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  • Extrait - Road (Romance M/M)

     

     

    Coucou tout le monde ! ^^
    Comme promis, voici un extrait ! Et un extrait olé olé ce soir ;) 
    On vous glisse un passage de notre futur M/M "Road" qui sortira en novembre.
    On espère que ça vous plaira ! ^^ N'hésitez pas à commenter ou à partager :) 
    La semaine prochaine on revient avec des publications plus assidues sur le blog (désolée on a été submergé par les relectures durant deux semaines c'était short ^^).
    Voili voulou ^^
    Bonne lecture
    Pleins de bisous :* 

    Am & Mary

     

     

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    (passage non corrigé) (scène de sexe explicite)

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    — OH BORDEL DE MERDE !

    Je serre les poings en vidant l’air accumulé dans mes poumons d’un seul coup. Des vagues de chaleurs intenses naissent dans mon corps. J’essaie de me redresser sur mes coudes pour admirer le spectacle. Et quel spectacle ! Travis s’active entre mes jambes, sa bouche emprisonne divinement bien ma queue. Sa langue vient me lécher de bas en haut, accompagnant les mouvements de sa main qui me masturbe avec une lenteur criminel.
    Bon sang, c’est bon, beaucoup trop bon pour mon cœur de pauvre homme fatigué par sa journée. Je ne vais pas tenir une éternité à ce petit jeu.
    Je le maudis lorsque sa langue vient titiller le bout de mo gland, je sens déjà son sourire satisfait de me la faire fermer. Qu’est-ce que je pourrais dire de toute façon, mis à part « continue » !
    Mes réactions ne manquent pas d’arriver au cerveau plus qu’intelligent de Travis, qui laisse courir sur son souffle chaud sur mon sexe sensible :

    — On fait moins le malin ?

    Sale con.
    Le paquet de nerf que je suis arrive à détendre son visage et à sourire, et tenter de le narguer en répondant sur le même ton :

    — Rappelle-moi de te rendre jaloux encore et encore… oh (je mords ma lèvre en gémissant)… sur CE PUTAIN DE TRAJET !

    Mes doigts viennent s’agripper aux cheveux bruns lorsqu’il reprend son manège. Mes jambes s’écartent d’elle-même lorsque mon chauffeur accentue cette langoureuse caresse. Il engloutit mon sexe sans préavis, et commence à me sucer de bon cœur. Travis ne me ménage pas, il m’emprisonne dans sa bouche humide et si accueillante, faisant déraper sa langue sur les parties les plus sensibles de mon anatomie, les taquinant toujours au bon moment. C’est dingue, j’en ai la tête qui tourne sous ces vagues intenses.
    Je me concentre sur la rationalisation pour ne pas jouir au fond de sa gorge tentatrice, sous ces caresses dignes des pires tortures pour un homme. Travis est le sexe incarné, un putain de bon coup qui vous baise sans se restreindre et aime vous poussez à bout. C’est ce qu’il est exactement en train de faire. Et malgré nos apparences, malgré ma tête de beau gosse voyou et de son apparence si banale mais incroyablement excitante, je ne m’oppose nullement à tout ça. Bien au contraire, j’en veux plus. J’en veux toujours plus. Parce que chaque petit bout qu’il me donne de lui, que ce soit dans un pieu ou ailleurs, est un bout que je n’ignorerais plus.
    Sa langue recommence à lécher le bout de ma queue comme on lècherait une glace Hagen Dasz, je tire sur ces cheveux, je vais craquer s’il ne s’arrête pas immédiatement.
    Tout ça c’est sa faute si je suis une boule de nerfs exciter comme jamais.
    Mon amant semble le comprendre et met fin brutalement à ce pur moment de délice. Je ne me retiens pas de grogner mon mécontentement, ce qui a l’air d’amusé mon chauffeur et son sourire « fier de lui ».
    Avant que je n’ai le temps de percuté ou de dire quoi que ce soit, Travis me retourne sur le ventre, et vient se glisser derrière moi. Je me redresse, lui présentant sans honte et sans gêne ce qui l’intéresse. Je sens sa bouche déposer une pluie de baisers le long de ma colonne vertébrale. J’entends à peine le bruit du bouchon de lubrifiant, et de l’emballage du préservatif qu’il déchire, je suis trop perdu dans les sensations que je ressens à cet instant. Le contact chaud de son corps contre le mien, l’excitation qui me tord le ventre et envoie des décharges de plaisir dans mon sexe qu’on a torturé de la meilleur façon qui soit.

    — Bordel…

    — C’est ce que je disais, tu fais moins le malin Mack.

    Ses doigts humides viennent se glisser en moi, la sensation est divine. Le sentir me préparer à le recevoir, sentir ces doigts aller et venir, préparant le terrain pour la suite. Le meilleur. Je ferme les yeux et savoure chaque putain de secondes que ce manège dure. Cette caresse intérieure qui ne manque pas d’alimenter un peu plus, le feu que Travis à fait naitre en moi. Rien à faire de paraitre pour un con qui n’a aucune résistance, ce n’est pas être une mauviette de se laisser aller avec un amant, bien au contraire, c’est un signe d’intelligence et je serais vraiment con d’essayer de le faire galérer pour m’avoir. Le résultat en vaut tellement la peine !
    Ma respiration devient saccadé lorsque trois de ses doigts m’empalent. Je remue moi-même des hanches pour obtenir plus. J’ai besoin de plus.

    — Qu’est-ce que t’attends ? Je lui lance en gémissant.

    Les doigts de Travis continuent leur manège, ma queue me ferait presque mal tant elle est au bord de l’explosion. Ce qui brule en moi est dingue et j’aurais presque envie d’hurler sur mon chauffeur pour qu’il assouvisse rapidement ce qui a déclencher dans tout mon être.

    — Je savoure la frustration que j’engendre chez toi.

    Salopard.
    Je crois que ça lui plait de me pousser à bout. Sauf qu’à cet instant, je n’ai plus une once de patience.

    — Putain, t’as plutôt intéressé à me prendre maintenant, sinon crois moi, je te fais vivre un enfer jusqu’à notre arrivée. Tu ne pourras plus entendre le son de ma voix tellement je t’aurais… Seigneur !

    Je m’apprête à continuer ma tirade d’invitation à me baiser dans l’urgence, lorsqu’il décide enfin à se manifester. Il place à l’entrée de mon corps, sa queue durcit par le désir. Ses mains se posent sur mes hanches relevées, lentement, mais sûrement, il me pénètre. Le plaisir est immédiat, comme si mon corps le reconnaissait, je le laisse prendre possession de moi sans résistance, appréciant ces sensations dingue, celles de la communion par le sexe avec une autre personne, ce moyen de ne faire qu’un avec elle. C’est le pied, de sentir l’individu qu’on désire et qui nous fait bander d’un simple regard bleu lumineux se mouvoir en nous avec une passion qui fait naitre au plus profond de vous, des sentiments bouleversant.
    Travis vient se perdre en moi, jusqu’à la garde, je sens derrière moi son corps tremblant.

    — Bordel à la dur Travis, ne te retient pas !

    Baise-moi une bonne fois pour toute et on en parle plus. Ai pitié de ce que tu as déclenché en moi !

    — Exigent ma parole !

    — C’est ta faute !

    — Tu ne vas pas te plaindre en plus, continue Travis, toujours amusé de m’énerver.

    Ce maudit connard ne bouge pas, je sens mon sexe palpité, et les muscles de mon corps se refermer sur l’érection de mon amant. Il a un sacré self contrôle sur lui. A sa place, je n’aurais pas pu m’imposer ça. Il se venge, de sa putain de jalousie. Le pire, c’est que j’adore ça.

    — BOUGE BORDEL ! je cris presque, frustré.

    Et il m’écoute enfin.

     

     

  • Wicked Game, Episode 3, Chapitre 4

    Ian lisait et relisait sans cesse les mêmes mots mais pour lui cela aurait pu être écrit en cyrillique que ça ne l’aurait pas étonné. Il ne voyait rien, à part le visage de Julia, abasourdi, choqué, son regard désapprobateur et pleins de réprobation à son égard, exactement ce regard qu’il avait voulue éviter il y a dix ans et qui maintenant hantait ses pensées. Pourtant, il n’avait rien à se reprocher, il avait seulement était honnête avec elle. C’est Julia qui c’était mis dans la tête d’obtenir des vérités qui, parfois, ne sont pas toujours bonne a entendre. Elle avait trop espéré le concernant, autant il y a dix ans qu’à présent, Ian avait laissé faire tout en sachant qu’un jour elle se rendrait compte de la cause perdue qu’il était, et malheureusement pour elle qu’il est toujours. Pourtant, quand il pense a Julia, a ce regard, il éprouve une vive douleur dans la poitrine qu’il ne veut pas prendre en considérations et encore moins la nommé. Il veut juste oublier à présent, il avait eu ce qu’il voulait et Julia s’en était allé retrouver son cher fiancé.

    Ian ferma les yeux et inspira pour se concentrer sur le travail accumulé durant son absence et rien d’autre mais encore une fois l’idée de Julia roucoulant avec son bel âtre alors qu’il y a deux nuits elle était dans ses bras, lui tordait l’estomac. Bon dieu ! Il n’allait pas être  jaloux en plus de tout le reste ! Ian jeta son stylo sur la table et s’adossa à son fauteuil en jurant quand la porte de son bureau s’ouvrit.

    Il fut surpris, soit on frappait, soit son assistante l’informait de l’arriver d’un visiteur. Ian dévisagea son visiteur un instant, s’attendant à tout sauf à lui puis un sourire naquit sur ses lèvres, finalement tout n’allait peut être pas si bien que ça au pays de «  Zac love ».

    -Emerson dit-il tout en se levant, quelle surprise !

    Ian avança d’un pas dans sa direction et vit bien trop tard l’air furieux, inhabituel qui planait sur le visage de Zac. Il n’eut le temps que de comprendre quand le poing de son visiteur s’abattit sur son arcade gauche.

    -Qu’est ce que tu lui as fait ?!

    Ian encaissa en vacillant, Zac avait un sacré droit, mais Ian avait bien plus. Il avait réussie à faire sortir de ses gonds monsieur parfait en toute mesure, il avait réussie, intentionnellement, à le faire venir ici pour assouvir sa haine. En d’autres termes il avait vaincue Zac Emerson.

    -Je ne suis pas sûr que tu tiennes à le savoir.

     

     

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    Zac le fusillait de son regard bleu et même un aveugle remarquerait la lueur meurtrière qu’il avait au fond des yeux à cet instant. Il fit un pas vers Ian, qui ne bougea pas d’un pouce, cette fois ci prêt à ce que son vis-à-vis lui en décolle une autre.

    -Pourquoi ? Pourquoi tu es venue foutre la merde dans sa vie ?

    -Je ne l’ai forcé a rien.

    Ian gardait son calme, après tout, Julia était venue de son plein gré, elle avait voulue jouer avec lui et si elle s’en mordait les doigts aujourd’hui ce n’était pas la faute de Ian.

    -C’est quoi ton problème ? lança Zac de plus en plus énervé, tu t’emmerde tellement dans ta vie qu’il faut que tu détruise celle des autres !

    Ian sourit en faisant le dernier pas qui les séparait, il sentait l’agacement le gagner a se faire juger par ce con d’Emerson.

    -Ecoute moi bien crétin, au lieu de te demander ce qu’il s’est passé ici entre nous demande toi plutôt pourquoi elle n’a pas hésité une seconde a venir me rejoindre et peut être que tu comprendra qui est le vrai coupable dans cette histoire.

    Zac attrapa Ian par les pans de sa veste, son visage transformé par la haine, il était évident que chacun dans cette pièce avait des tords mais aussi Julia. Il n’y avait pas un innocent et deux coupables, chacun dans son rôle avait faillit a un moment et si Zac, cherchait en Ian un moyen d’assouvir sa colère, ce n’était pas seulement parce qu’il le tenait responsable, c’était surtout qu’il ne voulait pas ouvrir les yeux et s’épancher sur sa culpabilité.

    -Tout allait bien avant que tu débarques

    -Si ça te rassure de penser ça, libre a toi. Maintenant si tu as quelque chose a me dire dis le ou laisse moi j’ai du boulot.

    -Ne t’approche plus d’elle, c’est clair ?

    Zac relâcha Ian, il pencha la tête en souriant, Zac, sans le savoir venait de lui donner le déclic qui lui manquait, cette petite chose qui faisait tout son intérêt a cette histoire, cette raison qui l’empêchait de laisser ses sentiments dicter ses actions et qui lui permettait de justifier ses actes.

    -Tu me menaces ?

    -Je n’ai peut être pas tes millions mais je peux très bien te pourrir la vie si tu cherche encore a entrer dans la sienne.

    -Elle travail pour moi.

    -Ce ne sera pas la première maison que tu fais décorer dans laquelle tu ne mets pas un pied.

    Ian se mit à rire en enfonçant ses mains dans ses poches, Zac ne doutait de rien, il croyait vraiment lui faire peur alors que l’envie de le défier se faisait de plus en plus présente dans l’esprit de Ian, lui demander de rester loin de Julia s’était l’inciter a s’en rapprocher et si la vrai raison n’était pas seulement emmerder Zac, c’était maintenant le déclencheur.

    -Je suis sérieux Ian, laisse là.

    -C’est ce que je comptais faire…avant que tu ne déboule dans mon bureau pour me donner des ordres.

    Zac perdit totalement son calme devant la désinvolture de Ian, il s’avança et abattit de nouveau son poing sur lui. Cette fois Ian ne se laissa pas faire et les coups furent encaissés autant qu’il en donnait. Leurs poings parlaient pour eux à cet instant, Zac, énervé de voir sa futur femme mis a mal par un autre que lui et Ian, bien décidé a pousser a bout son adversaire, à le faire craquer pour mieux l’anéantir.

    Il était clair que depuis Julia, plus rien ne tournait rond dans son esprit, leur retrouvailles avaient ouvert quelque chose en lui, il n’était plus l’être froid et méthodique qu’il avait été jusqu’ici, il n’était plus celui qui cherchait seulement a gagner et cela peut importe le prix. Ici, dans cette histoire, le prix lui tenait a cœur, bien qu’il ne veuille pas voir les sentiments évidents qu’il avait pour elle, bien qu’il vienne de se trouver une excuse pour la vouloir, pour chercher a obtenir son objectif, il y avait quand même cette questions qui demeurait dans son esprit depuis l’entrée de Zac dans son bureau : qu’est ce que j’ai fait ? Si Zac avait fait le voyage jusqu'à New York pour lui demander de la laisser c’est qu’elle devait être mal, et étrangement, le pincement dans sa poitrine ne faisait que s’accroitre en pensant à Julia malheureuse. Surement que Zac avait raison, surement qu’il devrait rester loin d’elle, pour son bien mais lui aussi n’allait pas bien, lui aussi ressentait d’étranges sentiments qui ne lui permettaient plus de douter sur ce qu’il voulait : Julia.

    Zac en était à presser son avant bras sur le coup de Ian quand la sécurité déboula dans le bureau et le saisit. Ils avaient tous les deux le visage en sang, couvert d’ecchymose et de coupure, Ian avait tout du boxeur qui vient de passer un mauvais quart d’heure et plus rien de l’homme d’affaire qu’il était il n’y a pas dix minutes. Emerson avait une sacré droite il fallait bien lui reconnaître ça, mais Ian n’était pas en reste et il était satisfait de voir l’arcade de son adversaire saigner.

    -Raccompagnez monsieur a la sortie, lança Ian aux agents de sécurité qui tenait Zac chacun par un bras.

    Zac se contenta d’un regard meurtrier qui valait largement les paroles qu’il avait déjà prononcé mais qui n’avait plus aucun impact sur Ian. Il fut escorter en dehors de son bureau alors que Stan faisait son entrée les yeux écarquillés.

    -C’est quoi ce bordel ?

    Ian ne répondit pas, il se dirigea vers la petite salle de bain attenante a son bureau en se délestant de sa veste au passage.

    -Ian ! C’est qui ce mec ?

    Stan insistait en le suivant, Ian fit couler l’eau et aspergea son visage, la froideur du liquide lui fit du bien, il avait l’impression d’être brulant que son corps était un brasier en feu. Il ne se battait jamais, jamais avec ses poings, il avait d’autre moyens d’anéantir ceux après qui il en avait et pourtant il se mit a sourire au miroir en voyant son visage dégoulinant d’eau et de sang mêlé, il avait aimé ça. Il avait aimé frapper Zac, lui rendre ses coups, laisser libre court a ce qu’il ressentait vis a vis de lui : de la jalousie. Ian secoua la tête en desserrant sa cravate, trop de choses nouvelles, trop de sentiments auxquels il n’était pas encore capable de faire face prenait naissance là, dans sa poitrine, des sensations viscérales qu’il ne voulait plus dompter, ou tenter de faire taire.

    -Tu comptes m’expliquer ?!

    Stan lui tendait une serviette qu’il saisit en en tenant pas compte de l’étonnement de son amis. Il essuya son visage puis regagna son bureau. Ian s’avança jusqu’au mini bar et se servit un verre de whisky de ses mains tremblantes du a ses nerfs encore a vif, puis il se laissa tomber sur le canapé.

    -Il n’y a rien à dire, finit-il par dire à Stan qui n’avait pas l’air de s’en remettre.

    -Effectivement il n’y a rien à dire au fait que tu viens de te battre avec je ne sais qui dans ton bureau et que tu souris comme un crétin.

    Ian porta son verre à sa bouche, le liquide brula sa lèvre fendue avant de faire de même avec sa gorge. Oui, il souriait, il avait toutes sortes de sentiments qui se débattaient en lui mais il ne perdait pas de vue l’objectif, le défie que Zac avait instauré et qu’il allait gagné coute que coute.

    -Je vais avoir besoin de toi Stan, il va falloir que tu gère seul pendant quelques temps.

    Stan se laissa tomber lourdement sur le fauteuil en face de Ian.

    -Quoi ?

    -Je vais partir quelques temps, il faut que tu t’occupes des dossier en cours pour moi. Tu entends ce que je te dis ?

    Stan le regardait bouche bée et n’avait pas l’air d’assimiler leur conversation.

    -Pourquoi ? Tu vas où ? Et putain c’est qui ce mec !?

    -J’ai des choses a régler, des choses importantes qui ne peuvent pas attendre et ce mec en fait partie.

    Ils se dévisagèrent alors que Ian avalait doucement son verre de whisky. Stan le connaissait assez bien pour voir que son comportement n’était pas normal et surement qu’il devait chercher ce qui ne tournait pas rond dans la tête de son patron. Ian l’augmenterait s’il avait une simple solution à tout ça, parce que même si c’était euphorisant c’était quand même sacrément intense de laisser libre court a ce qu’il ressentait.

     

    Maryrhage

  • Slaves, Tome 3.5 : Decease - EXTRAIT 3

     

    Coucou tout le monde !

    Ce soir petit extrait du Tome 3.5 de Slaves sur DECEASE.

    Ce dernier est prêt à sortir le 19 juillet 2015 en numérique et papier ;)

    Voili voulou ^^

    J'espère que cet extrait vous plaira !^^

    Bonne lecture

    Des bisous

     

    Amheliie

     

     

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    ATTENTION RISQUE SPOILERS

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 0 h 46 :

     

    « Salut… bébé ? Ça t’irait bien comme surnom bébé, non ? Qu’en penses-tu, BÉBÉ ?! Le pire c’est que tu n’as rien de bébé, comme moi je n’ai rien d’un chaton, mais cela ne t’empêche pas de m’appeler ainsi alors je ne me gêne pas, non plus ! »

     

     

     

     

     

    Moi, 0 h 48 :

     

    « Est-ce que j’aurais droit à du bébé la prochaine fois que je te baiserais ? »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 35 :

     

    « Au moins, c’est sexy »

     

    « PS ; désolée j’étais sous la douche, puis mon ventre a crié famine et j’ai oublié mon portable. Sorry : la bouffe avant le mec »

     

     

     

     

     

    Je souris, amusé. Je suis ravi d’apprendre que manger est plus important qu’autre chose chez elle. Je tape rapidement ma réponse :

     

     

     

     

     

    Moi, 1 h 38 :

     

    « T’appeler mon chaton aussi »

     

    « PS : tant que je ne passe pas après une banane, qu’elle soit en plastique ou mangeable, je peux accepter ce manque de considération ;) »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 40 :

     

    « Non, il n’y a rien de sexy à me comparer à une chatte qui n’est pas encore assailli par les hormones ! C’est surtout extrêmement déplacé quand tu oses le dire alors que ta bouche est près de ma vraie « chatte » alors taie-toi »

     

     

     

     

     

    Je me mets à rire avant de me souvenir que Faith dort à côté de moi. Bon sang, Solenn se lâche et c’est plaisant !

     

    Mon téléphone vibre et je parie qu’elle va se justifier.

     

     

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 42 :

     

    « Est-ce que j’ai dit ça ? Seigneur oui ! Et franchement ? Je m’en tape ! »

     

     

     

    Moi, 1 h 43 :

     

    « Ce n’est pas vrai, tu dois rougir autant que la couleur de mes draps »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 45 :

     

    « Pas cette fois-ci, Creaving »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 46 :

     

    « D’accord, je suis rouge tomate et je ris de ne pas savoir me la fermer, et ça c’est sexy, Monsieur ! »

     

     

     

    Moi, 1 h 48 :

     

    « Ton TIC ou ton rire ? »

     

     

     

     Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 49 :

     

    « Moi, bébé ! »

     

     

     

    Moi, 1 h 51 :

     

    « OK, je commence à saisir pourquoi ça t’agace quand je t’appelle « Chaton » ! »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 1 h 55 :

     

    « C’est ton problème, Bébé ! »

     

    « Plus sérieusement, je sais qu’il est tard, et j’ai eu la confirmation que tu ne dormais pas. Alors, j’ai deux choses à te demander. Prêt ? »

     

     

     

    Moi, 1 h 57 :

     

    « Je t’en prie, CHATON ! Je suis à ton écoute ! »

     

     

     

     

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 2 :

     

     « Merveilleux, BÉBÉ ! Donc la première : dans une dizaine de jours, le journal organise une remise des prix pour les meilleurs reporters. Tout le monde est invité et on doit venir accompagnés. »

     

     

     

    Moi, 2 h 4 :

     

     « Tu veux que je vienne ? »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 10 :

     

     « Oui, je pourrais faire taire toutes les salopes du journal qui me pense trop frigide et coincée, ou bien trop obsédée par mon boulot (tu es bien l’un des témoins les plus récents qui puisse affirmer que, non je suis loin d’être rigide, je baise comme une déesse ! Et que non, je ne suis pas coincée ; puisque l’idée de faire l’amour dans une ruelle en plein Manhattan m’excite beaucoup !)

     

    (Je t’interdis de dire que je suis une nympho, OK ?!) Donc si je me ramène aux bras du sexy et séduisant Decease Creaving dont l’article devrait paraitre prochainement (en plus d’être celle qui le fait grimper au rideau J ). Je vais faire des jalouses et rien que pour voir leur tête dégoutée, je veux que tu viennes. »

     

     

     

    Moi, 2 h 12 :

     

     « Seulement pour ça ? »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 13 :

     

     « Ce sera la version officielle. »

     

     

     

    Moi, 2 h 14 :

     

     « Et la non-officielle ? »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 16 :

     

     « TOP SECRET »

     

    « Donc, tu viens ? »

     

     

     

    Moi, 2 h 17 :

     

     « TOP SECRET »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 23 :

     

     « Qu’est-ce que tu veux en échange, Creaving ?;) »

     

    « Une pipe ? »

     

    « Des câlins et des mots doux ? »

     

    « Mon corps sublime et des nuits de folies ? »

     

    « Moi à tes pieds en train de te réciter de douce poésie ? »

     

    « Parle et je vois comment je peux négocier cette affaire en y trouvant également mon plaisir ;) »

     

     

     

     

     

     

     

    Voir comment y trouver notre plaisir ? Solenn est folle de me proposer ce genre de « compromis ».

     

     

     

     

     

    Moi, 2 h 27 :

     

     « Rien de tout ça parce que d’une ; j’ai déjà droit aux pipes. De deux : tu me fais des câlins une fois que j’ai abusé de ton corps. Trois : j’ai le droit aux mots doux et dingues de ta tête. Quatre : Toi à mes pieds ? Sérieusement ? Si c’est pour se référer à la partie une du SMS, OK, sinon non ! J’aime ton sale caractère, et tu es bien trop toi pour faire ça, alors non. De cinq ; tu trouves toujours ton plaisir avec moi ;). Donc, ma question serait une vraie réponse ; pourquoi tu veux que je t’accompagne ? ;) »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 30 :

     

     « Tu es trop curieux ! Je te rappelle que tu dois me courir après ! »

     

    « Ps ; j’ai aimé ton message ! »

     

     

     

    Moi, 2 h 31 :

     

     « Ça fait longtemps que je ne cours plus, CHATON ! :p »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 32 :

     

     « Faux ! »

     

     

     

    Moi, 2 h 34 :

     

     « Véridique ! Alors ? Parce que sinon je ne viens pas, et on pensera que tu es : rigide, coincée, folle, obsédée par ton travail et vieille fille :p »

     

     

     

     

     

    Solenn met un peu de temps à me répondre, elle a dû se masturber la cervelle pour m’écrire ça :

     

     

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 35 :

     

     « D’accord ! J’aimerais vraiment que tu sois présent pour MOI, d’accord ? Ces soirées m’ennuient et je ne peux pas dire non. Il me faudra de la distraction ! »

     

     

     

    Moi, 2 h 36 :

     

     « OK, je viens. Je présume que c’est en costume cravate ? »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 37 :

     

     « Tu présumes bien. Sérieusement, tu viens ? »

     

     

     

    Moi, 2 h 38 :

     

     « Oui »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 39 :

     

     « *soulagée et étonnée* je pensais devoir te promettre la lune pour que tu dises oui ! Qui te dit que je suis sincère ?;) »

     

     

     

    Moi, 2 h 41 :

     

     « T’n’aurais pas les moyens de me l’offrir ! :p »

     

    « Je sais que tu es sincère, ne me demande pas pourquoi, je le sais simplement : tu ne peux pas me résister, c’est un fait ! »

     

     

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 42 :

     

     « SALAUD ! »

     

     

     

    Moi, 2 h 43 :

     

     « Nous sommes tous des hommes respectables, CHATON ! »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 45 :

     

     « Oh, monsieur ne baise pas autant qu’il mange ? Pardon, je pense que je me suis trompée de destinataire, le vampire qui m’intéresse a un goût très développé en matière de sexe et il n’a pas un balai dans le cul. Pouvez-vous me dire où ce spécimen se trouve ? »

     

     

     

    Moi, 2 h 46 :

     

     « J’aime ton humour pourri, chaton »

     

     

     

    Solenn Chatterton (Chaton), 2 h 47 :

     

     « J’aime ton humour, BÉBÉ »