Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

33)

 

Nous y sommes. Après deux semaines d’attente et de huit clos, le rendez-vous avec les bandits du coin va enfin débuter. 

Nous avons tous suivi les règles de cette rencontre. Nous ne sommes pas venus à plus de quatre par MC ou gang. L’Argentin est venu seul cependant. Le Black avec son bras droit et deux autres hommes, les Santorra ont fait de même. Les Evils, nouvel arrivant sont venus avec le Président des Présidents, le président du chapter du coin, le VP et le Sergent d’arme. De notre côté, je n’aurais pas dû être là, mais puisque Klax a choppé une putain de grippe, le clouant au lit en crevant comme seul un homme peut le faire en étant malade, je suis du voyage avec H, Creed et Rhymes.

Le Black et l’Argentin ont décidé que cette rencontre se ferait dans un ranch paumé à la frontière entre la Géorgie, la Caroline du Nord et le Tennessee.

C’est la première fois qu’on assiste à ce genre de sauterie avec autant de membres du banditisme. Les Evils sont assez dérangeaient si on les observe physiquement. Tatoués de partout, percés, démarchent nonchalante, bécanes customisées avec leurs noms et des graffs de démons. On a découvert leur logo, c’est une tête de démon à barbe, ses cornes sont des flammes et une croix catholique est inversée sur le haut des couleurs.

Ils sont arrivés en retard bien évidemment.

 

— C’est confirmé, les FED et l’ATF arrivent bientôt. Nous ne pourrons pas les éviter, donc nous allons devoir se la jouer gentleman et passer un accord pour que la paix demeure durant leur séjour sans pour autant mettre en parenthèse nos business, explique le Black au bout d’un moment.

 

Le Black Prime a effectivement des infiltrés dans la police des villes alentour et chez le Shérif, un vieux bougre qu’on achète facilement.

J’écoute sans intervenir dans l’échange, je laisse ça aux présidents.

 

— Mes indics m’ont informé que le bureau du shérif du comté allait être réorganisé pour éviter que l’enquête fédérale qui démarrera à leur arrivée soit entachée par de possibles fuites. Mes gars vont être transférés ailleurs.

 

Une sensation amère envahit l’ambiance dans ce petit champ devant le ranch. La tombée de la nuit rend la rencontre davantage plus inquiétante. On ne sait pas comment nous allons la terminer. Si nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord, nous venons de tout nous griller et dès demain, une guerre de gang peut éclater. Le sang sera versé et il n’y aura plus que la vengeance qui nous intéressera.

Autant dire que ce sera la merde la plus royale pour nous. Adrian et les Sons sont prévenus, si jamais cette rencontre n’aboutit pas à un pacte de cesser le feu, ils viendront nous prêter main forte pour nous défendre.

Et personne chez les Bloods ne veut en arriver là.

La nouvelle du Black Prime n’est pas rassurante. Plus d’indics, plus d’infos. Nous allons devoir tourner en étant aveugles. Ça ne sera pas pratique si nous n’avons pas un œil sur les

Le Black finit d’expliquer ce qu’il sait sur le débarquement des FED d’ici quelques semaines. Nous l’avons appris juste avant que les Ritals n’arrivent ici au ranch, et le choc a encore du mal à passer. Cela va être compliqué pour tout le monde. Les business vont devoir être ralentis, nos faits et gestes seront contrôlés. Je me demande comment nous allons faire pour gérer nos livraisons avec des rats au cul.

Putain de karma.

Le silence se fait maitre du petit champ où est stationnées nos bécanes et véhicules. Nous nous dévisageons tous comme des chiens enragés prêts à se sauter dessus pour réclamer le sang versé.

Nous n’avons rien à négocier nous, nous sommes là juste pour assister à la négociation entre les chefs de trafics.

Ce sont les ritals qui prennent en premier la parole. Leur nain de chef, toujours en costume et dans un anglais où son accent ressort déclare d’un air supérieur :

 

— Nous passerons par une autre route. Nos convois de drogues qui arrivent de New York dévieront vers l’Alabama pour livrer dans le sud. Mais dès que les flics se tireront, nous reviendrons, et nous leur donnerons une bonne excuse pour revenir à leur tour.

 

Et il continue avec ces promesses de mort.

Je jette un œil à H et Creed, ce dernier fume clope sur clope pour ne pas s’énerver. Je le sens tendu. Hurricane aussi même s’il l’exprime moins.

 

— Vous savez très bien comment ça va se passer, déclare Hurricane, nous ne nous laisserons pas faire, mais nous ne tenterons rien tant que les FED seront là.

 

— Ce que je crois, c’est qu’on a tous été pris pour des idiots. Nous avons tué votre branche des Santorra, mais nous ne sommes pas vos ennemis, lance à son tour l’Argentin.

 

Il a retrouvé ses couilles le petit.

 

— Les fédéraux sont notre principale menace pour le moment, renchérit Creed.

 

Mon président est coupé par un rire grave provenant des Evils, resté calme jusqu’à maintenant. Le Président des Présidents du MC, un dénommé Abaddon Abe, un homme d’une cinquantaine d’années aux cheveux longs grisonnants et au regard sombre se met à applaudir en regardant son bras droit, le Président Zagan, un grand tatoué, le crâne rasé comme les militaires, percés de partout et aux yeux gris.

 

— Vous savez quoi ? Vos promesses n’arrangeront pas nos problèmes. Le soucis étant qu’on s’est tous tapés sur la gueule pour le business, on ne pourra pas trouver un compromis pour qu’on puisse tous faire marcher nos affaires. Je propose qu’on règle une partie de nos comptes maintenant, et pour ça, je pense qu’une personne va pouvoir nous éclairer.

 

— Pardon ? lance le Rital, qu’est-ce que tu racontes espèce de salopard ?

 

Abe continue de se marrer avec sa grosse voix et quelque chose me dit que les Evils ne doivent pas être si innocents qu’ils tentent de le faire paraitre. Ils ne seraient pas venus s’ils n’avaient rien à se reprocher. À mon avis, il se passe un truc qu’on ne voit pas venir.

Je sens la tension grandir de plus en plus entre nous.

 

— Je propose qu’on retire les masques des traites pour expliquer à ces charmants messieurs ce qui se trame depuis plusieurs mois, poursuit le Grand Président des Evils Brothers.

 

Il fait signe au président Zagan. Le biker regarde deux de ses hommes, le VP Caym et le Road Capitain Andras se déplacent, nous sommes tous sur nos gardes, à la recherche du moindre signe qui monterait qu’ils vont dégainer une autre et commencé à nous tirer dessus. 

Au lieu de ça, nous les observons calmement se dirigeait vers le Black et l’Argentin.

Qu’est-ce qu’ils foutent ?

 

— Qu’est-ce que vous faites ? lance l’Argentin alors que les deux Evils le saisissent par les bras.

 

Je fronce les sourcils, et l’incompréhension nous gagne tous alors que les deux bikers trainent l’Argentin au centre de nos rassemblements et le mettent à genou.

 

— C’est quoi ce bordel, lâche le rital, on va m’expliquer ce qu’ils font !

 

Zagan sort une clope qu’il allume en riant avant de se justifier.

 

— Bande d’abrutis, on est au courant de tout ce merdier depuis des mois, et si on est venu, c’est parce qu’on se retrouve dans la merde. Mais avant d’essayer d’expliquer le pourquoi on est tous liés, laissons l’Argentin nous raconter une histoire.

 

L’Argentin tente de se débattre, et de se relever, mais la Road Capitaine sort de derrière son dos son Beretta qu’il pointe sur la tête de notre boss.

Tout le monde se raidit, on sent l’atmosphère devenir électrique, ma main vient se loger sur la crosse de mon arme, je suis prêt à tirer si jamais ça dégénère.

 

— Woh, on se calme ! déclare Creed.

 

— Qu’est-ce qu’il raconte, lance le Black d’un ton sec.

 

Zagan applaudit en tirant sur sa cigarette.

 

— Ne te pisses pas dessus l’Argentin, va y on t’écoute.

 

L’Argentin nous dévisage tous en secouant la tête.

 

— Je ne sais pas de quoi ils parlent, tente-il.

 

Mais je ne sais pas pourquoi, je sens qu’il ment, tout comme Creed qui tire sur sa clope en le dévisageant d’un air méfiant.

Ça sent mauvais.

 

— Vous pensez que les armes viennent d’où ? poursuit Abe. Ce petit con n’est qu’un intermédiaire comme un autre en plus d’être une putain de taupe.

 

Oh bordel. Le fournisseur de l’Argentin est en fait le MC des Evils ?

Je dois avouer qu’on a jamais cherché à savoir de quelle branche provenaient les armes, nous ne sommes que des livreurs, nous ne stockons pas ni ne vendons. On ne cherchait pas à avoir les détails de nos histoires.

Avec calme, Zagan se met à expliquer la raison de ce cirque.

 

— On a usé d’une ruse pour semer le bordel. Nous sommes des bikers, pas des idiots, nous n’allions pas nous mettre à dos les Ritals, même si notre chapter du nord a essayé de faire les cons. Nous comptions sur les autres rivaux pour s’occuper du boulot. C’est l’Argentin nous a informés d’un tas de choses.

 

— Comme ? lance amèrement le Black Prime pour essayer d’avoir une preuve.

 

Rhymes me jette un regard inquiet alors que Creed et Hurricane sont tendus comme des piquets. En vérité, on est davantage impliqué qu’on ne le pensait.

Putain de merde !

Voyant que les choses s’apprêtent à lui échapper, l’Argentin commence à paniquer.

 

— Je n’ai jamais cherché à trahir qui que ce soit ! lance-il.

 

— Voyons, commente Zagan, c’est bien toi qui nous as dit que les Blacks voulaient se débarrasser des Ritals.

 

Un vent froid, celui de la trahison s’abat sur nous. Je regarde Vyper. Son expression devient raide lorsqu’il comprend qu’on l’a dupé.

 

— Ils ont buté le Black, se défend l’Argentin vers le Black, ce sont eux qui ont orchestré le massacre de la famille et du boss, Vyper, ils ont voulu nous tuer !

 

Le Black Prime foudroie du regard son allié ainsi que les Evils qui se contentent de sourire. Ça va partir en couille, je le sens.

 

— Vous…

 

— Ouais, c’était eux, pas les ritals, affirme l’Argentin.

 

C’est là que l’Argentin se met à nous avouer ce qu’il s’est passé. C’est un jeu de pions, où chacun a joué ses cartes pour tenter de gagner la bataille et l’État de Géorgie, point de passant menant vers le Sud. Pour remporter le gros lot, ils ont essayé de tous s’entretuer. Sauf que les plus malins ont été les Evils avant que le jeu ne se referme sur eux. Tout part d’eux.

L’Argentin nous explique que les Evils ont voulu éliminer les deux concurrents installés en Géorgie, pour ça, étant infiltrés dans le réseau du Black depuis des années pour surveiller le petit gang, les Evils avaient une main sur ce qui se passait en interne.

Mais lorsque les Ritals ont voulu partir également dans le sud, venant mettre en péril leur trafic d’armes en partenariat avec l’Argentin, les Evils ont décidé d’agir en déclarant une guerre de gang.

Ils ont pris la décision de rayer de la carte leurs deux concurrents, à savoir : les Blacks, et les Santorra. En apprenant par le biais de l’Argentin que le Black First commençait à être emmerdé par les Santorra, les Evils ont décidé d’utiliser cette rivalité et de la mettre à profit. Les bikers ont alors orchestré la mort du chef des Blacks pour que son successeur le venge. N’ayant jamais eu affaire avec les Evils, les Blacks se vengeraient forcément sur les Ritals, seuls adversaires connus.

 

33.jpg

 

Mais là où le plan se corse, c’est que l’Argentin était également de mèche avec le gang du Black. Il a confié à Vyper après la mort de son chef l’idée des Evils. Le Black nous a alors engagés pour descendre les Santorra, et pour plus tard, nous obliger à descendre également le Chapter des Evils du Tennessee. Personne n’apprendrait que ça venait de la petite organisation étant donné que le Black nous enverrez nous et pas des mecs à lui. Lorsque les Santorra survivants voudraient se venger, ils iraient buter les Evils Brothers, principale adversaire des Italiens dans le nord du pays en apprenant qu’il s’agissait d’un groupe de blancs bikers et pas de noirs.

La seconde erreur des Evils a été de faire confiance à l’Argentin qui a joué sur deux tableaux.  

 

Les Santorra pensaient que c’était Evil Brothers qui avait tenté de les buter. Sauf qu’ils ignoraient que ce sont les Bloods donc le Black. Les Evils se sont alors retrouvés avec les Ritals au cul sans comprendre le pourquoi.

Désormais, chacun se retrouve avec deux organisations qui veulent se descendre mutuellement. Les ritals veulent buter les Evils, et les Blacks, dont nous. Le Black veut buter les Ritals et les Evils, et les Evils veulent descendre les Blacks et les Ritals.

 

— Vous n’êtes que des idiots ! conclut l’Argentin.

 

Le VP des Evils lui envoie une baffe pour qu’il se taise, et vu ce qu’on vient d’apprendre, mieux vaut pour lui qu’il la ferme.

 

— Nous avons un problème, se contente de dire Abe, visiblement vexé de s’être fait duper aussi.

 

Je dois avouer sue je n’aurais pas cru l’Argentin aussi pervers et intelligent, je le pensais idiot, pas derrière une haute trahison, et le cul entre deux gangs.

Le salopard !

 

— Oui, confirme le Rital, nous avons un sérieux problème.

 

Je regarde mes présidents, Creed termine sa clope. Il jette le mégot au sol, l’écrase du pied, et la seconde d’après, sans même hésiter, il dégaine son flingue et le pointe en direction de la tête de l’Argentin, le traitre.

 

— À terre, exige Creed.

 

— Vyper ! hurle l’Argentin à l’intention de son ami.

 

Mais l’autre ne prend pas sa défense. Personne n’essaie de le retenir ni moi ni Rhymes et encore moins Hurricane, comme si chacun de nous savait que c’était ce qu’il fallait faire pour montrer qui nous sommes : un mc un vrai, un de ceux qui ne faut pas emmerder. Buter un traitre devant les yeux des autres chefs d’organisation, nous assure une certaine crédibilité.

Mais bordel.

 

— On n’aime pas les balances, déclare d’un ton froid et détaché le président à la cicatrice.

 

Creed retire le cran de sécurité et sans l’ombre d’une hésitation, il appuie sur la détente et tire une balle dans le crâne de notre ancien boss.

L’Argentin tombe raide mort sur le sol dans un bruit sourd, très vite accompagné par des applaudissements.

Mon cœur s’emballe, et je vois qui réagit ainsi. Abe applaudit.

 

— Bordel, ils sont chauds comme la braise ces gamins, je n’aurais pas cru que le MC des Blood Of Silence était si sanglant.

 

Creed revient vers H sans un mot, sans même afficher une quelque conque expression. Il est froid, glacial comme à son habitude, dénué de colère. À croire que le Président vient de l’extérioriser en butant le traitre.

Merde, comment on en est arrivé à devenir comme les pires de nos milieux ? À sortir notre arme, la brandir et tirer sans hésiter.

Putain de karma, il nous fout dans une sacrée merde.

Tout le monde dévisage le cadavre de l’Argentin. Je commence à croire que le sang excite les Ritals, ils semblent… satisfaits.

 

— Je suppose que nous allons nous arranger pour trouver une solution provisoire pour nos business si on ne veut pas tous finir comme ça avant le départ des FED, déclare l’Italien.

 

Le Black serre les poings.

 

— Oui.

 

S’en suit de longues minutes où les trois chefs de gangs discutent des itinéraires pour les livraisons de drogues et d’armes dans le sud. Les Ritals semblent trouver une solution provisoire, le Black garde la route principale pour la drogue.

Tout le monde sait que ça ne va pas durer. Faire de grand détour pour arriver à Miami c’est de la folie, ça coute chez les intermédiaires. Lorsque les FED dégageront, on voudra tous s’approprier la route tranquille de Géorgie.

Le seul hic, c’est les armes des Evils, leur drogue, ils feront autrement sans nous expliquer, mais les armes, nous étions leurs livreurs sans le savoir.

 

— Pour que le business roule, lâche Abe, il faut la paix. Vous venez de buter notre plaque tournante vers le Sud, cela veut dire que nous allons devoir faire affaire messieurs.

 

Putain.

Je jure silencieusement alors que l’évidence se dessine : on va devoir bosser avec eux.

Le Président du Chapter du Tennessee s’approche d’H et Creed, il tend sa main, un sourire sur le visage pour conclure cet accord de paix. Je remarque que les deux Bloods hésitent un instant avant que Creed ne lui rende sa poigne. Zagan l’attrape, H se raidit, mais le président des Evils parle suffisamment fort pour que j’entende également.

 

— N’oubliez pas, les ennemis de mes ennemis sont mes amis, chuchote-t-il, la paix ne durera pas éternellement.

 

Il le relâche et salue également H. S’en suit d’autres serrements de mains sur l’honneur pour assurer la paix durant ces prochains mois où le danger de la réalité de nos actes va roder.

On salue à contrecœur les Ritals, puis le Black, on va devoir parler également, maintenant qu’on sait qu’il nous a envoyés au casse-pipe. Je doute que notre collaboration demeure. Nos business risquent de changer pour de bons.

 

— Réfléchissez les Bloods, réfléchissez si nous voulons trouver une échappatoire à tout ça, conclut Zagan.

 

— On reste en contact, messieurs, déclare Abe à son tour.

 

Je reste figé face à ce retournement de situation.

Nous venons d’obtenir un accord pour une paix de courte durée, où chacun va pouvoir préparer ses business avant l’arrivée des flics, mais également, préparer la vengeance. Une tonne de comptes devront se régler d’ici quelques mois.

Les Evils Brothers seront sans doute notre sortie de secours des crochets du Black, mais également notre perte. La guerre n’aura peut-être pas lieu qu’avec les Ritals, sans doute, nous allons devoir combattre deux ennemis, dont un qui a la possibilité devenir un allié un temps pour descendre les Santorra, mais ensuite ? Que ce se passera-t-il ?

Nir la vengeance est un plat qui se mange froid, et le nôtre, sera glacial.

Je soupire en passant une main dans mes cheveux, le seul point positif dans ma vie en ce moment, c’est le retour de Sky. Si ça n’a pas été simple, depuis trois semaines et la mort de Josh, on essaie de se reconstruire ensemble doucement. Et c’est génial de se retrouver, de s’aimer de nouveau, d’être tout simplement ensemble, unis comme un mari et une femme le sont. Une voix dans ma tête ne cesse de me répéter que c’est ce qu’il me faudra, une conscience et une part de bonté extérieure pour survivre à ses temps, qui s’annoncent plus que violents et sanglants. Je crois que cette fois-ci, nous sommes définitivement dans une merde royale.

Putain de karma.

 

 

AMHELIIE

Commentaires

  • C'est de plus en plus la merde !

  • Mamamia
    Quelle merde

  • Et ben ! Joli bordel ! "Putain de Karma" mdrrr ça devrait être le titre de ce tome. Déjà dans l'ambiance pour le tome 6 *-* Merci les filles !

  • J'ai rien compris

Les commentaires sont fermés.