra sous ses caresses faisant ressortir ses seins, Ian dut se contenir pour ne pas la toucher par ce qu’il savait que c’était ce qu’elle voulait, qu’il la regarde à s’en bruler les rétines. Les doigts de Julia ressortirent de son corps luisant .Dieu qu’elle devait être mouillée et prête pour lui. Elle les glissa le long de son ventre, entre ses seins tout en ne lâchant pas le regard envieux de Ian. Ses doigts continuèrent leur parcours sur son cou puis sur ses lèvres. Elle s’arrêta, le cœur d’Ian et son caleçon battaient à l’unisson attendant de voir ses doigts franchir ses lèvres mais Julia était joueuse. Aussi, elle se redressa, ses longs cheveux coulèrent sur ses épaules et son dos, elle offrit à Ian un sourire de tentatrice qu’il adorait.
Ses doigts se levèrent sur la bouche de Ian, elle caressa ses lèvres, il sentit son odeur épicée et terriblement tentante, il entrouvrit les lèvres pour les lécher mais elle se déroba.
-Julia…
Sa voix était rauque de désir. Il la voulait tellement. Julia le regarda intensément avec toujours cette chaleur dans ses yeux bleus glace mais il y avait autre chose aussi, cette chose qu’il ne comprit que trop tard, la veille de son départ. Ian leva une main tremblante, son corps devenait la parfaite représentation de ses pensées et désirs, il prit la main de Julia et lécha ses doigts à la faire gémir. Leurs yeux ne se lâchaient plus alors qu’il la goutait, délicieuse et douce.
Julia retira ses doigts et embrassa Ian, il l’avait déjà embrassée mais ce soir avait un goût de nouveau, elle savait, il savait, que tout changerait, que le jeu prendrait d’autres proportions qu’un semblant d’attirance, c’était bien plus. Rien que leurs langues qui entraient en contact démontraient l’intensité de leur envie de l’autre. Julia entreprit de déshabiller Ian doucement découvrant son corps, enfin les partis qu’elle n’avait pas eu encore le plaisir de toucher, leur bouche continuaient de s’embrasser, les gémissements remplissaient la pièce et Ian savait que sa patience avait atteint sa limite quand Julia lui dit
-Prends moi, Ian
C’était tout ce qu’il voulait, il remit la jeune femme allongée sur le lit et gouta son corps. Ses seins qui l’attiraient depuis le début. Il les lécha, mordilla, caressa à n’en plus finir, poussant Julia encore plus loin dans son envie qu’il la comble. Il descendit encore plus bas sur son ventre, passa sa langue dans son nombril, gouta sa peau la faisant rougir sous ses baisers et encore plus bas. Entre ses cuisses dans ses replis les plus intimes, sa langue erra sur son clitoris gonflé, puis en elle lapant ce nectar divin qu’il avait gouté sur ses doigts. Elle ne tenait plus en place, ses hanches s’élevaient à la rencontre de la bouche de Ian. Julia tira sur ses épaules pour qu’il vienne au-dessus d’elle et la prenne, ce qui le fit sourire. Elle était tout aussi insatiable que lui.
Son sexe tendu à l’extrême se pressa contre l’entrée du corps de Julia. Il allait s’enfoncer en elle quand elle l’arrêta
-Ian, après ça c’est toi et moi, personne d’autre
Ian regarda Julia, il s’appuya sur ses avants bras autour du visage de la jeune femme, était-il prêt à renoncer à toutes les autres pour elle ? La question ne fit que traverser sa tête. C’était évident, avec elle, son corps, ses envies et son désir, rien d’autre ne faisait le poids, il n’avait rien à sacrifier, avec elle il avait tout ce qu’il lui fallait. Il avait attendu ce moment, six mois qu’il regardait Julia, la touchait, qu’il voyait son corps, l’imaginait, fantasmait sur cette première fois où il pourrait enfin la sentir et la posséder. Ian n’avait jamais eu envie d’une femme comme il avait envie d’elle, elle l’obsédait. Les autres n’étaient qu’un moyen de lui montrer ce qu’elle perdait mais c’était Julia qu’il voulait. Il ne répondit pas et s’enfonça doucement dans son corps, sa façon de lui signifier qu’il en était de même pour lui. Il poussa plus loin en elle la prenant totalement. Julia soutint son regard en gémissant, c’était son plus bel exploit, ce corps parfait lui appartenait à présent et Dieu qu’il y était bien, en elle, si douce et humide. Julia était parfaite. Son corps se moulait au sien l’accueillant si bien, Ian ressortis pour mieux entrer alors que Julia se cambrait sous lui, ses seins vinrent se frotter contre son torse et il captura ses lèvres en même temps qu’il intensifia ses coups de reins. Julia s’accrocha à ses épaules, ses jambes s’enroulèrent autour de la taille de Ian, les cris de la jeune femme étouffés par ses baisers étaient comme du carburant pour son désir de la voir jouir, de la combler de plaisir autant qu’elle lui en donnait. Ian s’accrocha aux hanches de Julia et poussa en elle si fort qu’il la sentit prête à jouir. Ses muscles commençaient à se contracter autour de lui quand il se retira. Julia haletait et l’attira en elle, Ian perdit toute notion, le temps, le lieu, seule une constante demeurait : Julia. Son corps, lui en elle et ses coups de reins toujours plus forts qui la transportaient vers le septième ciel. Il la vit jouir, ses yeux bleus devinrent sombres et le voile s’intensifia tout autour quand ses mains vinrent s’ancrer à ses épaules alors que son corps l’enserrait, elle était magnifique, abandonnée heureuse et comblé il n’en fallut pas plus à Ian que la satisfaction de voir Julia comblée pour jouir au fond d’elle et remplir son corps de son essence d’homme.
Le dernier chapitre du tome 1 de Confession d'un Ange de la Mort. Une petite pause, et la suite reviens bientôt. D'ici la un petit nouveau (plusieurs peut être ^^) devraient pointé le bout de leurs nez.
Bizz et merci d'être toujours aussi fidèle.
Amheliie&Maryrhage.
Je coince Rayne contre le mur de la loge, ses mains tirant mes cheveux, mes lèvres embrassent les siennes avec violence.
Deux ans sans elle, sans pouvoir la toucher. C'était tellement tentant, je ne pouvais y résister.
Je me glisse entre ses jambes, qu'elle m'ouvre sans réfléchir sinon, jamais je n'aurais pu le faire.
Ma langue caresse l'entrée de sa bouche, j'en veux plus, si on ne doit échanger qu'un seul baiser, autant en profiter pleinement, et s'il y a plus, mon psy pourra y gagner questions son compte quand j'augmenterai mes rendez-vous.
Je regretterai après, d'avoir était un faible, d'avoir succomber à la tentation, d'avoir souhaiter plus.
C'est comme avant, je pensais avoir oublié l'odeur de sa peau, le goût de ses lèvres, mais non, un seul contact et me voilà repartit dans ce périple infernal. Plus rien ne me fait réfléchir, je n'obéis qu'à mes désirs et ce n'est pas bon.
Je ne me souviens pas à cet instant, quand ma main remonte le long de sa jambe dénudé, pour atteindre mon endroit rêver, de l'avoir haie, détester, après l'avoir aimée et désiré éperdument, j'aurais voulu lui faire mal autant qu'elle m'en avait fait. Je me le répétais sans cesse cela quand j'ai commencé ma thérapie, que si un jour, je la renvoyais, plus jamais je ne la toucherais, plus jamais elle ne me connaîtrait comme la personne qu'elle avait... Aimer ?
J'ai toujours mis un doute sur ses sentiments, parce que quand on aime, normalement, on ne part pas.Rayne est partie, c'est qu'elle ne devait pas m'aimer autant que moi, j'ai pu l'aimer.
-Ce n'était que pour ça.
Je frotte mon érection contre son intimité, pour lui faire comprendre ce que je veux lui dire. Les mots me manqueraient, ou reflèteraient trop ce que je pense d'elle.
-Saryal...
Elle n'a que mon prénom en bouche, c'est épuisant. Au moins qu'elle le crie durant l'orgasme que cela me réjouisse d'une certaine façon.
J'aimerais entendre plus qu'un prénom, j'aimerais entendre des mots, des explications, qu'elle n'est toujours pas prête à me donner.
-Ce n'était que pour ça, le cul ? Tu ne recherchais que ça ? Comme toutes les autres de ton espèce....
Le sexe est une de leur particularité, à Rayne, et au membre de son espèce. Leur appétit est grand, et leur besoin d'être combler est une satisfaction masculine très importante.
-Et toi Saryal ?
Je glisse ma main vers son short, le déboutonnant et baissant sa fermeture éclair. J'allais être égoïste, et vouloir d'elle ce que je désirais malgré ma haine : son corps. Vu que des réponses, je n'en aurais pas. Vu comment elle est avec moi...
Son souffle court caresser mon cou.
-Moi ? Il n'est pas question de moi là... Moi, je ne suis pas parti un matin sans un mot.
Son short tombe au sol, et ses yeux se lèvent vers moi, je la dévisage, très méchamment, j'en ai marre de son sale caractère de merde, sa façon de me montrer qu'elle ne me doit rien. Même pas une explication. Elle veut jouer à ça ? D'accord, je peux jouer. Mais elle va vite se rendre compte que je se suis plus le même. Pas de sentiments, pas d'attachement, juste ce que je veux moi, et rien d'autre. Je trouve déjà qu'un sentiment de faiblesse m'envahisse durant cette retrouvaille. Là s'en est fini.
-Je n'ai rien à te dire.
-OK, c'était ta dernière chance.
-De quoi ?de te dire pourquoi je suis parti ou pourquoi je suis sur ta liste.
Je soupire, il faut que je mette un trait sur ce que je désire, je ne l'aurais pas de toute façon. Je sens mes yeux changer de couleur, ils reprennent leur bleu nuit. Je ne ressens plus rien en moi. Son comportement à mon égard me glace, elle ne fait aucun effort, j'ai l'impression, comme si son sort lui était égal. Sauf que pour moi, ce n'est pas mon cas. Mon côté ange de la mort ne peut accepter de tuer une vie si elle est innocente. Je trouverais la vérité, pour l'un, comme pour l'autre, avec ou sans son aide.
-J'en ai plus rien à foutre en faite Rayne.
Le choc de ma réaction se lit sur son visage. Elle ne s'attendait pas à m'entendre m'exprimer à son égard de cette façon ? Qu'elle si habitue.
-T'en a rien à foutre ? Qu'est-ce que tu fais la alors ?
Pas de sentiments, rien. Que de l'égoïsme comme elle.
-Je te veux, toi, ton corps, point barre.
Ma main passe sous l'élastique de son string, pour me dégager un accès à son intimité. Je rêverais de le déchirer pour calmer ma colère quelques secondes.
Mon regard se bloque, à sa vue presque nue, mon sexe répond à ses images contre mon jean, voulant sortir pour combler ce besoin.
Sexe. Besoin. Point barre.
-Tu fais l'égoïste ?
Je la prends dans mes bras pour la poser sur la table, où trônent un nécessaire de maquillage que j'envoie valser sur le sol.
-Comme toi. Et à partir de maintenant, ce sera comme ça.
Je la lâche quelques secondes pour retirer mon t-shirt, et baisser mon jean et caleçon. Pas de douceur, surtout que ma dernière expérience intime date de quelques mois.
Je gémis quand je libère mon érection.
Rayne me regarde, ses yeux sont noyer d'une sorte de désirs mêlés d'une certaine déception. Pourquoi ?
-OK.
Ses jambes passent autour de mes hanches, m'attirant à elle, me faisant gémir encore quand mon gland entre en contact avec sa chaude intimité.
Putain qu'est-ce que ça va être...
-T'attends quoi Saryal ?me provoque-t-elle
-Rien. C'est juste pour moi ce moment.
Je n'attends plus rien.
D'un coup de reins, j'entre dans son corps, fait pour moi. Sans douceur. Le son de son gémissement m'existe encore plus. Je reste quelques secondes, immobiles, en elle, ressentant chaque sensation.
Rayne essaie de remuer des hanches, je sais ce qu'elle aime, je sais ce qu'elle veut, et comment la rendre folle, et je n'ai pas envie de lui faire plaisir.
Mes mains la bloquent, ce sera à mon rythme, jusqu'à ce que moi, je prenne mon pied et pas elle. Je commence à allée et venir en elle. Gémissant dans son cou, un coup à le rapide, sans préliminaire ce n'est pas ce que je préfère, mais dans ce cas, ça calmera la situation
Nos souffles s'accélèrent, elle me laboure le dos. Emprisonner en elle, je sens le plaisir monter, et je plante mes crocs dans son épaule pour y déposer ma marque de protecteur.
Même en colère, je cherche à la protéger, et cela me déclenche une jouissance violente. Je perds le fil du temps, perdu dans cette béatitude, je me déverse en elle, sans retenue, remuant encore et encore. Ne pouvant m'arrêter, même lorsque Rayne me rejoint.
Comme toujours, comme avant, c'est possessif et pénétrant. Je me laisse aller contre elle, le temps de reprendre mes idées.
-Merci pour ce moment qui ne devait être qu'à toi.
Je sors de son corps en une seconde, dégouté qu'elle est jouie, parce qu'elle a toujours tout ce qu'elle veut.
-Tu m'énerves.
Je remets en place mon jean, elle fait pareil, le sourire aux lèvres, fières d'avoir encore gagner.
-Tu m'as mordu !
Rayne se regarde à travers la glace, touchant la marque de mes dents. Et ouais, t'es piégé ma cocotte.
-Ouais, et la, tu ne pourras pas me fuir maintenant.
Je la vois devenir rouge de colère comme ses cheveux. Là, je reprends le dessus.
-T'es un connard.
-Tu ne savais pas ?
-Si.
Elle se rhabille, et finis par me fixer.
-Qu'est-ce qui va m'arriver avec sa ? Tu ne m'as jamais mordu avant..
J'avais entrainé Rayne pour dissimuler ses sentiments, et ses pensées... Un entrainement tellement efficace que même moi, je n'arrive pas à dévier ses barrières.
-T'es prise au piège avec moi maintenant.
-T'es sérieux ?
-Oui.
Je m'approche d'elle, et caresse son visage.
-Je suis sur que t'as rien fait, tu ne veux rien me dire ?OK, je le découvrirai tout seul...
-Mais...
-Et toi, tu viens avec moi. On fuit, on va trouver ce qui s'est passé.
***
-Messire ?
Satan se tourna vers la personne qui venait d'entrer dans ses appartements, un roulé à la bouche, un verre de vin rouge sanguin dans l'autre main, le nez plonger dans un tas de papier, il fronça les sourcils à cette interruption.
-Quoi ?
La jeune femme tenait dans ses mains un plateau en argent, avec un smartphone poser au centre.
-Votre... Ami m'a apporter ceci.
Satan posa son roulé encore fumant sur la boîte crânienne de son prédécesseur, il s'en servait de cendrier, et montrait aux yeux de tous, le respect qu'il montrait à celui qu'il avait détrôné.
Saryal avait raison, celui-ci était un connard pas fini.
-Donnez-le-moi merde ! Ne restait pas planté là !
Elle accourut vers le bureau, manquant de glisser sur la peau de bête sur le sol, Satan soupira sous sa sois disant lenteur.
Il attrapa le téléphone portable, qu'il déverrouilla avec un mot de passe aussi petit que lui. Un seul message était visible dans la messagerie.
Saryal suivit. Il a retrouvé Rayne. Ne compte pas la tuer, ils se sont enfuis.
La vérité risque d'éclater. Agir ?
Satan serra l'IPhone. Il s'y attendait, d'un côté, il s'y réjouit, d'un autre beaucoup moins...
-Prévenez les Traqueurs. Qu'ils se lancent à leur poursuite.
La jeune femme hocha la tête, et partis en direction de la sortie. Le jeu allait commencer.Saryal, elle et lui. Que le meilleur gagne, et il leur souhaitait bon courage, car il avait un coup d'avance.
à suivre...
Amheliie
Confessions d'un Ange de la Mort Tome 1 : Retrouvailles est aussi sur Booknode :