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  • Perso : Epilogue

     

     

    Épilogue

     

     

     



    J'ouvre les yeux, la nuit est partout autour de moi. J'entends toujours le bruit des vagues s'écrasaient contre le rivage. J'avais cru, l'instant de quelques minutes, tout revivre. J'y ai souvent repensé, à notre « histoire » quand tout fut terminé. J'avais essayé de comprendre ce que j'avais raté chez lui. J'étais tellement certaines de l'avoir cernées que je n'avais pas vu la bombe arriver finalement.

    Je n'avais pas été prête à faire quelques choses avec lui, j'avais cru que je ne l'étais pas, sauf que c'était lui qui n'était pas prêt en fin de compte.

    J'ai laissé passer le temps après son départ, je m'étais légèrement renfermer après « lui ». Je trouvais que le monde n'avait pas la même saveur quand c'était Ben qui me faisait le redécouvrir. Il n'avait rien fait d'extraordinaire, loin de là, sa simple présence, ses mots qu'il pouvait me répéter à longueur de journée, sa vision des choses et de la vie... tous ceci m'a énormément manquer après.

    J'ai essayé de le contacter par la suite, je voulais plus d'explication, je voulais trouver un moyen de le faire revenir sûrement. Bastien n'eut pas de nouvelle durant un moment, et s'il en avait eu, il ne me les aurait pas communiquer. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Certainement pour ne pas me faire plus de mal qu'en avait fait Benjamin en partant.

    A la fin de cet été, j'avais réellement fait le point. Le pour et le contre avaient était examiné, je savais ce qu'il me restait à faire.

    En septembre, j'ai repris les études vers un master en psychologie, moi même étant une patiente chronique et assidue du système, je pouvais peut être comprendre.

    Je m'étais inscrite à l'agence de bénévolat, je continuais les séances chez le psy, je sortais, je recommençais à vivre... Je continuais même à faire des escapades nocturnes près des falaises pour me rappeler chaque instant. Dans le moment où j'avais besoin d'aide et de réfléchir, c'était devenue cet endroit.

    Les autres, mon entourage n'on pas compris tout de suite l'ampleur des changements. Il ne s'était rien passé d'extraordinaire d'après ma mère, ce n'avait été qu'une amourette d'adolescent de vacances, une amourette qui m'a fait changé tout de même.

    Bastien avait été très en colère, après deux mois d'absence, je l'avais revu le lendemain du départ de Ben, fou furieux de ce qui s'était passé, il en voulait à son copain. Je lui avais dit qu'il ne fallait pas... Il avait fini par comprendre le déroulement des choses, puis nous n'avions plus jamais parl <span< pan=""> style="text-decoration: underline;"> <span< pan=""> style="color: #ff0000;">é de Benjamin. C'était devenu un sujet tabous.

    Amy avait quitté au cours de l'été l'ami de Ben... je ne me souviens pas de son nom. Nous nous sommes expliquer sur mon absence, sur Benjamin... puis elle a reprit sa vie, avec la mienne. Nous n'en avons plus jamais parlé non plus.

    Mon changement était un mystère gardé secret par tous le monde, tous le monde savait mais personne ne voulait en parler.

    Je me demande encore si c'était ses souvenirs là qui m'avait tirés du sommeil, où bien ce que je tiens fermement dans la poche de mon gilet.

    Je sors la lettre, mes mains tremblent, sur l'enveloppe mon prénom est écrit au stylo dans une écriture très masculine. Cela fait plus d'une semaine que j'ai cette lettre en ma possession. Je ne l'ai pas ouverte, à vrai dire je crains un peu ce qu'il y a à l'intérieur.

    Soit forte Mel, comme tu l'as toujours était.

    Je n'ai pas pris de lampe, mais vu le clair de lune, je pense ne pas en avoir besoin, au pire des cas, j'irai en chercher une.

    Je dévisage ce bout de papier, je pense savoir d'où il vient, de qui il est. Mais je n'en ai pas la certitude... pour l'avoir il faut que je l'ouvre.

    Et si ce n'était pas lui ? Si ce n'était pas les explications que j'attendais depuis près d'un an ? Comment je vivrais cette nouvelle déception ?

    -Mel ne réfléchit pas.

    Je prends mon courage à deux mains en glissant mon index dans la fente pour ouvrir le sceller.

    J'en sors un paquet de feuilles, c'est écrit gros, mais lisible... Et mon cœur se serre des les premières lignes.

    Pas de doute.

    C'est lui :

     

     

    Mel

    Je ne pense pas que tu ne t'attendais  à ça, après plus d'un an de silence, voir que je refais surface dans ta vie doit être quelques choses.

    J'espère de tout mon cœur que tu vas bien, aux dernières nouvelles, je sais que oui. Tu te demandes qui a pu me tenir au courant ? A ton avis ? Il n'y a qu'une seule personne qui se serait permise de te « trahir » en quelques sortes pour que je puisse avoir de tes nouvelles...

    Bastien...

    Je suis heureux de savoir que tu as repris tes études, c'était ce que je souhaitais pour toi ! Psyco...

    Je me demande souvent qu'est ce que tu deviens, certes ton arrogant de meilleur ami me dit que tu vas bien, mais j'ignore tout.

    Je repense souvent à toi. A cet été.. A ce qui s'est passé. Si tu savais à quel point, je regrette que cela se soit passer comme ça.

    J'ai eu du temps pour réfléchir, beaucoup, je suis parti, je ne pensais pas revenir de si tôt, par craintes de te revoir et d'affronter les erreurs que j'ai pu faire.

    Tu n'étais pas prête quand on s'est rencontré. Je ne l'étais plus quand on s'est quitté ? C'est ta faute ? Non Mel, tous est de la mienne.

    Quand nous nous sommes rencontrées, tu étais si... toi. Si méfiante, si brisée, si mystérieuse. Je suis tombé sous le charme de ton sale caractère... Puis de toi par la suite.

    Je n'ai pas regretté une seule fois d'avoir passé mon été avec toi. Pourquoi ? Parce que tu m'as fait me sentir vivant pour une fois, sans cliché, sans forcer, tous ça en liberté. J'ai eu peur, je ne le nierais pas. Jamais avant toi, j'avais ressenti de tels sentiments aussi violent.

    Tu as su mon passé... sais-tu que je n'en avais pas parlé à quelqu'un depuis des années ?

    Mais toi... avec toi, cela couler d'eau de source.

    Je m'en veux d'être parti d'un côté. Je n'ai pas réfléchi sur le coup.

    Tu venais de m'annoncer une bombe ! Une bombe dont je n'ai pas su maîtriser.

    Donc je ne pensais pas maîtriser.

    Cela m'a fait flipper Mel. C'était ma peur qui me bouffer, ce n'était pas toi. Cela n'à jamais était, toi. Je pensais vraiment ne pas t'aimer, ou du moins pas suffisamment pour rester à tes côtés. Je suis parti.. je t'ai blessé, puis j'ai réalisé peut être des semaines plus tard que tu me manquais.

    Tu me manques Mel.

    Avec le recul, je me dis que peut être, si j'étais resté, tu ne serais pas là où tu es est. Avec un sacré belle avenir qui t'attends.

    Je n'ai pas pensé les mots que j'ai pu te dire, ils étaient blessants... J'ai été un vrai con. Un con qui fuit.

    Je ne veux plus fuir Mel. J'ai déjà laissé filais trop de temps. J'ai tout gâché, j'en suis désolé. Je veux me rattraper... je voudrais recommencer.

    Et si je refais surface Mel ? Et si je revenais ? Que ferais-tu ? Tu me pardonnerais d'avoir été un con? Et si je te disais qu'il était plus que possible que je t'aime ? Me laisserais-tu t'aimer ?

    Ben

     

     

     

    Mon dieu...

    Je reste figer devant les feuilles de papier, je ne m'attendais pas à cela. Je m'attendais à recevoir des explications, des excuses... jamais à ça.

    Et si je revenais, que ferais tu ?

    Ce que je ferais ?

    Suis je prête à le revoir ? En ai-je vraiment envie ? Est ce que la colère que j'avais à son égard quand il est parti va revenir.

    Mon cœur se serre quand j'entends des bruits de pas. Comme par hasard, cela arrive à ce moment.

    Méfiante, je cherche du regard d'où cela peut venir... Les yeux rivés sur la petite dune de sable, je souris.

    Et si tu revenais ? Je reviendrai aussi....

     

     

    FIN

     

     

     

    Amheliie

  • OS 4 et 5 : Crack et Contes

     

     

     

    OS CRACK

     

     

     

    Perfectman ou Recette de sorcières

     

     

    - Parfois tu me fais peur, Sandra !

    Je regardais le poignard que m'avait tendu mon amie, cela faisait des mois qu'elle nous tannait pour faire son putain de sortilège du solstice d'été. Sandra était assez spéciale, un peu gothique, avec des croyances hors du commun comme la... sorcellerie. Non mais la sorcellerie ?! Le truc qu'on voit dans Harry Potter, le machin pour adolescent avec les baguettes magiques et tout et tout...

     

    Je ne savais pas qu'à trente ans, nous en étions encore là... Première nouvelle, mais comme on dit le ridicule ne tue pas... Encore heureux avec Sandra, on serait mortes plus d'une fois. Surtout ce soir... Nous ne sommes pas Halloween, non pas du tout, nous sommes en été, il est presque minuit, et d'après le vieux grimoire poussiéreux de Sandra, c'était l'occasion d'invoquer les pouvoirs de la déesse de l'été... etc... Je m'étais arrêté à minuit personnellement.

     

    Heureusement pour nous, la forêt dans laquelle nous étions était paumée, personne ne nous verrait, mais petit hic, c'était l'endroit PARFAIT pour des tueurs psychopathes, s'ils voulaient faire du tri dans la population, c'était le soir idéal, trois folles dans les bois, un feu de camp, un grimoire pour grand-mère dépressive avec des recettes contenant des ingrédients puants.

     

    Je regardais Candice et Sandra, ils nous manquaient plus que le chapeau pointu, le chaudron sur le feu et le balai, et nous aurions pu concourir dans le domaine, « Samantha, apprentie sorcière ».

     

    -Tiens Dal, c'est à ton tour de mettre ton sang.


    Sandra me regardait avec impatience, le sang me dégoutait ... Non, non c'était mort, jamais je n'aurai survécu si j'avais dû être un vampire dans une vie antérieure. Je serai morte de faim... Je regardais le couteau ainsi que le sachet dans lequel Sandra avait soigneusement préparé la mixture de mami la sorcière pour pouvoir réaliser son truc à la con. Je fermai les yeux et m'entaillai le pouce, ça fait mal ces merdes ! Rapidement, je versais le sang dans le sachet, puis passai l'arme à Candice.

    - Le sang est mis ? Demanda Sandra

    Je faillis me mettre à rire du sérieux de Sandra, elle était à fond, c'était amusant et ce qui serait le plus drôle, même si on ne le dira pas à voix haute, j'étais persuadée que ce ne serait pas le cas, c'est que cela marche, juste pour le plaisir de voir sa réaction : Sandra les jambes à son cou, fuyant à grandes enjambées.

    - Oui, répondit Candice.

     

    Candice était une fille comme moi, les pieds sur terre, logique dans ses propos (pas comme Sandra qui donnait l'impression d'user de ses rideaux un peu trop souvent) le seul truc qui nous différenciait, c'était qu'elle, elle savait se détendre et s’amuser en prenant l'événement à la rigolade, comme l'événement de ce soir.

    - Très bien, (le livre sur les genoux, Sandra lisait la suite du programme) il faut faire pareil sur la mine du stylo, normalement c'est une plume, mais on innove, hein !

    De nouveau, je regardai Candice, elle pensait la même chose que moi. Le sérieux de Sandra et l'événement qu'elle nous faisait vivre... Nous fîmes ce que l'apprentie Samantha nous disait de faire, riant dans nos barbes, c'était vraiment ridicule... Ça ne marchera pas, j'en étais sûre, d'ailleurs...

    - 100 dollars si ça ne marche pas ? Proposa Candice

    - Tenu !

    - 100 dollars si ça marche ! Rétorqua Sandra avec des yeux noirs.

    - Tenu !

    50 dollars pour une soirée, mieux que les pourboires que j'avais le soir au restaurant ! Cool ! Finalement, cette histoire de Perfectman allait me plaire.

    Ah oui, le Perfectman, (j'ai retenu les leçons de Sandra) c'est l'homme « parfait » Comme si parfait cela existait. Chez un homme surtout. Un homme parfait. Qui en a déjà rencontré un ? Personne, l'espèce est en voie de disparition. Remplacée par une évolution plus... défectueuse. Et j'emploie ce terme, car cela est vrai. Nos hommes à nous ne sont que, pour la plupart, ne pas en faire une généralité... quoi que..., feignants, coléreux, absolument pas romantiques, égoïstes, fâchés avec le ménage, le linge et la nourriture... et pour finir... de vrai idiots au lit (C'est faux je n'ai pas connu que des débiles dans ma vie... quoi que...) Le rituel devait m'influencer, c'était la première fois que je me parlais à moi même...

    - Bon, jetez le sac dans les flammes.


    Sandra interrompit le fils de mes pensées.

    - Si ça explose je te tue ! Lança Candice, je viens de refaire mon brushing.


    J'avais oublié à quel point Candice pouvait être nunuche parfois... Une vraie Paris Hilton... Pauvre fille... elle me fait de la peine parfois...

    - Quoi, ça peut exploser ? M’enquis-je

    Oui, oui, je n'étais pas très courageuse. À vrai dire, petite, je croyais tellement à ces histoires de fantômes, de sorcières, de loups et de vampires que j'en ai développé une phobie. Je ne m'en vente toujours pas, j'en ai honte un peu à mon âge. D'ailleurs, j'évitais de me retourner vers les bois, j'avais peur de voir quelque chose.

    - Mais non ! Allez, jetez !

    Je fermai les yeux et jetai avec crainte le sachet dans le feu. Un souffle s'abattit sur moi, mais pas d'explosion. Mon cœur put recommencer à battre normalement. Je ne ressemblais pas encore à une grenouille...

    - Maintenant à vos stylos.

    C'est là que je commençai à trouver le rituel amusant. Je pris le bloc-notes entre mes mains et attendis les instructions. D'après le rituel, il fallait jeter un sac avec ses ingrédients bizarres et noter ensuite les qualités dont nous souhaitons que notre homme parfait dispose... LA BLAGUE !

    - Ensuite ? Je demandai

    Sandra reprit son air « sorcier du dimanche » et ignora nos moqueries. Elle était à fond, il n'y avait aucun doute.

    - On peut commencer à jeter les « souhaits ».

    - OK, je commence, je voudrais... (Candice fronça les sourcils tout en réfléchissant) Un homme intelligent. (Elle décrocha le papier jaune et le jeta) Oh bon sang... (Elle se tourna vers nous) Je ne vais pas avoir Einstein quand même ?


    Nous nous mîmes à rire... là ce serait le summum de la bêtise !

    Quand le papier toucha le feu, il disparut dans une fumée bleue, nous nous regardâmes toutes les trois, surprises.

    - Oh putain c'est trop bien !!! Lança Sandra

    Moi, je serrais les dents, cela me faisait flipper !

    - A mon tour ! A mon tour ! Je voudrais... un homme... brun, (Sandra jeta un premier papier) beau (un deuxième, musclé (troisième papier qui s'enflamma en vert) C'est trop génial, ça marche !

    Je me tournai vers Candice, cherchant du soutien dans la connerie de Sandra, quand je la vis, elle était totalement sous le charme et complètement conquise. Mon dieu... Pauvres filles ! Je me retins de rire, il y a avait forcément une explication à tout ceci... la MAGIE N'EXISTAIT PAS !

    - A ton tour, Dal !

    Je regardai mon bloc note. Voulais-je vraiment un homme ?

    - Les filles, c'est n'importe quoi...

    Sandra et Candice soupirèrent ! Traitresse ! Je voulais bien être ridicule mais tout de même cela...

    - Oh et puis zut, hein !

    Je saisis le calepin, après tout, cela ne se ferait qu'une seule fois. Je n'en mourrai pas !

    - Un homme... Séduisant

    Je jetai le papier dans le feu qui se consuma dans une fumée rouge... Mon cœur se serra... j'avais rêvé...

    - Romantique et bavard.

    Je renouvelai l'expérience pour être certaine de ne pas avoir rêvé... Rouge encore une fois. Comme Candice, je fus hypnotisée et je voulus, par amusement certainement, revoir ce petit tour de magie.

    - Blond, les yeux bleus, bien foutu, (je jetai les trois papiers et recommençai, ignorant les protestations des autres filles) assez intelligent, romantique, et.... (Je rougis) doué au lit.

    - Hey non, il était à moi ce critère ! Protesta Candice

    Je me mis à rire.

    - Tu n'as qu'à mettre, donneur d’orgasmes !

    Candice me lança du regard un défi, elle oserait, je le savais. Sa main remua quand elle l'écrivit avant de le jeter.

    - Donneur  d'orgasmes

    Nos rires résonnèrent en cette nuit de pleine lune. Il était presque minuit, je pense... je le remarquai à l'allure dont Sandra jetait ses papiers, une chose est sûres, si son « PerfectMan » apparaissait, il ne manquerait pas de qualités.

    - Minuit dans cinq minutes les filles ! Prévint Sandra

    Oh oui, il fallait que je me bouge, si je voulais que l'homme parfait imaginaire qui ne viendrait pas soit parfait.

    Je n'entendis pas les qualités que les filles énuméraient, je me concentrais uniquement sur les miennes, avec beaucoup d'étonnement... Pour un simple jeu.

    Au fond de moi, j'étais persuadée que si cela marchait, je prendrais un plaisir fou à profiter de cet homme durant une année entière. Demain matin, l'effet de la drogue se sera envolé, je devais certainement être sous H pour penser à des choses pareilles.

    Jouir du mâle parfait (si bien évidement cela marchait, en espérant que ce ne soit pas que du mâle en lui même) le rêve pour n'importe quelle femme ! Un homme qui peut faire la vaisselle, le ménage, à manger, qui vous masse le soir en rentrant du travail, et qui vous fasse connaître le septième ciel chaque nuit.

    Faites que ça marche ! Lança ma conscience

    Oh oui ! Faites que ça marche !! Si un papier pouvait se transformer en fumée multicolore pourquoi pas ça aussi...

    A fur et à mesure que j'énonçais ce que je désirais, je jetais les papiers de l'espoir dans ce feu particulier. Moi aussi j'étais totalement sous ce "charme"

    - Sans poils (Ouais parce que les poils.... Beurk !), gentil et serviable. Un homme aventureux, beau, généreux, grand et Amoureux

    Mon dernier papier se consuma à minuit pile. L'alarme du téléphone portable de Sandra, l'apprentie sorcière résonna. Il ne se passa rien de plus.... Une pointe de déception m'envahit.

    - Il doit se passer quelque chose d'autre ? Demandai-je

    Sandra feuilleta rapidement la suite du bouquin.

    -Non, le reste, c'est les conditions de l'utilisation du rituel, sa durée, le pouvoir, qui peut le pratiquer, son but....

    - Ca a marché, non ? Vu qu'on a tout fait ? Questionna à son tour Candice

    - Aucune idée...

    Je jetai le reste du bloc note dans les flammes, merde j'étais déçue, je trouvais ce jeu amusant finalement, puis, c'était un moyen de se rappeler nos rêves d'enfant au sujet de cet homme parfait.

    - Sandra, ça n'a pas marché puisque qu'il n'y a personne ! Tu vois un... (Je me mis à sourire sous ce nom idiot) « Perfect Man » ?

    J'entendis un bourdonnement, mon regard se dirigea vers le feu devant moi qui se mit à prendre les couleurs de l'arc-en-ciel, rouge, bleu, vert, un mélange qui se transforma en tourbillon.

    - Oh putain ça va péter ! Hurla Candice en se levant d'un bond

    Je fis pareil et courus quelques mètres plus loin…

    - Tu fais chier avec tes idées à la con, Sandra ! Hurlai-je en courant

    Sandra soupira, OK moi aussi, j'étais d'accord, mais... c'est sa faute !

    Un boum retentit, c'est ce qui nous fit nous arrêter.

    - Pas bon, pas bon ça...

    Je me tournai vers Candice, elle avait l'air d'être dans les vapes... j'avais raison ! On était droguées ! Qu'importe, je pris mon courage à deux mains et me retournai. J'avais eu une belle vie, je pouvais désormais mourir dans les bras d'un vampire... Vampire ? Pourquoi un vampire ? Moi aussi ce jeu m'était monté à la tête, je ne disais que des bêtises ! A force de jouer à des jeux que je ne maîtrisais pas, et avec Sandra surtout, on avait dû invoquer quelque chose de pas très net.

    - Bon sang...

    - OH MON DIEU MAIS QUEL...

    Ma main s'appuya sur la bouche de Candice, il valait mieux ne pas entendre ce qu'elle voulait dire. Mais... je la comprenais, oh mon dieu ! Il était énorme ! Et pas seulement son corps, ce qu'il avait entre les jambes...

    Trois hommes, deux blonds, un brun, taillés comme des dieux de l'Olympe et... Aussi peu vêtus, voire pas du tout, se tenaient face à nous à quelques mètres. Le feu les éclairait, nous permettant d'admirer chaque détail.

    - C'est...

    - Ouais Sandra, c'est... Je répondis

    - MON PERFECT MAN !! hurla Candice en courant en direction de l'un des hommes.

    Je me tournai vers Sandra.

    - Tu lui as donné quoi ?

    Sandra sourit.

    -Rien justement, elle est folle de nature, c'est l'esprit sorcière, tu comprends...

     

    -C'est toi la sorcière, l'apprentie Samantha.


    Sandra se mit à sourire.

    - Ouais...

    J'allais me mettre à rougir quand je vis mon homme parfait me laner un clin d'œil. Ma main saisit dans ma poche arrière mon porte-monnaie, j'en sortis cent dollars, tout le liquide que j'avais sur moi que je tendis à Sandra.

    - Tiens sorcière, pour te payer ton bûcher.

    - Qu'est-ce que tu fais ? Me demanda-t-elle

    J'étais conquise par ce regard bleus pénétrant. Je n'allais pas rester là ne rien faire, surtout... Que je savais de quoi il était capable, puisque je l'avais créé.

    - User de ma propriété !

    A l’instar de Candice et comme une enfant, je courus en direction de celui que j'avais crée. C'était sûr, j'allais en profiter.

    Je ne vis pas Sandra sourire ni ses yeux changer de couleur, encore moins son claquement de doigts qui la fit disparaître. Je ne sus que bien plus tard, que Sandra était réellement une sorcière et pas Candice comme nous l'avions cru. Une sorcière avec des idées de génie, j'y repensais chaque nuit aux côtés de l'homme qui m’a fit vivre monts et merveilles... Durant un an. Et je sus que je croirai en la magie jusqu'à la fin de ma vie... ainsi qu'à l'homme parfait.

     

     

     

    Amheliie

     

     

     

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    OS Contes

     

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     Epopée Skypienne

     

     

     

    Petite explication sur la nature de cet OS. En plus du thème conte que j’espère avoir respecté, il m’a aussi et étais lancer un défis. Stupide peut-être, mais un défis quand même. Bref quoi qu’il en soit ce défit étais d’utilisé les pseudos d’un groupe sur Skype. Certaines d’entre vous reconnaitrons surement certain de ces pseudo. J’espère avoir relevé le défis ^^ Bonne lecture.

     

     

    Epopée Skypienne…

     

    Il était une fois, un jeune homme nommé Aron. Ce jeune homme avait un don. Il avait la faculté de voyagé par l’esprit. Dès qu’il fermé les yeux il se réveillé quelque seconde plus tard dans un autre pays, une autre dimension voir même un autre univers. Tout cela à n’importe quelle époque. Aussi bien dans le passé que dans le futur. Seule ombre au tableau, le jeune Aron ne maitrisé pas du tout son don. De ce fait il ne pouvait choisir ses voyages. Un jour il se retrouva dans un pays ou les volcans cracher en permanence de la lave. Une autre fois il se retrouva en plein milieu d’une bataille. Malheureusement pour lui, il devait survivre le temps de quelque heure. Parfois une, parfois huit. La durée de ses voyages variés.

    Chaque voyage était unique. Avec le temps il avait parfois fait la connaissance de personne avec qui il aurait aimé nouer des liens d’amitié, mais son incapacité a maitrisé la destination de ses rêves l’en empêcher. Parmi toutes ces année a voyagé, une rencontre en particulier lui revenait souvent à l’esprit. Une rencontre étrange et drôle qui fut courte. Mais ce voyage là l’avait marqué à jamais…

     

    Une nuit il y a de cela quelque temps Aron se coucha, s’endormi et comme chaque nuit depuis son adolescence, se retrouva dans un lieu inconnu. Et la commença son voyage.

     

    Couché dans l’herbe il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il y avait une sorte de village devant lui. Curieux de connaitre ce nouveau monde il se leva fit un tour sur lui-même et ce qu’il découvrit le laissa bouche bée. La couleur aussi bien que l’obscurité semblé se fondre l’un dans l’autre. Le ciel par endroit d’un noir d’encre laisser place à un orange vif puis au gris et ainsi de suite. Toute la gamme de couleur y était représentée. Derrière lui se trouver une forêt. Très dense, et là ou l’obscurité aurait du régné, il ne voyait que de la lumière. Si bien que l’on pouvait facilement trouver son chemin entre les arbres.

    Il prit une inspiration et se mis en route en direction de la vile. Celle-ci avait une grande arche a son entrée. Son regard se porter partout, examinant ce tout monde qui s’offrait à lui. Il était tellement absorbé qu’il ne vit pas le groupe d’homme se dirigé vers lui. Aussi fut il surprit quand cinq colosse le stoppèrent.

     

    _ Suivez nous !

     

    Aron ne voulant pas d’ennuie obéit calmement et hocha la tête en signe de compréhension. La langue utilisé semblé la même que la sienne. Durant le chemin il étudia les cinq colosses. Tous immenses, très musclé et ne portant qu’un simple pantalon de cuir. Ce devait être des soldats pensa t’il. Il les suivie donc ainsi, traversant la ville ou les vieilles maisons de bois côtoyé celle en pierre ainsi que les tours de verre et d’acier, l’ancien et le moderne se côtoyés. Rien n’étais harmonieux et en même temps toutes ses différence fessait que si. Quelque minute plus tard les hommes s’arrêtèrent. Aron se demanda pourquoi jusque ‘à ce que l’un des hommes qui se trouvait devant lui s’écarte. Il se trouvait au pied d’un gigantesque escalier qui bien qu’enraciné dans la terre sembler flotté et s’élevé dans le ciel. Une couche cotonneuse comme des nuages en caché la hauteur.

     

    _ Ou suis-je ? demanda t’il

     

    Les soldats se regardèrent et l’un d’entre eux fini par lui répondre.

     

    _ Vous êtes au pied du palais des Déesses.

     

    Palais des déesses ? Aron ne savait quoi penser. Jamais encore au cours de ses voyages il n’avait rencontré de divinité.

     

    _ Comment se nomme ce pays ?

     

    _ Vous poserez vos questions aux Déesses.

     

    _ Quoi ? Je vais les rencontré ?

     

    Le soldat le fixa du regard et un coin de sa bouche se releva.

     

    _ Elles vous attendent. Montez l’escalier, une fois en haut… hé bien … bon courage !

     

    Aron frissonna. Pourquoi le soldat lui disait-il cela ? Sa dernière heure avait-elle sonné ? Mais il n’avait rien fait de répréhensible pourtant. Hé bien si tout ce que je peux faire et de rencontré ses déesse je me défendrais se dit il intérieurement.

    Il prit une grande inspiration et commença son ascension. Une fois la couche cotonneuse passé, qui n’étais en réalité que de la brume, l’escalier se prolongé. Une fois en haut il prit le temps de regarder autour de lui. Il se trouvait dans une sorte de grand hall ou l’on distingué clairement six couloir. Une voix interrompit soudain son examen des lieux.

     

    _ Il me semblé que c’était demain non ?

     

    _ Hannn Tahlly ! Tu es exaspérante ! Non c’est aujourd’hui que le voyageur doit arriver alors assied toi et ferme la ça changera pour une fois !

     

    _ J’adore ! Tu pars au quart de tour ma pauvre Mary.

     

    _ Quand vous aurais fini, on pourra peut-être s’installé ?

     

    _ J’espère qu’il sera mignon !

     

    _ Mix… Mais pense un peu à autre chose !

     

    _ Ben quoi ?

     

    Aron étais déconcerté par ses échanges. Les quatre voix différentes qu’il avait distinguées étaient toutes féminine. Ses voix appartenaient elle aux déesses ? Des déesses se comporteraient elle comme des enfants qui se chamaillent ? Non ça ne devait pas être elle. Surtout que l’une des vois sembler vraiment appartenir à une petite fille. Mais dans ce cas comment aurait-elle pu être au courant de son arrivé ? Car le voyageur ne pouvait être que lui.

     

    _ Je peux vous aider peut être ?

     

    Aron sursauta et se tourna en direction d la voix. Encore une femme se dit-il. Non une jeune femme. Ce n’était pas une adulte mais plus une enfant non plus. Il étudia la jeune femme de son regard vert et se dit qu’elle avait l'air trop innocent pour que cela soit vrai. Quelque chose d’enfantin dans son regard tranché clairement avec le sourire …. Oui sadique qu’elle affiché.

     

    _ Heu oui je … Des soldats m’ont conduit ici et m’ont dit que les déesses m’attendais.

     

    _ Ho vous êtes donc le voyageur.

     

    _ Il semblerait.

     

    _ Très bien suivez-moi.

     

    Il suivi donc la jeune femme. Ils traversèrent un couloir et s’arrêtèrent devant une porte à la dimension titanesque. La jeune femme leva la main et la porte s’ouvrit comme par enchantement. De la magie se dit-il. Il avait déjà assisté à ce genre de chose dans plusieurs de ses voyages. Ils entrèrent donc dans une pièce aussi grande sinon plus que… il n’avait pas de comparaison qui lui venait. La pièce d’une grandeur exceptionnelle était à ciel ouvert. Au milieu de cette pièce se trouvé une longue table en arc de cercle. Derrière cette table se trouver 4 femmes et une personne dont on ne pouvait deviner le genre car cette dernière étais cacher par une immense capuche qui dissimulé ses trait. Aron s’arrêta devant la table et vit sa guide s’installée a la place laisse libre jusque-là.

    Devant son regard stupéfait, elle sourit. Un sourire si doux qu’il aurait pu provenir d’un ange. Mais il n’avait pas oublié le premier qu’elle lui avait fait et celui-là n’avait rien d’innocent.

    Une fois installée la jeune femme le présenta.

     

    _ Je vous présente le voyageur.

     

    Toutes le regardèrent. Lui non plus ne se priva pas d’étudier l’assemblé que ces femmes formé. Il commença par sa guide. Blonde plutôt jeune dans les 15 ans environ. Regard d’ange et sourire de démon. Sur sa droite se trouver une jeune femme brune a l’expression neutre mais aux regards perçant. Ses yeux étaient d’un noir d’encre. A côté de celle-ci se trouvait une jeune femme rousse au visage rieur. Une grosse paire de lunette sur le nez et un bloc note et un stylo à la main. Elle lui sourit. Derrière ce sourire il crut déceler quelque chose mais trop rapidement la jeune femme pris une expression neutre.

     

    _ Très bien voyageur. Nous sommes les déesses, prêtresse bref les chefs de ce royaume. Présente-toi qu’on en finisse.

     

    Aron fut perturbé par le ton de la femme. C’était celle aux cheveux bruns et au regard perçant. Il pouvait ajouter froide a sa description.

     

    _ Heu...oui. Je suis Aron et comme vous le savez apparemment j’ai la capacité de voyagé pendant mon sommeil. Y a-t-il une medium parmi vous pour avoir su que je venais ?

     

    _ Non pas de medium enfin … rien d’aussi précis. Mais nous avons souvent la visite de voyageur dit la jeune femme rousse.

     

    _ Il y a d’autre personne comme moi ?

     

    _ Hé oui mon gars tu n’es pas unique ! Bon comment a tu réussi à franchir nos barrières de protection ?

     

    La jeune femme brune sembler s’ennuyé à mourir vu son ton.

     

    _ Quel barrière de protection ?

     

    _ Tu as surement du remarqué la couleur du ciel. Voilà la barrière de protection. C’était sa guide qui lui avait répondu.

     

    Aron étais perdu. Il n’avait jamais entendu parler de telle chose.

     

    _ Ho mais on s’en fiche ! Il est mignon tout plein ce p’tit gars ronronna une des femmes qui n’avais pas encore pris la parole. C’était la voix qu’il avait entendu tout à l’heure. Celle de la petite fille.

    Elle avait les cheveux rouge et court. Elle le détaillé sans vergogne de haut en bas.

     

    _ Mix !

     

    Cette fois c’était la personne sous la capuche qui avait pris la parole. Une femme donc. Sa voix posé exprimé en un seul petit mot un avertissement.

     

    _ Rhoooo T’es vraiment pas drôle Py !

     

    La jeune femme au cheveu rouge nommé Mix semblé contrarier.

     

    _ Je sais. Répondit la femme à la capuche.

     

    _ Ecoutez. Je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Je ne maitrise pas mes destinations. Je ne veux pas d’ennuie. De toute façon d’ici quelque minute ou quelque heure je serais reparti.

     

    _ Tu sembles bien sûr de toi mon garçon.

     

    Cette fois c’était la dernière des femmes autour de la table qui avait pris la parole. Les cheveux longs d’un noir presque bleu, parsemé de mèche blanche comme la neige.

     

    _ Oui madame. Cela c’est toujours passé ainsi.

     

    _ Bon et si nous nous présentions à notre tour les filles ?

     

    _ Encore une perte de temps ! T, je n’ai pas que ça à faire.

     

    _ Ho allez Mary je t’assure que ça ne vas pas te tué !

     

    _ Si tu le dit !

     

    _ Je le dit !

     

    _ Très bien ! Alors nous sommes les déesses du royaume de Skype. Elle, dit La jeune femme brune du nom de Mary en pointant du doigt la jeune femme rousse, c’est Tahlly dite T. Mémoire de poisson rouge et myope comme une taupe mais utile de temps en temps pour faire des recherches.

     

    Toutes s’esclaffèrent à cette description loin d’être élogieuse. Y compris la dénommé Tahlly. Au moins pourrait-il mettre des noms sur leur visage.

     

    _ Moi aussi je t’aime Mary ! Et donc voici Mary dite Evil Mary. Comme tu l’auras compris grincheuse à souhait elle … non en fait elle ne sert à rien. La jeune femme rie. Non pour être honnête c’est elle qui gère l’obscurité de notre royaume. Les démons l’adorent ! Tu comprendras vite pourquoi.

    Mary visiblement peu heureuse donna un coup de coude à la rousse.

     

    _ Je continu en te présentant Amelhiie dite Am. Notre jeune et jolie ange/démons. Pour le moment encore en formation.

    Tahlly fit un sourire à la jeune apprentie.

     

    _ A moi !

     

    _ Oui ne t’impatiente pas comme ça Mix ! Donc voici Mixjux dite Mix. Notre nymphomane nationale.

     

    A cette description Aron ouvrit de grands yeux. Avait-il bien entendu ?

     

    _ Oui tu as bien entendu. Mix est chargé du recrutement et du…. disons … confort de nos soldats.

    Mix fit un grand sourire.

     

    _ Si tu veux tu peux postuler lui dit-elle avec un clin d’œil.

     

    _ Mix !

     

    La femme a la capuche semblé exaspérer.

     

    _ Oui oui je sais on ne touche pas ! Pff

     

    _ Apres nous avons Pyrine dite Py. Elle est en charge de la sécurité du royaume. Et notre bourreau a l’occasion.

     

    Cette fois Aron étais sur d’avoir bien entendu. Un bourreau. Voilà pourquoi son visage était caché. Enfin Lui étais caché. A ce moment-là, la jeune femme releva légèrement la tête. Juste assez pour qu’il puisse voir le sourire cruel qu’elle affiché. Il frissonna.

     

    _ Ho ne t’inquiète pas. Bon il est vrai qu’on ne compte plus le nombrez de genoux qu’elle a brisé mais si tu te tiens bien il n’y a aucune raison qu’elle s’en prennent au tient.

     

    Aron se demander vraiment comment un royaume pouvait semblé aussi prospère avec des dirigeantes aussi … bizarres.

     

    Ne se souciant pas de ses pensées Tahlly continua donc les présentations.

     

    _ Et enfin nous avons HDM61 dite Cat ou H. Notre doyenne. Elle nous permet, grâce à ses connaissances, d’établir des traductions et diverse chose en rapport aux textes.

     

    La femme inclina la tête. C’est à ce moment-là qu’il remarqua comme des lignes d’écriture le long de son coup. Mais le plus bizarre c’est que ses lignes sembler défilé sur la peau de la femme.

     

    _ Hé petit ! On ne fixe pas les gens ainsi !

     

    Aron sursauta. La femme a la capuche, Pyrine, venait de le remettre à sa place.

     

    _ Pardonnez-moi madame. Ce n’était pas intentionnel.

     

    _ Humm il parle bien en plus. Je ne peux vraiment pas l’essayé ? demanda Mixjux sur un ton suppliant.

     

    _ Non !

     

    _ Ce n’est pas juste !

     

    _ Je sais.

     

    Encore une fois, en deux mots, Pyrine avait tout dit. Son ton était toujours posé.

     

    Une fois le silence revenu Aron examina une fois de plus ces étranges divinités. Était-il vraiment dans le pays de Skype ? Ou rêver-t-il vraiment ? Cela n’était jamais arrivé mais l’étrangeté de cette rencontre le laisser perplexe.

     

    _ Aron ?

     

    La voix de Mixjux le sortit de ses pensé.

     

    _ Oui ?

     

    _ Il est temps de passé à l’interrogatoire !

     

    _ Mix ! dit Amhellie

     

    _ Mais laisse le arrivé enfin ! lui rétorqua Tahlly

     

    _ Ha là ça devient intéressant ! Jubila Mary

     

    Aron écouté avec attention ces échanges, quand soudain il senti ce frisson si particulier lui parcourir l’échine. Il savait qu’il ne resté que quelque minute avant que son corps ne se réveille.

     

    _ Tu ne peux pas lui infligé ça enfin Mix !

     

    _ Mesdames ? Tenta de les avertir Aron.

     

    _ Et pourquoi pas ? Continua Mix

     

    _ Mesdames s’il vous plait ?

     

    _ SILENCE ! Tonna la voix de Pyrine.

     

    Aron inclina la tête en direction de Pyrine pour son aide.

     

    _ Je suis désolé mesdames mais je vais devoir vous laisser. Mon voyage se termine. Ce fut un … grand moment que de vous rencontrer. A peine avait-il fini sa phrase qu’il disparut subitement.

     

    Quelque seconde plus tard Aron se réveillé dans son lit. Il ouvrit les yeux et se dit que se voyages et surtout ces déesses étais vraiment les personne les plus étranges qu’il avait rencontré.

     

     

     

     

    Tahlly

     

     

     

     

    ***

     

    IL ETAIT UNE FOIS…

    Sam, le curseur et les mots.

     

    Sam fixait l’écran de son ordinateur depuis vingt bonnes minutes. La page Word qu’elle avait ouverte restait désespérément vide et seul le clignotement du curseur indiquait que toute cette blancheur était vouée à être comblée à un moment ou à un autre. Le curseur était prêt, installé dans les starting blocks, attendant l’élan créateur qui le lancerait à l’assaut des mots à aligner et des lignes à remplir.

    Enfin, si l’inspiration venait.

    Et le problème était qu’elle ne venait pas.

    Sam n’était pas une littéraire, c’était peu de le dire. Pour elle, les mots n’étaient que chaos, confusion et anarchie. Non, elle, elle aimait l’ordre des mathématiques, la poésie des chiffres, la simplicité du binaire et la certitude que 2 + 2 feront toujours 4. Pas la peine d’ergoter pendant des heures sur ce point : c’était un fait acquis, une évidence, quasiment un dogme. Elle déposait ses offrandes sur les autels de Pythagore et de Thalès et se relaxait en complétant des grilles de sudoku.

    Elle rêvait d’une langue où un mot n’aurait qu’un seul sens, une seule définition, un seul usage. Elle était fermement convaincue que la plupart des malentendus naissaient de mots mal employés ou mal compris. Elle oubliait un peu trop facilement que les mots n’étaient que le moyen de transport de la pensée et de l’idée, que les mots n’étaient que l’arme et pas le tueur.

    Pour elle, lire Victor Hugo ou Jean-Paul Sartre revenait à s’offrir un voyage pour Dodoland en TGV première classe. Qu’on lui donne un livre et elle avait l’endormissement supersonique. Mieux qu’un somnifère.

    Et donc, devant s’aventurer dans un monde inconnu, elle regardait d’un air morne l’écran de son ordinateur, l’esprit vacant, sans même une pensée cohérente ou une idée valable pour commencer son devoir de français.

    Elle avait piqué du nez rien qu’en lisant l’énoncé du sujet qui, en gros, disait : « En vous inspirant des poètes français, écrivez un poème pour la Saint Valentin »…

    Blablabla….

    Beurk !

    Vingt minutes de plus et toujours aucune ligne. Ses neurones, paramétrés exclusivement pour les chiffres, s’étaient exilés au pays des grands absents et attendaient patiemment le retour des programmes habituels. Donnez-moi des chiffres et planquez ces lettres que je ne saurais voir !

    En d’autres termes, elle attendait un miracle ou une épiphanie.

    Au lieu de quoi elle glissa lentement mais sûrement dans le sommeil où, telle Dorothy au Pays d’Oz, elle commença le plus étonnant des voyages…

     

    Soudain, le curseur se mit à clignoter fébrilement, comme s’il cherchait à se libérer du lien symbolique que l’attachait à la feuille virtuelle. Ses mouvements ressemblaient à des appels au secours.

    Sam, que cette anomalie ne troubla pas outre mesure, trouva tout naturel de lui parler. Après tout, rien n’est impossible ou interdit dans un rêve.

    - Hey, toi, le curseur, calme-toi…. Pas la peine de t’énerver, hein. Si tu crois m’impressionner, c’est raté !

    Le curseur n’arrêta pas pour autant de clignoter comme un fou.

    - Je sais bien que tu dois trouver le temps long mais j’y peux rien : JE NE TROUVE PAS MES MOTS ! Tu crois que ça m’amuse, à rester là comme une débile à te regarder? T’es même pas beau ! Alors, si tu n’es pas content, t’as qu’à me donner un coup de main et on pourra toi et moi passer à autre chose !

    - ….

    - Tu dis rien, hein ? Pas étonnant ! Je suis sûre que Môssieur n’a pas plus d’inspiration que moi. Et puis d’abord, tu ne sais rien du tout, toi ! Tu es juste là pour marquer le début. Alors, arrête de me narguer parce que ça m’énerve !

    Et soudain le curseur se mit à bouger, semant dans son sillage des dizaines de points de suspension.

    Sam vérifia qu’elle n’avait pas laissé par erreur son doigt appuyé sur la touche d’espacement. Mais non. Le curseur bougeait tout seul, animé d’une vie propre : de gauche à droite, de bas en haut, en diagonale. Le curseur se baladait, tout simplement, et prenait en même temps possession de la page blanche et vide.

    Puis, soudain, l’écran devint noir. Le temps de deux ou trois battements de cœur.

    Et redevint blanc. Blanc mais pas entièrement vide.

    Il y avait un mot écrit en plein milieu de page, parfaitement centré tant verticalement qu’horizontalement. Un mot noir sur fond blanc.

    Immanquable. Mystérieux. Magique.

    U N

    - C’est quoi ce truc ?

    Sam frappa au hasard quelques touches sans qu’aucune ne produise le moindre effet. Le mot refusait de bouger ou de disparaitre.

    - Tu m’expliques ? Si c’est le début d’un cours pour m’apprendre à compter, tu perds ton temps. C’est pas pour l’arithmétique que j’ai besoin d’aide mais pour le français. Tu saisis la différence ?

    Le curseur réapparut.

    Je suis là et j’ai compris. C’est toi qui ne comprends pas. Car là où tu ne vois qu’un chiffre, d’autres voient un mot. Oublie tes certitudes et accepte de me suivre. Ouvre ton esprit à une autre dimension et laisse-moi de prouver que les chiffres n’ont pas le monopole de la vérité et de la beauté.

    Laisse-moi une chance, tu veux bien ?

     

    Sam se dit qu’elle ne risquait pas grand-chose après tout. Personne n’avait jamais entendu parler d’un curseur meurtrier. Et puis, ce n’est pas comme si elle avait d’autres projets…

    - D’accord. Je t’écoute. Mais si tu me barbes, j’éteins tout et je me fais un Tétris !

    Nouveau clignotement du curseur. Bref passage au noir total de l’écran. Puis :

    U N

    Un mot qui devient chiffre quand il s’agit de compter, de marquer l’origine ou de donner la cadence,

    Un mot pour le début, pour le départ, pour l’aventure et le voyage.

    Et des mots, des milliards de mots, pour se parler, pour se comprendre et pour s’entendre.

    Des mots pour la mort et des mots pour la vie, Des mots pour prier, célébrer ou pleurer, Des mots pour imaginer, pour créer ou inventer, Des mots pour maudire, pour haïr ou affaiblir, Des mots pour embellir, accueillir ou bénir.

    Des mots….

    Des mots d’amour, des mots d’excuses, des mots doux ou des mots durs, Des mots qui passent, des mots qui lassent, des mots qui durent, Des mots qui touchent, des mots qui tuent, Des mots louches et des mots crus,

    Des mots utiles ou des mots vains, Des mots creux ou des mots pleins,

    Des mots qui fâchent ou qui soulagent, Des mots foux ou des mots sages,

    Des mots de rage, des mots de haine, Des mots qui pèsent, des mots qu’on traine,

    Des mots bleus, des mots doux et des mots roses, Des mots rimés, des mots de prose, Des mots hauts ou des mots bas, Des mots purs ou des mots gras,

    Des mots faciles ou laborieux, Des mots acides ou mots mielleux Des mots sincères ou obséquieux, Des mots tendres ou injurieux.

    Le mot du jour, le mot de la fin, Le mot pour tout, le mot pour rien,

    Les mots qui fâchent ou bien qui tuent, Les mot de trop ou les mots tus,

    Le mot juste ou malheureux, Le mot léger ou le mot d’adieu.

    Et toujours plus de mots….

    Des mots comme des bras pour éteindre ou serrer, comme des poings pour frapper ou écraser, Des mots comme des lèvres pour embrasser, Comme des mains pour toucher ou caresser,

    Des mots pour lui, Des mots pour elle, Des mots pour eux, Des mots pour nous

    Des mots pour toi, Des mots pour moi, Des mots qu’on veut, des mots qu’on croit

    Des mots pour les vivants et les absents, Des mots pour les parents et leurs enfants,

    Les mots harangue, les mots discours, Les mots qui courent,

    Le mot qui condamne, le mot qui plaide, Le mot qui juge, le mot qui aide,

    Le mot remède, le mot magique, Le mot poubelle, le mot pratique,

    Des mots sans queue, des mots sans tête Des mots qu’on donne, des mots qu’on prête

    Des mots en tas ou en flopée, En litanie, en mélopée, Des mots sans suite, des mots en fuite, Des mots sans fins, en logorrhée….

     

    En parlant de logorrhée….

    Sam regardait interloquée les lignes s’afficher sur son écran et se sentait submergée par cet afflux soudain de mots. Pour sûr, son angoisse de la page blanche venait d’être résolue mais elle ne voyait pas très bien comment tout ça allait pouvoir l’aider. Tout ça, c’était bien joli, mais, ironie de la chose, ce n’était que des mots…. Et que du vent.

    - Dis, le curseur, je suis censée faire quoi avec tout ça ? Bon, d’accord, les mots ont leur importance et leur utilité. Et alors ?

    - ….

    - Je vois…. On joue les muets ou les timides maintenant !

    -….

    - Ho hé, il y a quelqu’un ? Tu t’es pointé juste parce que tu as vu de la lumière, c’est ça ? Ou alors c’est l’attrait de la page blanche ? Tu t’es dit : oh, une page blanche, si j’allais la noircir un peu ; ce serait un vrai gâchis de la laisser comme ça.

    - …

    - Ho, tu me réponds quand je te parle! C’est quoi, ton but ?

     

    Le curseur s’anima à nouveau.

    D E U X

    Tu crois que l’univers se résume en une suite d’équations et que les chiffres sont la réponse à tous les mystères de la vie. L’univers, peut-être, mais pas les êtres humains. Pas les émotions et les sentiments. Et certainement pas l’amour. Je t’entends déjà me répondre que les sentiments et les émotions trouvent leur source dans certaines zones du cerveau ou résultent de la sécrétion de certaines hormones. Rien de magique, rien de hasardeux, rien d’inconnu dans un tel processus. Rien que des réactions chimiques en chaîne.

    Pas de quoi écrire des romans, des chansons de geste ou des poèmes.

    Pourtant, les codes binaires si chers à ton cœur ne font pas rêver et ne font pas pleurer. Les mots, si.

    Les équations sur lesquelles tu t’extasies ne procurent aucun frisson. Les mots, si.

    Tu n’entends pas les mots et tu es insensible aux messages qu’ils transportent. Tu crains les mots mais ils sont le moyen et non le but. Le danger ne vient pas l’outil mais de celui qui l’utilise.

    Un chiffre pour l’infini mais un milliard de mots pour une vie.

    Moi, je peux te raconter une vie sans faire de grandes phrases et sans avoir besoin de noircir des centaines de pages. Je peux te raconter une vie avec une économie et une brièveté que même toi devrait pouvoir apprécier.

    Une vie, ramenée à l’essentiel, ramenée au Verbe.

    Tu es prête ?

     

    Le curseur s’arrêta, semblant attendre une réponse.

    Sam relut les quelques lignes et hocha la tête pour marquer son accord, avant de se rendre compte qu’il y avait peu de chance pour que ce signe suffise. A moins que le curseur ne soit en mesure de la voir, ce qui serait pour le coup carrément flippant !

    Rien que pour avoir le cœur net, Sam demanda :

    - Dis, le curseur, tu peux me voir ?

    -…

    - Bon, je demande comme ça, hein. C’est pas que j’ai particulièrement envie que tu me voies mais je préfère quand même savoir. Histoire d’éviter de mettre mes doigts dans mon nez, tu comprends ? Non, tu comprends pas ? Bon, laisse tomber !

    -…

    - Allez, je suis prête. Raconte-moi une vie. Fais court et précis, s’il te plait !

     

    T R O I S

    Tu es prête ? Alors suis-moi, je t’emmène…

    Naître. Crier. Respirer. Téter. Dormir. Grandir, Ramper. Jouer. Découvrir. Regarder. Sourire Entendre. Parler. Toucher. Marcher, Courir. Vouloir. Demander. Comprendre.

    (Et sans cesse) Apprendre…

    Voir. Ecouter. Chanter, Aimer, Jouir. Rire. Savoir. Attendre, Pleurer Construire. Espérer. Trahir. Résister, Pardonner. Echouer. Recommencer.

    (Et toujours) Murir

    Accepter. Tolérer. Accomplir. Profiter, Recevoir. Haïr. Blâmer. Donner, Désirer. Offrir. Tomber. Persévérer.

    (Et comme au premier jour) Aimer.

    (Mais un jour)

    Vieillir. Décliner. Dépérir. Oublier, Souffrir. Regretter. Trembler. Renoncer, Confesser. Expier. Gémir. Prier. Pleurer. Faiblir. Agoniser.

    Dormir

    Partir

    (Et finalement) Mourir.

     

    Sam relut la liste de verbes. Perplexe, elle la relut une fois, puis encore, et se rendit compte qu’elle comprenait de mieux en mieux l’ordonnancement des verbes. Cette liste de verbes avait en effet un sens, un schéma qu’elle pouvait désormais percevoir. Des verbes pour décrire des actions. Des actions pour construire une vie.

    D’accord.

    - Je commence à comprendre, le curseur. Mais j’ai quand même un problème. Je ne connais aucun poème, et encore moins un poème d’amour. Bon, je connais des chansons qui parlent d’amour. Mais est-ce que c’est la même chose ? Et puis en plus, je ne suis pas amoureuse, alors à qui je pourrais l’écrire, ce poème ?

    Sam, prise d’une subite inspiration, lança une recherche sur Google avec ces mots « poèmes d’amour ». Le nombre de résultats qu’elle obtint lui donna le vertige et acheva de la décourager. Elle n’avait pas du tout envie de passer sa nuit à lire des poèmes barbants. Elle ne lisait que des BD car elle trouvait les images plus parlantes. N’avait-on pas dit un jour qu’une image valait mille mots ?

    - Curseur, ô gentil curseur, tu pourrais peut-être m’aider ? Après tout, c’est toi qui es venu me voir. J’avais rien demandé ! Allez quoi ! Montre-moi un poème. Même un petit, un tout petit….

    En réponse à sa prière, le curseur réapparut, semant derrière lui les mots suivants :

    Q U A T R E

    Ma plume sinon vous ne sait autre sujet, Mon pied sinon vers vous ne sait autre voyage, Ma langue sinon vous ne sait autre langage, Et mon œil sinon vous ne connaît autre objet,

    Si je souhaite rien, vous êtes mon souhait, Vous êtes le doux gain de mon plaisant hommage, Vous êtes le seul but où vise mon courage, Et seulement en vous tout mon rond se parfait.

    (Pierre de Ronsard – 1524 / 1585)

     

    Voilà.

    Le voici ton exemple de poème d’amour, cette succession délicate mais habile de mots, des mots avec rime et raison. Des mots qui s’unissent créer une image, donner vie à une sensation ou à une émotion. Des mots qui parlent au cœur. Des mots comme des offrandes

    Tu dis n’aimer personne mais je sais que c’est faux. Regarde autour de toi, écoute ton cœur et oublie pour un temps ta raison. Tu aimes sans savoir le montrer, sans savoir le décrire et sans savoir l’écrire. Tu peux aimer un homme, une femme, tes parents, ta famille, un ami ou même un chien…. Mais tu aimes. Toujours et constamment. Tu connais l’amour et l’amour te connait.

    Alors, oublie qu’il s’agit d’un poème pour la Saint Valentin. Pense à ceux que tu aimes et laisse venir les mots. Ils sont en toi-même si tu les ignores.

    Je vais partir maintenant. Je t’ai dit l’essentiel.

    La page blanche t’appartient et elle sera ce que tu en feras.

     

     

    Le curseur disparut à nouveau.

    L’écran devint brièvement tout noir puis tout redevint normal.

    Sam se réveilla en sursaut, désorientée. Son ordinateur portable pesait lourdement sur son estomac et se rendit compte en regardant son réveil qu’elle avait dormi près de deux heures.

    Il lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits. Les souvenirs revinrent et elle se rappela son devoir de français. Et son manque consternant d’inspiration.

    Elle fixa sa page Word, vierge, impressionnante, angoissante. Puis, lentement, une idée germa dans sa tête.

    Elle se redressa dans son lit, stabilisa son ordinateur et, d’une frappe ferme et décidée, commença son poème :

    Prends mon cœur dans tes mains et porte-le à tes lèvres…

     

     

    FIN.

     

     

    HDM61