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Lettres De La Saint Valentin

Hello tout le monde !

Aujourd'hui on fête les amoureux et on peut dire qu'ici il y en a des amoureux, des pour tous les goûts. On a donc, comme les années précédentes fait en sorte qu'ils déclarent leurs flammes sous forme de lettres pour la Saint Valentin.

Les lettres sont lisibles sur le blog et on vous met en plus la possibilité de télécharger le PDF et L'EPUB

Bonne lecture et bonne Saint Valentin !

 

Les Lettres De La Saint Valentin De VRS.pdf

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Les Lettres

de la

Saint  Valentin

 

Par Amheliie, Maryrhage, Tahlly

 

 

 

 

 

 

 


 

Les Lettres…

 

 

 

 

De VAMPIRES ET ROCK STARS :

T à Sonny par Maryrhage

T à Harold par Tahlly

 

 

De DEM ET SVEN : L’INACCEPTABLE DESTINEE :

Dem à Sven par Amheliie

Sven à Dem par Tahlly

Sven à Dem par Maryrhage

 

 

De THE HIDDEN FACE

Nikki à Wade par Maryrhage

Wade à Nikki par Amheliie

 

 

De MADNESS/WEAKNESS

Marie à Ludo par Maryrhage

 

 

De SLAVES

Faith à Dead par Amheliie

 

 

De LOVE AT FIRST SIGHT

Cam à Sky par Amheliie

 

 

De DANGEROUS HEARTBEAT

De Wolf à Dawn par Amheliie


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« VAMPIRES ET ROCK STARS »


 

T à Sonny par Maryrhage :

 

Sonny,

 

Écrire est plus simple pour moi, je ne t’ai pas sous les yeux, je suis plus concentré et j’arrive à aligner deux pensées cohérentes alors que quand tu me regardes et que j’ai parfois envie de te dire tout ce que je m’apprête à écrire j’en suis incapable. Tu voiles ma raison, mais je ne m’en plein pas, au contraire continue de le faire, il n’y a pas un instant où je n’ai pas voulue cette alchimie entre nous. Non, même au début, même si je t’ai laissé croire que je n’en voulais pas, à la minute où j’ai croisé ton regard ça m’a plu.

 

C’est ce que je regrette le plus aujourd’hui, ce temps à lutter contre toi alors que c’était peine perdue, j’étais déjà pris dans tes filets. Cette lutte qu’on a instaurée chacun notre tour et ce temps a cherché à ce déchirer pour au final faire la seule chose qu’on aurait dû faire depuis le début, succomber. Je regrette tout ça Sonny, parfois je repense à ces moments où je t’ai blessé et je savoure encore plus la chance de t’avoir à mes côtés aujourd’hui. Je sais à quel point tu es têtue et si parfois ça m’enrage et si parfois cela n’a pas était pour nous ta meilleure qualité, c’est ce qui a contribué à ce que nous soyons ensemble maintenant.

 

Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin, et ce matin Harold m’a demandé ce que cela signifiait, je lui ai dit que c’était le jour où on fêtait l’amour, il m’a regardé avec ses grands yeux et m’a dit « je t’aime papa » juste avant de me demander une nouvelle console. J’ai accepté, ne m’en veux pas, tu aurais vu son regard, tu lui aurais donné un million sans sourciller si c’était à toi qu’il avait dit ça. Nos enfants seront notre perte ma chasseuse ! C’est donc la Saint-Valentin et je t’attends. Je voulais travailler, mais j’en suis incapable, je pense, à toi, pas de la façon qui m’aide et me rend productif, mais plutôt celle qui me rend incapable de faire quoi que ce soit à part voir ton image défiler dans ma tête.

J’ai énormément d’images de toi de ces dix dernières années, des belles, des sensuelles, des carrément classé X, des tristes, des tendres et des inoubliables.

 

La première fois que je t’ai vu fait partie des inoubliables. Je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti quand j’ai découvert qui se cacher derrière cette odeur qui me faisait perdre la tête. J’ai encore en mémoire ta robe, la façon dont tu étais assise et quand tu t’es retournée pour me regarder, la façon dont tes yeux m’ont frappé aussi fort qu’un uppercut en pleine poitrine. Tu étais, tu es toujours, magnifique, chaque partie de toi que je regardais me rendait encore plus fou et signait ma défaite, c’était juste une question de temps Sonny, mais te résister à ce moment-là fut certainement une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire.

 

Toi, dans ta robe de mariée en train de prononcer ce « oui » qui jusqu’à ce que je l’écoute ne pouvait pas ne serait-ce qu’égaler le lien qui nous unit et pourtant quand je t’ai écouté le dire je me suis sentie comblé Sonny. Cette image fait partie des belles, de celles où tout est parfait. Tu étais heureuse après tout ça et tu disais devant tout le monde et aux yeux des humains que tu m’appartiens. J’avais eu peur de te perdre, et tu étais là souriante, le vent faisait voler tes cheveux et froisser ta robe que j’avais hâte de t’enlever, notre famille était présente et oui c’est complètement nias, mais ça restera un des meilleurs jours de ma vie.

 

Les plus beaux jours de ma vie compteront sans aucun doute la naissance de Liv et celle d’Harold. La force que tu as mise pour avoir nos enfants, le courage et l’endurance dont tu as fait preuve me rendent fier. Tu as donné le meilleur de toi-même deux fois pour nos enfants et ce sont les plus beaux cadeaux. Te voir avec eux dans les bras alors que tu viens de passer des heures à leur donner la vie, les regarder comme seule une mère peut le faire avec bienveillance et amour inconditionnel reste comme les images les plus tendres que j’ai de toi.

 

L’image de toi nue dans ton lit, celui de l’appartement que tu partageais avec Amy, cette image sensuelle  me fait encore bander aujourd’hui. Tu avais l’allure d’une nymphe, digne des plus beaux tableaux. Aucun artiste n’aurait pas saisi l’occasion d’immortaliser ton corps allongé, à moitié couvert pas les draps noirs qui laissait apparaitre assez de ta peau et encore trop peu pour ne pas en vouloir plus. Tu étais divine et ce jour-là, tu m’as laissé découvrir ton corps pour la première fois.

 

Des tristes, malheureusement il y en a, mais la vie est ainsi, on fait des erreurs, on pleure et on apprend. Celle qui me fait mal, celle qui est la plus difficile et en même temps elle est une source d’espoir c’est toi qui pleures dans la chambre de Liv de l’appartement avec notre fille dans les bras. Tu venais de rentrer, j’étais en colère contre toi, mais tes larmes, ce relâchement que tu as eu quand tu l’as eu dans tes bras et que tu as compris ce que tu as quitté m’a attristé et soulagé. Je voulais que tu aies mal, que tu comprennes et je voulais que tu me montres que tout n’était pas perdu, même si ça allait être difficile tu étais là et tu prenais douloureusement conscience que tu t’étais trompé.

 

Ce qui m’amène à cette autre image de toi, quelques jours après ça, quand j’ai retrouvé ton corps. J’étais comme un assoiffé en plein désert qui trouve enfin un océan d’eau douce. J’avais envie de toi, envie de me réapproprier ton corps à défaut de comprendre ton esprit je voulais au moins cette part de toi. Je voulais que tu me sentes sur toi, en toi et que tu me donnes tout. Ton corps devait me revenir Sonny et j’ai cette image classé X de toi, qui me laisses te prendre autrement, tu m’as laissé faire et m’a montré ta confiance. Tu savais que j’avais besoin de t’avoir de toutes les manières, que je devais te montrer que tu m’appartiens, que chaque partie de ton corps est à moi comme je suis à toi. C’était…dément Sonny de t’avoir comme ça pour la première fois et savoir que j’étais le seul n’a pas aidé à dégonfler mon égo.

 

Tu vas bientôt rentrer, et après avoir déversé mon flot de mièvreries et parce que les enfants ne sont pas là ce weekend sans compter que c’est la Saint-Valentin, prépare-toi ma chasseuse. Ce weekend, on va faire le tour de la maison l’un dans l’autre. Je vais te baiser jusqu’à l’épuisement et tu m’en redemanderas parce que tu es aussi insatiable que moi. J’aime ça Sonny, j’aime ces dix années avec toi et j’en veux encore des dizaines de plus.

 

 

Je t’aime.T


 

 

T à Harold par Tahlly :

 

Mon pote,

 

J’avais pris le cahier pour écrire une chanson, mais un souvenir m’est revenu. Je suis assis sur le canapé et tu sais de quoi je me rappelle ? Je me rappelle qu’il y a un an jour pour jour, toi, espèce de crétin et ce connard de Pete, me lanciez le défi d’écrire une lettre de Saint-Valentin à Sonny. Et tu veux savoir autre chose ?  J’ai souri en repensant à ce soir-là. Crois-moi ça n’arrive pas souvent que j’ai le sourire en pensant à toi. Je me rappelle de cette foutue soirée poker entre mecs. Je me rappelle de la vodka qui a coulé à flot et de toi et ton idée stupide. Bien sûr Pete t’a suivi pour faire un de vos paris à la con. Et le pire dans tout ça, je crois, c’est que je l’ai fait. D’ailleurs je ne t’ai jamais remercié pour la magnifique nuit qui a suivi quand ma chasseuse l’a lu. Donc merci mon pote.

Je ne sais pas pourquoi j’écris tout ça puisque tu ne liras jamais ces lignes. Peut-être que j’ai besoin  te dire toutes ces choses qui tourne dans ma tête sans arrêt à propos de toi. Ouais je vais faire ça.

 

Toi et moi ça remonte à loin. Beaucoup de souvenir, de connerie, de rires de musique et plus récemment de douleur. Je ne vais pas te parler du manque que tu as laissé dans ma vie. Dans nos vies. Parce que je t’en veux. De ne plus faire sourire ma fille ou Sonny. De ne plus faire ces paris stupides avec Pete. De ne plus mettre autant Kim en colère pour rien. De ne plus voir ton sourire débile à chaque fois que tu vas sortir une connerie. De ne  plus être là tout simplement.

Non je ne parlerais pas au passé. Pour moi tu es la quelque part, surement avec Violette, à te foutre de nous, à lui raconter nos vies. J’espère sincèrement que là où tu es, tu es avec elle. Je sais à quel point elle te manquait. Et je préfère m’imaginer que tu l’as retrouvé.

Tout le monde a changé depuis que tu n’es plus là, sauf ma fille même si je sais que tu lui manques. Elle regarde ta photo dans sa chambre, celle où tu fais une horrible grimace, et te montre du doigt. Que puis-je lui dire ? Elle est encore bien trop petite. Mais crois-moi mon pote elle saura qui tu es. Je te le promets.

 

Pete reste Pete. Tu sais que ce n’est pas facile de savoir avec lui. Une chose que je sais c’est qu’une part de lui manque. Il ne fait plus de paris. J’imagine ta tête si tu lisais ça. Tu serais horrifié !

 

Kim est comme toujours. Forte. Elle fait face au monde avec le sourire, mais tu la connais aussi bien que moi, elle ne fait que présenter un masque.

Sonny, elle, a dû être forte pour 3. Pour elle, mais aussi pour Liv. Et pour moi. Ton départ lui a fait du mal plus que tu ne peux l’imaginer.

Et puis il y a moi. Je ne vais pas m’étalé et te dire que j’ai était une loque pleine de colère. Que sans ma fille et Sonny … je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas ce qui se serait passé sans elle. Je me serais sans doute saoulé et le serais resté un bon moment. Voire pire.

 

La Saint-Valentin c’est une fête commerciale tout le monde le sais. Mais c’est aussi le jour où l’amour est à l’honneur. Ouais je sais que ça fait guimauve, et que tu serais écroulé de rire si tu lisais ça, mais toi mon pote tu es une des rares personnes dans ma vie à qui je n’ai pas dit ces mots, parce que ça ne se fait pas entre mecs, mais qui les mérite. Je t’aime. Et bordel tu me manques.

 

J’aurais encore beaucoup de choses à te dire, mais je réalise que ne suis pas encore prêt. Je t’ai dit l’essentiel. Donc mon pote garde moi une place OK ? Un jour je reverrais ta sale tronche et on  pourra se saouler pendant que Violette et Sonny feront connaissance.

 

À un de ces jours mon frère.

 

                                                                                                                            T


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« Dem et Sven : L’inacceptable destinée »


 

Dem à Sven par Amheliie :

 

Sven,

 

(Non tu n’auras pas le droit à un Mon Ours, Ma Destinée, Mon Russe, ça, tu te le carres au cul, on n’est pas comme ça nous ! On est des mâles ! On a des couilles ! On n’est pas des fillettes pleurnichardes OK ?!)

 

Donc, je t’explique de suite : Non ce n’est pas une stupide lettre de saint valentin. Je ne connais pas de Valentin d’abord. Je connais encore moins l’idiot que tout le monde représente le cul et la bite à l’air, avec son air d’ange et son putain d’arc qu’on aimerait lui fourrer où je pense. Et si ce petit con existe, celui-là, parfois je ne le remercie pas. Pourquoi ? Parce que si ça se trouve, c’est peut être lui qui t’as mis sur ma route et même si… (MOT A SEPT LETTRES) tu es un emmerdeur froid comme la glace. Vivre avec toi est un véritable calvaire…

Bon OK je m’arrête tu va dire après que je me décris alors que NON je ne suis pas ainsi. Je suis chiant OK, j’ai un caractère de merde OK, mais je suis vivable au quotidien comparé à toi qui fait trainer tes bouteilles de vodka partout et qui se laisse tripoter par des putes dans ton carré DJ juste pour me faire râler. (C’est humain un tel comportement ? NON ! Surtout que tu connais mon tempérament, tu joues trop avec le feu mon coco parfois !)

 

Bref passons, ce n’est pas le mur des Lamentations, je ne fais pas ce que je suis en train de faire pour t’accabler de reproche, comme on dit : il faut d’abord balayer devant sa porte avant de balayer devant celles des autres, et je n’ai pas envie de passer un coup de balai donc… on va en rester là où je voulais en venir.

 

Aujourd’hui, il parait que c’est un jour spécial, tu sais, ce genre de jour dont on se fou toi et moi. Je n’attends pas un jour PRÉCIS pour te baiser, boire à ta veine, et te dire le fond de ma pensée. Parce que je ne suis pas un mouton qui fait comme tout le monde moi ! Je fais ce que je veux ! Et donc aujourd’hui, je fais ce que je veux, et je n’obéis pas à une règle ou à un effet de mode parce que tout le monde fait ce que je suis moi-même en train de faire, d’accord ? Je le fais parce que je suis le cours de mes envies comme je le fais toujours. Donc ce soir… où cette nuit quand tu vas rentrer te changer à l’appartement avant de venir me rejoindre dans le bureau (et me récompenser du chef d’œuvre baveux que je suis en train de faire) tu tomberas sur cette lettre.

 

Je poursuis ma rédaction à trois conditions :

1 : INTERDIT de te foutre de ma gueule pigé ? Sinon, t’iras fourrer ta queue dans une tarte aux pommes ce soir.

2 : PAS CE MAUDIT REGARD NOIR qui veut dire « mon connard de grec est un romantique dans l’âme », JE NE SUIS PAS ROMANTIQUE OK ? Et si jamais je le croise, je te ferais manger mon stylo !

3 : ET SURTOUT, continue de ne pas m’écouter. (Merde ça me coute de te dire ça ! Mais c’est valable pour la condition 1 au moins. Parce que ton putain de regard me fait bander et je ne peux pas y résister (Connard de Russe !))

 

Bref, c’est le moment où je dois me lancer non ? Te dire que t’as de beaux yeux, que ton corps me fait rêver, que je bave devant dès que je te vois, que ton sublime visage me fait bander, et que ton humour (que tu n’as pas) me fait pleurer de rire, blablabla, on sort les glock et on se tire dessus avant de vomir devant tout ce romantisme à la con. Ouais je devrais dire ça, un mec normal dirait ça, sauf que je ne suis pas un mec normal ! Tu n’auras pas de compliment ce soir, d’une parce que je n’en fais que très rarement, et de deux, tu n’aimerais pas ça. On ne fonctionne pas ainsi.

 

Tu sais déjà que je ne peux pas te résister, que ton corps appelle le mien, oui ce corps d’homme que tu trimballes à mes côtés, tes deux mètres avec tes cheveux blonds, et ses putains de muscles que j’aime mordre, et en tracer les contours avec ma langue. Tu sais déjà que j’aime notre vie d’aujourd’hui, j’aime me réveiller le matin avec ton odeur de menthe qui inonde mes draps, j’aime ton côté câlin (merde je ne sais pas à qui ça va le plus couté, à toi du au fait que je souligne que tu aimes bien être un gros nounours, ou à moi de dire que j’aime bien que tu me colles la nuit… bref !) tu sais également, que j’aime nos nuits ensembles, ses moments professionnels où notre duo dominerait le monde, où je puise ma force en toi, et la tienne en moi. Je ne m’ennuie jamais de ton sale caractère de merde, de ton passé, de ce que tu essaies de m’apporter (bon même si la plupart du temps, c’est moi qui t’apporte). J’aime ta queue (OK elle est plus grosse que la mienne, mais franchement je ne m’en plains pas, parce que c’est la tienne et qu’au fond, elle est à moi quand même !) et j’aime la sublime cicatrice qui orne ta poitrine.  Parce qu’elle veut tout dire, elle dit à toutes ces pauvres connes qui bavent à tes pieds le soir, que tu es à moi, que c’est moi ta destinée. J’aime aussi ne pas avoir à te partager. Et bien évidemment j’aime ce futur que nous tentons de nous créer ! Tu sais comme j’aime quand tu me réveilles durant la matinée (non tu me sautes dessus plutôt) pour effectuer notre tâche conjugale (note encore que je n’ai pas dit baiser !), j’aime avoir à changer de ville, de maisons, de boite, quand on part en vadrouille tous les deux. J’aime la maison de Russie, où je me sens vraiment chez moi, où l’on passe du temps à ne rien faire. Je n’aime pas les ours de dehors si ce n’est celui qui crèche à l’intérieur. Tu sais déjà que j’aime toutes ses petites choses de la vie et que toi, tu m’offres. Et évidement (prépare-toi à lever les yeux au ciel, ma main me brûle en écrivant ça) tu sais déjà que je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne, tu es cette exception (et savoure-la, tu serais n’importe qui d’autre, je te détesterais) tu as l’exclusivité de quelques choses que je n’ai et ne partagerais jamais. (je tiens à dire qu’il serait plus simple de te détester), mais tu es toi, et surtout ne change pas.

 

Voilà en gros, pourquoi je devrais te dire tout ça puisque tu le sais déjà ? Donc je pense que je viens d’user des feuilles blanches pour écrire des conneries. L’écologie et moi ça fera deux, surtout pour écrire des conneries. Mais quelles conneries… pff

Bref, j’ai fini, ce truc stupide larmoyant. Rendez-moi mes couilles je les ai vu sortir par la porte.

 

Ton connard de Grec,

le plus beau, le meilleur au lit,

Dem

 

 

PS : note la subtilité du comment j’ai fait pour te glisser ce que je ressens sans passer pour une nana ! Je suis le meilleur !

PS2 : Bouge ton cul pour me rejoindre, je compte bien baisser mon pantalon ce soir et pas seulement pour aller pisser.

PS3 : joyeuse première (non) saint Valentin Glinglin !


 

Sven à Dem par Tahlly :

 

Dem

 

Tu te demandes surement comment j’ai eu l’idée de t’écrire cette lettre. Je vais te le dire c’est tout simple. Tu ne sais pas être discret, donc quand je suis rentré tout à l’heure et que je t’ai vu vite cacher ce que tu faisais j’ai eu un doute.  Du coup j’ai fait semblant de ne rien avoir vu puis une fois que tu me croyais parti je suis revenu sur mes pas. Ne commence pas à t’énerver ! Je n’ai pas lu ! J’ai juste vu mon nom en haut de la lettre. Donc te connaissant, je sais qu’il faut que j’écrive une putain de lettre de Saint-Valentin sinon je vais en entendre parler pendant 100 ans. Je n’en reviens pas d’être en train de faire ça ! Tu vois ce que je suis prêt à faire pour toi le Grec?

 

Il y a un an de ça, j’avais une vie tranquille et pénarde. Et puis l’être le plus égocentrique du monde est entré dans ma vie comme un ouragan. Ce mec était et pour la plupart est toujours prétentieux, égoïste, mauvais perdant, avec un sale caractère et le pire de tout hétéro ! Bref à première vue pas une affaire. Il m’en a fait voir de toutes les couleurs. Mais ce mec peut aussi être tendre (à l’occasion), drôle (enfin ça dépend), et surtout mien !

 

Ce mec c’est toi. Toi Dem qui a bouleversé mon existence, m’a appris à me détacher du passé et me tourner vers l’avenir. Toi qui chaque jour s’amuses à me chicaner pour un rien, à prendre plaisir à m’agacer juste pour voir jusqu’où tu peux aller avant que je craque et t’embrasses pour te faire taire. Je sais que tant de sucre va te donner des caris, mais quitte à écrire une lettre de Saint-Valentin autant faire les choses bien non ? Donc voilà, je déballe, tout.

Je sais que tu détestes tout ça, mais pour une fois tu ne pourras rien dire parce que toi aussi tu es coupable. Après tout c’est de ta faute si j’écris cette foutue lettre alors tu vas la lire gentiment et ne pas faire de commentaire sinon tu n’auras pas ton cadeau.

 

Je sais déjà comment va finir cette soirée. Tu vas râler pour je ne sais quelle raison juste pour m’énerver et pouvoir me sauter dessus. Mais tu vois pour une fois je ne veux pas que cela se passe comme ça. Je veux que ce soit lent et tendre. Je veux parcourir chaque centimètre de ta peau avec mes mains ma bouche et mon corps. Je veux être aussi proche de toi que possible et te sentir trembler sous moi. Sentir tes mains parcourir mon dos, tes ongles s’enfoncer dans ma peau quand je serais en toi, entendre tes soupirs de plaisir, te sentir te cambrer et t’entendre gémir mon nom quand tu atteindras l’orgasme. Et le plus important de tout je veux voir tes yeux brillants tout du long et enfin te serré dans mes bras et t’embrassé doucement, amoureusement et m’endormir là, sachant que je me réveillerais enroulé autour de toi.

Voilà mes plans pour ce soir. Ça te convient ?

 

Je vais conclure cette lettre en te disant simplement que je t’aime et que je remercie la destinée de t’avoir mis sur mon chemin, mon entêté de grec.

 

 

Ps : Le chalet en Russie nous attend dès demain pour la semaine. Juste toi et moi. J’espère que ça te plaira.

 

 Sven


 

Sven à Dem par Maryrhage :

 

Mon amour, Mon ange, Ma destinée,

 

Je sors à peine de la douche et j’ai à peine eu le temps d’enfiler un jeans que je tombe sur ta lettre. Comment décrire mes sentiments en lisant tes quelques mots O combien touchant ? Je peux te dire dans un premier temps que je ne suis pas près de fermer les derniers boutons de mon jeans et qu’ensuite, malgré ton côté second degré, comme toujours tu arrives à me toucher.

 

Je vais donc te faire un rapide topo de la suite de la soirée. Je vais débarquer dans ton bureau, comme ça, ta secrétaire va faire un bond de 15 mètres et me reluquera (ça te fera une excuse pour la virer celle-là, oui je deviens comme toi, je n’aime pas non plus qu’elle passe ses journées a minauder devant toi) je vais ouvrir la porte, tu ne vas même pas lever les yeux de ce que tu fais (des mots croisés ou un sudoku), mais ton corps va se raidir en me sentant et tu n’imagines pas comme j’aime ça. Te voir prendre cette posture du mec qui tente de se dominer. C’est peine perdue Dem, je sais ce que tu ressens tout simplement parce que c’est pareil pour moi.

 

Je vais fermer la porte, à clef, là tu vas relever les yeux sur moi parce que je ne le fais jamais et chacun sait qu’il ne doit pas entrer dans ce foutu bureau quand on y est tous les deux au risque de voir quelque chose de dérangeant pour des yeux prudes. Tu vas te caller dans ton fauteuil en me dévisageant, j’imagine déjà ton regard brulant sur mon torse, il s’attardera sur cette marque celle qui montre que tu m’appartiens et qui palpite autant que ma queue a l’idée de te retrouver. Tu vas faire ce sourire suffisant qui me donne envie de dévorer ta bouche pour le faire disparaitre et me demander où j’ai laissé mes fringues. Puis, ton cerveau, par je ne sais quel cheminement stupide, va commencer à imaginer des scénarios catastrophiques comme moi entrant en collision avec le corps d’une femme. Je ne vais pas te rassurer, parce que j’aime t’entendre grogner et montrer que je t’appartiens à quiconque s’approcherait trop de moi.

 

Je vais m’avancer vers toi, avec ce regard noir qui te fait bander, je vais te laisser penser un instant que quelque chose ne va pas juste pour t’agacer parce que je prends mon pied comme jamais quand t’es agacé et que le sexe devient ton exutoire. Je suis toujours prêt à te servir de défouloir Dem. Tu vas froncer les sourcils et commencer à te justifier pour des choses que tu n’as pas faites et je vais peut-être apprendre deux trois conneries que t’as faites ce soir avec Zander et dont je ne sais rien. Puis je vais sourire en te voyant chercher ce qui ne va pas et tu vas comprendre que je cherche à t’énerver et tu vas donc t’énerver.

 

Tu vas te lever, je vais admirer ton corps camouflé par ton costume trois-pièces qui si j’étais une femme me ferait consommer des culottes à outrance. Tu vas prendre cet air renfrogné et mon corps va frissonner dans l’attente de découvrir le tien. Je vais m’avancer et faire taire cette bouche qui sort trop de conneries par moment, mais qui arrive à faire des choses grandioses quand elle s’en donne la peine. Tu vas protester, me repousser seulement pour mieux m’accepter, et pour le principe et parce que tu es un emmerdeur né ! Un emmerdeur que j’aime torturer. Puis une fois que tu auras fait ton show tu vas arrêter de résister et c’est toi qui m’embrasseras, ton corps viendra se mouler au mien, ton corps d’homme, dur et bâti pour mes mains. Elles vont te déshabiller rapidement et je t’allongerai sur ce bureau qui nous a vues sous toutes les coutures et après t’avoir caressé de toutes les façons possibles et parce que t’imagines même pas comme j’ai envie de toi alors que j’écris ses lignes en pensant à ce scénario je vais m’enfoncer en toi doucement même si je voudrais te prendre fort et te faire sentir que moi aussi je t’aime.

 

Je sais que c’est difficile pour toi de t’ouvrir de me laisser voir cette part de toi et d’avoir l’impression de te rabaisser au niveau d’une femme quand tu me dis ce genre de choses, mais détrompe-toi Démétrios, il n’y a pas un jour où tu perds tes couilles et même quand je suis au fond de toi, que tes yeux me dévisagent comme si tu te demandais si tout ça est bien réel et que tu me dis que tu m’aimes, même là tu es un homme connard de Grec ! Je t’aime pour prendre ce risque pour moi et me laisser voir ce que tu ne montres qu’à moi. Ne change pas Démétrios, même si je grogne contre toi quand tu prends tout de haut et que parfois tu fait ton emmerdeur insensible, ne change surtout pas c’est comme ça que je t’aime et cupidon n’a rien à voir là-dedans, c’est toi, tout simplement toi.

 

Ton gros nounours adoré !

Sven

 

PS : Si tu m’appelles une seule fois comme ça je me charge de te couper les couilles moi-même !

PS 2 : Je te ferais un gros câlin pour cette jolie prose.

PS3 : Je propose qu’on rebaptise cette fête la Saint Démétrios, je t’assure que ce sera idéal, parce que ça va au moins être la fête pour ton cul !

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« THE HIDDEN FACE »

 


 

Nikki à Wade par Maryrhage :

 

Wade,

 

Aujourd’hui c’est la St Valentin, notre première St Valentin. Je ne sais pas comment aborder cette fête, avant je n’y avais jamais pensé et maintenant je me demande si cela doit vraiment être un jour spécial, si aujourd’hui je dois plus que les autres jours te crier mon amour.

 

Après l’entrainement quand on est rentré, sur la route coincée dans les embouteillages j’ai vu cette affiche qui a répondue à mes questions : « dites-lui vous assez que vous l’aimez ? » Sur le coup je me suis tourné vers toi, je t’ai appelé, tu as tourné ton regard vers moi, j’allais te dire je t’aime, mais les mots ne sont pas sortis.

Il n’y a pas un jour où je ne te le dis pas et quand tu m’as regardé j’ai vu dans tes yeux que ce n’était pas la peine de te le dire, tu le sais. Comme moi je le sais alors que tu ne le dis jamais. Je sais que tu m’aimes quand tu me regardes avec tendresse, quand tes yeux font le tour de mon corps quand je suis nu devant toi. Je sais que tu m’aimes, quand, sur le terrain, après avoir marqué un but tes yeux brillent de fierté l’air de dire « regardez ce mec qui vient de mettre un but, c’est le mien ». Je sais que tu m’aimes quand je suis en toi et que je suis bouleversé par l’abandon que je lis dans ton regard, pas seulement celui de ton corps, mais de tout ton être.

Tu me donnes tout Wade et je sais qu’il n’y a qu’en aimant qu’on peut être ainsi.

Tu ne le dis pas, mais tu me le montres à chaque moment et finalement les paroles ne sont pas si importantes face aux actes.

 

En te regardant ce matin, tes cheveux ébouriffés, tes yeux gris fatigués, qui m’ont fait sourire en songeant au pourquoi de cette fatigue, en te regardant Wade je savais que jamais je ne serais plus heureux qu’à cet instant où les engrenages de mon cerveau m’ont permis de comprendre que c’était ça que je voulais pour le reste de ma vie. Voir dans tes yeux que tu m’aimes, quoi qu’il se passe où que l’on soit, qu’en un seul regard on soit raccroché l’un à l’autre.

Je ne vais pas te dire que je t’aime, je vais te le montrer.

Ce soir je vais te faire l’amour, peut être différemment je ne sais pas, mais je tiens à voir tes yeux, a t’entendre me dire que tu aimes ce que je te fais, a sentir tes mains me serrer pour que l’on soit encore plus proche alors que je suis en toi et qu’on ne peut pas appartenir à quelqu’un autrement que comme ça sauf quand je te demanderai de m’épouser.

Je l’écris pour garder ce moment en mémoire, pour que ce que j’ai ressenti aujourd’hui reste quand nos mémoires seront défaillantes, parce que je compte bien aller jusque-là avec toi, jusqu’à ne plus me souvenir de rien d’autre que de nous.

 

Je t’aime Wade.

Nikki


 

Wade à Nikki par Amheliie :

 

Nikki,

 

Quand je t’écris cette lettre, dans deux jours ce sera la Saint-Valentin. Tu sais cette fête dont tout le monde parle dans les vestiaires ? Cela fait au moins un mois que les mecs nous cassent les oreilles avec leur idée de cadeaux. On se regarde toi et moi, discrètement, tout comme les autres nous regardent sans rien dire, mais en se demandant comment deux gays fêtent la Saint-Valentin. Quand je surprends leurs regards curieux, j’aimerais leur dire que je suis certain de passer ma soirée à m’envoyer en l’air, à prendre mon pied comme pas possible avec toi. Qu’on oubliera sans doute de se donner nos cadeaux le jour même, et qu’on laissera dans le frigo le repas.

 

 Mais on ne se dit rien, on ne sait pas ce que l’autre en pense de tout ça, on sourit juste en se regardant quand tout le monde en parle et ça me désarme le soir de t’en parler. Pourtant j’y pense. Je pense à une Saint-Valentin qu’on a le droit nous aussi de fêter, surtout après ces derniers mois. Alors le 14, je te donnerais ce mot et tu comprendras ce qui me trotte dans l’esprit certains jours. Bordel tu devrais me voir assis, le cul sur la pelouse du stade (oui tu sais ce cul que tu aimes tant ;) ) j’ai l’air d’un con, mais qu’importe, pour toi, je ferais n’importe quoi (j’ai déjà fait n’importe quoi !) Je me suis isolé au calme, après l’entrainement, loin des regards indiscrets et de la télévision à l’appart’, tu es partie avant tout le monde pour aller voir ton neveu jouer son premier match en tant que capitaine, et je t’ai dit que j’avais quelques choses à faire. C’est ça en partie. T’écrire cette lettre, et aller te chercher ton cadeau. Parce que même si je ne te le dis pas, j’ai des doutes sur ton cadeau pour moi. Sache que si c’est un Vinyle, achète-moi une étagère, les miennes sont déjà pleines. Et si c’est le dernière FIFA… tu feras semblant de perdre.

 

Tu te souviens de ce que je t’ai dit il y a des mois de cela ? Que tu aurais droit à un Wade qui te laisse faire ce que tu veux à plusieurs dates dans l’année. On y est, tu m’as moi, tout à toi durant la nuit (saches que j’ai fait une cure de sommeil ses quarante-huit dernières heures pour profiter comme il faut, non, ne me remercient pas, ça me fait plaisir ;) ) et puis ton cadeau plus matériel, je vais aller le choisir avec ta maman. M’enfin, tu verras ! Il y a autre chose que je voulais te dire Nikki… ces choses que je ne te dis pas souvent ces derniers temps. J’essaie de toutes mes forces de les dires, mais dès que je m’apprête à les sortir de ma tête je rencontre un mur en ce moment. Souvent quand on est que tous les deux, sur le canapé à regarder la TV sans rien faire d’autre que d’être l’un contre l’autre, j’aimerais te dire que je suis vraiment bien avec toi. Et des tas d’autres choses… une surtout. Je te dis souvent je t’aime tu sais… seulement, tu n’es jamais réveillé pour l’entendre. Je sais, c’est égoïste. Je suis désolé de me trainer des boulets aux pieds et que tu en pâtisses. Mais je t’aime, et je tente de te le montrer, avec des gestes, de l’humour… Ces derniers temps n’ont pas été faciles et inconsciemment… te dire en face que je t’aime me fait flipper. J’ai peur que quelques choses se produisent et que ça n’aille plus. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi, c’est seulement moi : j’ai peur de te perdre. Quel drôle de paradoxe ! Pourtant, je t’aime comme un fou, merde quand je me réveille à côté de toi le matin, que je sens ton corps chaud contre le mien, le frottement de ta barbe de quelques jours, et ta queue qui se manifeste, je me dis que je suis le plus chanceux de tous. Tu es magnifique quand tu dors, tu sais ? (si j’évite de parler des filets de baves qui t’échappes de temps en temps :p ) et la journée dans nos moments de vie quotidienne, quand on s’engueule pour un rien. Je me dis que j’aime tous ces moments, j’aime partager tout ça avec toi, j’aime être avec toi, à toi. J’aime t’aimer, j’aime ton corps et nos moments où le désir qu’on a l’un pour l’autre prend le dessus, j’aime faire l’amour avec toi (trop souvent même, merde, je n’ai jamais autant baisé qu’avec toi ! Mais qu’importe, j’en veux encore !). J’aime parler avec toi, de tout et de rien, de foot, d’actualité, de souvenir. J’aime te mettre la raclé à FIFA et j’aime jouer avec toi. Tu es plus que l’homme que j’aime, qu’un amant Nikki, qu’un « ami » (oui parce qu’en plus d’être mon mec, tu es mon ami aussi), qu’un coéquipier, tu es la personne qu’il me fallait pour me sentir vivant. Et tu sais comment je le sais ? Lorsque je dois partir jouer en équipée d’Angleterre et que tu ne viens pas. C’est débile, sans doute « malsain » ou étouffant, mais j’aime passer mon temps avec toi. Même si on a nos moments de solitude, le reste, on ne fait que le partager et c’est dur de me retrouver sans toi. C’est là que tu me manques et que je comprends l’ampleur de mes sentiments et du besoin que j’ai d’être à tes côtés. Donc sache une chose Nikki Jones : ce n’est pas parce que je ne colle pas des post-its partout en te disant : je t’aime. Que je ne le pense pas. Je t’aime comme un fou, et tu verras, dans quelque temps, je pourrais le dire plus facilement.

 

J’ai marqué un but victorieux lors de notre rencontre, et j’y ai gagné ton cœur en trophée, et quand j’y repense, je me dis que c’était mon plus beau match : toi et moi. Je pense avoir gagné le trophée de la phrase la plus romantique ! Je mérite une récompense non ? ;)

 

Joyeuse Saint-Valentin Nikki, Je t’aime (plus que toi)

Ton Champion,

Wade.


 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« MADNESS / WEAKNESS »


 

Marie à Ludo par Maryrhage :

 

Ludo,

 

J’ai pris l’habitude de t’écrire une fois par an, durant ces dix années sans toi. Normalement je le fais à l’anniversaire de Malo, mais cette année est différente, tu seras là.

 

Aujourd’hui est un jour spécial pour les amoureux, parait-il. Un jour où on doit se prouver qu’on s’aime à coup de cadeau et de soirée romantique. Je doute qu’on fasse cela. J’ai le souvenir de notre première Saint-Valentin quand on était encore que tous les deux, que tu sortais comme toutes les nuits et que j’étais seul. Cette nuit-là tu étais rentré plus tôt, tu m’as réveillé et tu m’as offert une rose. Je me suis demandé où tu avais trouvé cette fleur à 3h du matin, mais ce n’était pas le plus important. Tu étais là, tu me prouvais que tu m’aimais et que même si ce jour ne signifie pas grand-chose tu n’allais pas passer à côté.

 

C’était la seule que nous avions eu et je me demande aujourd’hui si tu as pensé à cette nuit quand tu étais loin de moi, est-ce que tu t’es souvenue de comment on a fait l’amour ce soir-là et est-ce que tu te souviens de ce que tu m’as dit ? J’y ai repensé, pendant des années, ces paroles qu’on dit comme une habitude, qui sortent si naturellement, mais qui pourtant ont toujours le même impact pour la personne qui les reçoit. Je ne te dis pas souvent que je t’aime, j’ai du mal avec les mots, une pudeur, surement, idiotes, mais l’impact des mots me fait toujours peur. Peur de trop me révéler, de montrer que ça me touche et que toi tu peux m’achever aussi bien que me transporter. Je t’aime, tu le sais, même si les mots ne sortent pas aussi facilement que tu le mériterais, je sais aussi qu’avec toi je n’ai pas forcément besoin de l’exprimer vocalement. Mon corps parle pour moi, il suffit que tu me regardes pour que je me sente belle, il suffit que tu me souries pour que je fonde comme une guimauve, il suffit que tu me touches pour que je perde tous mes moyens. Il n’y a que toi qui me fais t’aimer. C’est toutes ces choses qui font que je ne peux pas, ne pas  sentir mon cœur se gonfler quand je pense à toi ou que je te regarde.

 

Je te vois et tu me vois. On sait tout l’un de l’autre, c’est effrayant de savoir que quelqu’un te connaît si bien qu’il n’a pas besoin de tes mots pour savoir ce que tu ressens. Je sais quand je te vois assis, à regarder le vide que tu culpabilises. Je sais que quand tu es en présence de nos amis et que tu me cherches du regard c’est pour me montrer que tu es là et que tu veilles sur moi. Je sais que quand tu regardes Malo, tu es fier et en même temps triste de ne pas l’avoir connue plus tôt. Je sais que quand je te vois torse nu, que je regarde tes épaules larges et ton dos où mon nom me fait frémir de peur et de désir, tu le sens et ce regard que tu me lances par-dessus ton épaule me confirme que tu sais le pouvoir que tu as sur moi. Je sais toutes ces choses, mais je ne sais toujours pas ce que la prison a laissé comme mauvais souvenir. Je sais aussi que tu ne me le diras surement jamais et je m’y habitue doucement, parce que je t’aime et que je veux te laisser le temps de prendre conscience que si tu m’en parles je ne te verrais jamais comme quelqu’un de faible.

 

Je t’aime, quoiqu’il arrive je t’aimerai toujours, tu as cette emprise sur moi que seul toi peux enlever et jamais tu ne le feras. Toi et moi, c’est parfois, fou, compliqué complètement hors de toute relation normale où la complicité et apprendre à connaitre l’autre donne une réalité aux sentiments. On n’a jamais fait les choses dans l’ordre et j’espère qu’on ne le fera jamais, même si maintenant notre vie est calme et familiale entre nous ce n’est pas calme. C’est une tempête, un ouragan constant d’où parfois on s’échappe quelques instants, mais qui revient toujours nous prendre et nous emporte dans son cœur pour nous faire chavirer, encore et encore. J’aime ça, j’aime quand tu me fais ressentir ces choses, ce besoin que tu as de moi à m’en faire mal, cette force que tu mets pour me montrer que tu es là et que tu ne nous quitteras plus et cet amour qui te dévore autant qu’il me fait me sentir vivante.

 

Il y a eu Malo et la prison, ces évènements nous ont changés, mais il suffit d’un changement, d’une petite chose dans notre quotidien et tout me parait insurmontable alors, dans ces moments-là j’en ai besoin comme un second souffle qui me permettrait d’affronter tout ça. C’est toi qui me le donnes, quand tu entres en moi si fort que je ressens jusqu’au plus profond de mon être que tu es là et qu’à nous deux tout est possible. J’ai besoin que tu me possèdes Ludo, de cette façon et de toutes les autres, t’appartenir me rend vivante et prête à affronter le monde de nouveau. Tu ne partiras plus, je le sais même si parfois j’ai peur, je sais que plus jamais on ne sera séparé, parce qu’on n’y survivra pas cette fois-ci, ni toi ni moi.

 

C’est notre premier saint valentin depuis qu’on s’est retrouvé, je voulais faire quelque chose de spécial et puis je me suis dit que chaque jour était spécial à sa manière, même si on ne fait qu’aller travailler, rentrer, jouer avec notre fils et passer un moment en famille comme des centaines d’autres jours dans l’année, ça reste spécial. Parce qu’on est tous les trois, parce que je ne pensais plus ça possible et parce que c’est le bonheur tel que je veux qu’il reste.

 

Aujourd’hui sera donc un jour spécial comme tous les jours que je vis avec toi, on ne changera rien on sera seulement heureux de le vivre, parce qu’il n’était pas certain. On se retrouvera comme tous les soirs, tu me regarderas avec ce feu dans les yeux et je me sentirais aimé et heureuse, ce sera spécial parce que tu seras la dans le salon, sur le canapé les bras étendus sur le dossier, notre fils à tes côtés, vous rirez de ses bêtises et parlerez de sport, son sourire te fera toujours cet effet, ce pincement de lèvres qui te fais penser que tout est bien réel puis il ira se coucher et tu me diras que tu m’aimes et je te montrerai que moi aussi je t’aime.

 

 

Marie


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« SLAVES »


 

Faith à Dead par Amheliie :

 

Durant le tome 2

 

Dead,

 

Ce n’est pas vraiment notre première Saint-Valentin. On n’était pas vraiment ensemble lors du précédent mois de février. On se recherchait un peu. J’étais la reine des indécises, je te fuyais, et je ne te voulais pas. Oh non, je ne te voulais pas. Tu représentais tout ce que je détestais et pourtant, malgré ta paire de crocs, je suis quand même tombée amoureuse de toi.

 

On est le 13 février quand je t’écris ses mots. Je ne sais pas vraiment pourquoi je le fais, je ne suis pas la plus explicite dans notre couple. Celui qui s’ouvre le plus, c’est toi. Celui qui parle le plus, et qui n’hésite jamais à dire ce qu’il ressent. Tu as cette facilité que je n’ai pas, c’est sans doute dû à mon passé, mais j’essaie de changer. Alors vu que c’est la Saint-Valentin demain, j’y vois une bonne occasion de te dire ce que je ne te dis pas habituellement. Je souris et je dois sans doute rougir d’écrire ça juste à côté de toi.

 

Nous sommes tous les deux dans l’appartement, à regarder une rediffusion d’un film d’action datant des années 90, tu ne suis que d’un œil, et je ne suis pas certaine que tu n’aimes pas vraiment le film. On l’a mis pour me faire plaisir, puisque je ne l’avais pas vu. Mais à ton regard désespéré que tu lances sur la pendule, et la pile de dossiers à étudier qu’il y a sur tes genoux, tu ne vois même pas que je t’observe depuis un moment déjà. À quoi penses-tu ? Je me le demande, souvent tu sais. Je me demande ce qui se trame dans ta tête quand tu ne parles pas. Je me suis toujours demandé ce que tu pensais lorsque tu me regardais en silence sans rien dire. Parfois avec le sourire, d’autres avec une lueur spéciale. Je n’arrive jamais à savoir ce que tu penses, c’est frustrant. Mais le mystère est une personne en plus dans notre couple, une personne qu’on finit par accepter. Parce que sans ça, si tu ne m’intriguais pas autant, sans cette curiosité que j’ai de toi, je ne sais pas si je t’aimerais autant. Ton jardin secret et l’homme que tu es me font t’aimer.

 

Et je dois t’avouer que c’est plutôt amusant de te regarder. Toi l’Homme si sur de lui, qui dégage cette assurance, celui qui sait toujours tout et qui comprend tout. Savoir que tu ne sais pas à cet instant que je t’observe me plait…  à moins que tu le saches, mais si c’est le cas, tu es doué pour ne pas me le montrer.

 

Alors voilà, cela fait bientôt deux ans, je crois que nous sommes ensemble toi et moi. Et on en a fait du chemin. La route était longue tu ne trouves pas ? On a connu des hauts, beaucoup de bas, de beaux moments, des forts surtouts.

On va se marier… bon sang tu réalises ça ? Moi non, toujours pas. Quand je te regarde, l’espace d’un instant parfois, je me dis que tout est normal entre nous, qu’il n’y a pas ces histoires de vampires et d’humains, que nous ne sommes que deux personnes qui s’aimons, un couple qui tente de se construire et de fonder quelques choses. Pourtant, il n’y a rien de normal dans notre relation, nous ne ressemblons pas aux couples qui nous côtoient et heureusement. On fait tout à l’envers, on fait des choix que personne ne comprend, et ce n’est pas grave. J’aime nos choix. J’aime nos compromis.

 

Il y a d’autres choses que j’aime chez toi… je dois sans doute rougir de plus belle en posant ces mots, surtout quand tu me jettes ce coup d’œil à cet instant. Tu es magnifique, je te l’ai déjà dit non ? Peut être pas assez, mais j’espère que mon regard parle pour moi.

Bref, revenons à ce que je voulais dire… ma liste de ce que j’aime le plus chez toi, prépare-toi, à être surpris.

 

Mon top 10 chez Dead Creaving (je n’arrive pas à les classer, alors je les liste) :

 

1 – Ton amour pour moi : Parce que c’est ce qui nous unit, c’est ton amour, notre amour qui nous a permis de créer ce que nous avons aujourd’hui. Parce qu’il est beau et compliqué. Mais tu m’aimes pour ce que je suis, tu n’essaies pas de me changer, tu m’acceptes tel qu’elle.

 

2 – Ton caractère & ta personnalité : parce ses deux critères font de toi la personne que tu es, comment ne pas en tomber amoureuse ?

 

3 – Ton corps : on ne peut pas le nier, tu es magnifique Dead. Dame nature t’a gâté et je suis plutôt contente que ce corps soit à moi plutôt qu’à une autre. J’aime ton tatouage qui te rend si viril. J’aime ton corps parce qu’il est à toi et tout ce qui est de toi ne peut que me faire succomber.

 

4 – Ton… sexe : là je t’avoue que j’ai hésité à le noter. Parce que je rougis comme une pivoine à cette mention. Mais j’aime ton sexe parce qu’en plus de me donner des orgasmes de fous (il faut dire la vérité ^^), toi en moi, c’est la plus belle preuve de notre amour, cette complicité que nous avons dans un moment de passion. Je pourrais t’écrire cent lignes à ce sujet, mais je préfère te le montrer. ;-)

 

5 – Ton humour et ta taquinerie : oui j’aime les deux ! J’aime rire de tes bêtises et j’aime m’énerver quand tu aimes me taquiner. On passe de bons moments quand tu es de cette humeur-là.

 

6 – Ton passé : il te rend intriguant, cultiver, il t’a permis de devenir la personne que tu es aujourd’hui et c’est pour ça que je l’aime et qu’il me passionne. Tu me passionnes.

 

7 – Ton métier : parce qu’être Président et dans la politique, te vas si bien. Je ne te verrais pas dans autre chose.

 

8 – Tes yeux : Grâce à eux, je me sens… femme. Je me sens belle et aimée, je me sens désiré et même si tu les détestes, je les trouve magnifiques. Je suis sans doute tombée amoureuse de tes yeux avant le reste, parce qu’ils reflètent qui tu es, et j’aime la personne que tu es.

 

9 – Ta vision du monde : parce que tu es un être si bon Dead Creaving, avec plein de projets, tu veux changer le mal en bien, améliorer la vie de chacun. Tu veux transformer le monde pour le rendre meilleur, avec justice et égalité. Tu es brillant et ta vision sur la vie après des siècles est belle, tu as la sagesse que beaucoup n’ont pas ; et je t’aime pour ça.

 

10 – L’esprit de famille que tu as : c’est ce qui compte le plus pour toi. Tu as un petit frère qui te ressemble beaucoup, et même si vous êtes deux hommes pudiques qui ne montrent rien en public ; je sais que tu aimes ton frère et que tu ferais tout pour lui. Je ne le connais pas depuis longtemps, mais depuis que je sais qu’il est là, je vois bien que tu as besoin de lui, tout comme il a besoin de toi. Il est ton passé, ton soutien. Et vous êtes beau tous les deux, cette complicité humble que vous avez, ses regards qui remplacent les mots, et la facilité que vous avez à communiquer. Decease est l’une des personnes auquel tu tiens le plus, je le sais. Mais je sais que ta famille ne s’arrête pas seulement à lui. J’en fais partie, et nos amis, TES amis, ces vampires qui t’entourent, ils sont tous ta famille et je sais que tu en as besoin pour vivre.

 

Voilà Dead… tu sais tout. Je suis désolé de ne pas avoir le courage pour te le dire en face, j’aurais peur… enfin je ne sais pas. M’enfin tu le sais. Et ça fait un bien fou de te l’avoir écrit, tu pourras relire cette lettre lorsque je t’énerverai.

Mais sache que je suis sincère… je me demande pourquoi je le dis, je sais que tu  sais tout ça.

Tu souriras en lisant cette lettre que je te glisserais sur ton oreiller ce soir. Parce que je sais que tu ne te coucheras pas avant un moment, et qu’il sera le 14 février depuis quelques heures déjà. Je sais que tu ne diras rien demain matin à notre réveil, tu ne feras aucun commentaire, parce que même si tu aimes me taquiner, tu ne voudras pas me mettre à l’aise. Je sais que tu aimes quand je me dévoile un peu plus. Alors certes tu ne diras rien, mais tu me feras comprendre en usant de notre « devoir conjugal » ;) (J’aime ce futur devoir conjugal)

Alors, je t’aime, je t’aime même si tu es un vampire millénaire. Je t’aime même en étant Président, même avec tes défauts et tes secrets. Parce que le peu de toi que tu me donnes me permet d’être heureuse et d’avoir un but dans la vie. Je me sens vivante et en sécurité depuis que je t’ai rencontré. Je t’aime plus que ma propre vie. Tu es mon monde Dead Creaving, ne l’oublies jamais.

 

 

 

 

Joyeuse Saint-Valentin mon Amour.

Je t’aime.

Ton Ange

Faith

 

PS : Je ne sais pas ce que tu as prévu pour nous demain, peut être avons-nous eu la même idée… mais je te proposerais bien un Week-end dans le chalet à Aspen, juste toi et moi… le lit et la neige ? Qu’en dis-tu ? ;)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« LOVE AT FIRST SIGHT »

 


 

Cam à Skyler par Amheliie :

 

Cinq ans plus tard après l’épilogue.

 

À : Skyler.Rhett-Lake@hotmail.com

De : C.L@hotmail.com

Objet : Putain de SAINT-VALENTIN.

Date : 14/02/2021 à 00h30

 

Ma femme,

Il est 00h05 quand je t’écris ce mail. Oui, avant que tu ne débattes avec Pny sur l’évolution de ma mémoire, oui, j’ai mis un post-it au-dessus de mon lit de ma chambre pour ne pas oublier, comme j’ai oublié de t’appeler ses cinq derniers jours, excuse-moi, mais j’ai pensé à toi pourtant. Les mômes ici ne sont pas ceux de Californie, ils sont cons comme des manches et je passe le plus clair de mon temps à soupirer du à leur performance.

Mais passons. Comment tu vas ? Ta toile mystère est bientôt finie ? Tu devais la finir pour la Saint-Valentin. Est-ce qu’elle est pour moi ? ;)

Je te promets que je ne suis pas allé fouiller dans ton atelier !

 

Comment vont mes deux loulous ? Ça me manque de ne pas aller lire leur histoire avant qu’ils aillent se coucher. J’espère que tu n’as pas fini le Petit Prince en mon absence. J’ai promis à Rylee de lui raconter la fin avec ma grosse voix. (On devrait s’inquiéter, ta fille va finir avec un barbu plus tard --‘)Au fait, j’ai montré la photo de nos jumeaux aux infirmières cet aprem, (ne fronce pas les sourcils ! Laisse-moi le temps de m’expliquer avant de grogner ! ^^) Elles les ont trouvé magnifiques (comme moi à mon avis :p), je les ai remerciés en disant que c’était grâce à ma femme. (Rassurer ?)

 

J’espérais pouvoir rentrer cette nuit, mais le chef de la caserne ne sait pas montrer si… compréhensif devant ma requête. D’après ce vieux con, la Saint-Valentin c’est aussi important pour lui que la taille de ma bite. Autant dire qu’il s’en fou, bon même si toi, je sais que non ;).

Bref, j’ai le regret ma tempête (non j’ai carrément les boules, je suis en colère, tellement que les jeunes demain vont en payer le prix, je sais ce n’est pas juste, mais bon tant pis, je dois me faire respecter) Je crois que je me suis un peu égarer de mon objectif. Bref je dois t’annoncer que je ne pourrais pas te faire la surprise ce matin au réveil. J’avais calculé mon coup, je pensais que le remplacement de l’instructeur de Chicago ne me prendrait que quelques jours, le temps de faire les dernières évaluations et d’envoyer les dossiers des acceptés et j’étais de retour à la maison… mais l’instructeur de Chicago a du vouloir passé la Saint-Valentin dans les bras de sa femme. Dommage, je me suis fait avoir. Ma « gentillesse » me perdra !^^

 

Je pensais venir me glisser dans notre chambre en douce, puis dans notre lit, tôt, bien avant ton réveil pour emmener les petits à l’école. J’avais déjà un programme de la Saint-Valentin, de notre huitième Saint-Valentin très précis. On aurait fait l’amour, enfin, je t’aurais fait l’amour tout en te réveillant. J’aurais retiré mon t-shirt de l’armée que tu aimes me piquer quand je ne suis pas là. J’aurais laissé trainer mon regard sur ton corps nu et qui m’excite tant. Ma langue aurait tracé la forme de tes courbes, j’aurais taquiné tes seins avec mes dents, et senti sous mes doigts tes frissons. Je me serais glissé entre tes cuisses, et je t’aurais fait frémir de plaisir, je t’aurais dévoré comme j’aime le faire, avec en échos le son de tes gémissements. Puis on serait passé « aux choses sérieuses ». Je me serais enfoncé doucement en toi, dans le cocon chaud de ton sexe, et tu serais sortie du sommeil ainsi. Frissonnante sous le plaisir d’avoir ma queue en toi. (J’espère que tu ne lis pas mon mail à voix haute pendant le petit déjeuner parce que bon courage pour leur expliquer que je n’ai pas la même queue que le chien du voisin ;) ) et tu aurais joui en t’accrochant à mes bras, je sens déjà les spasmes de ton orgasme autour de mon sexe, et je te vois te mordre la lèvre pour ne pas attirer dans la chambre nos bambins.

 

Bon, génial, je t’écris des trucs cochons et je bande. Je vais aller me coucher frustrer, sans sexe, sans toi. Bordel comme la vie est injuste !

Quand je rentre, on envoie Declan et Rylee chez Pny, on va avoir toute une journée de baise à rattraper. Parce que c’était ce que j’avais prévu. On aurait réveillé les jumeaux après notre première étreinte, pour déjeuner tous les quatre, tain nos loulous auraient été content de me voir demain matin ! (Rappelle-moi d’envoyer se faire foutre le prochain con qui tombe malade à cinq jours de la Saint-Valentin !)

On les aurait envoyés rapidement au bus pour continuer notre affaire. On aurait baisé dans toute la maison, dans chaque pièce, sur chaque meuble. (Bon pas dans la chambre des enfants). Je me rappelle quand on a emménagé ensemble, on se sautait dessus dès qu’on en avait l’occasion. Bon sang comme c’était génial de ressembler à deux lapins en rut. (Non ne rit pas ! Je suis sérieux ! ^^)

 

Et quand tu m’as appris que tu étais enceinte ? Le jour de notre mariage en rentrant chercher les valises que j’avais oubliées pour partir en lune de miel, tu te rappelles qu’on a raté l’avion parce qu’on n’a pas pu attendre ? Dès que je franchis le seuil de la maison, et que je vois le tapis de l’entrée, je repense à ce moment, à moi entre tes cuisses, dans les méandres de ta robe de mariée. On avait juste baissé la fermeture éclair de mon pantalon de costume.

 

Bon j’arrête là, parce que mon treillis est en train de me serrer les couilles. Pourtant, j’aurais des tas de bons souvenirs à te rappeler en huit ans. Je ne me souviens pas de tous, mais de certains si.  Sérieusement, je me demande quelle idée j’ai eue de d’accepter ce remplacement.

Declan te donnera mon cadeau s’il n’est pas comme son père à tout oublier. Sinon, regarde dans le tiroir de ma table de chevet, dans l’agenda à la date du 14, il y a un post-it avec l’endroit où je l’ai planqué.

 

Ma Skyler, plus le temps passe et parfois j’oublie de te rappeler que je t’aime, je te le montre souvent, peut être trop, mais les mots me sont devenu habituel, je trouve qu’on n'en invente pas assez de nouveau pour innover. Alors tant pis, je vais te répéter encore et encore que je t’aime autant que le premier jour. Je t’aime pour ce que tu es et ce que tu m’apportes, pour avoir déboulé dans ma vie sans prévenir des impacts que tu allais y apporter. Je t’aime quand tu me cris dessus parce que j’ai oublié les petits à l’école, je t’aime quand tu ris à mes blagues douteuses et aux moments parfois gênants qu’on crée devant nos jumeaux. Je t’aime quand tu t’endors contre moi en me racontant ta journée après qu’on est fait l’amour. Je t’aime de m’avoir donné deux enfants, mes jumeaux (bon et les tiens aussi ^^) quand je les vois se disputer je me dis que tu m’as offert le plus beau des cadeaux.

 

Si tu ne l’as toujours pas compris : même après huit ans, je t’aime comme le premier jour. Comme lors de notre bouleversant coup de foudre.

Merci d’être ma femme, mon amie, ma confidente et la maman aussi patiente, je sais parfois tu as l’impression d’avoir trois gosses à la maison.

Désolé de ne pas avoir pu être présent ce matin, mais je serais là ce week-end pour le match de foot de Declan.

Joyeuse Saint-Valentin ma tempête ! <3

 

Je t’aime !

Ton mari qui a une chambre seul,

Cam


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Lettres de…

« Dangerous Heartbeat »

 

 


 

Wolf à Dawn par Amheliie :

 

Trois ans avant l’épilogue du livre.

 

Duck,

 

Ne cherche pas à comprendre pourquoi je fais ça d’accord ? Même moi, je ne cherche pas à comprendre, et c’est sans doute mieux ainsi. Garde en mémoire que je suis toujours ton connard « chéri », l’homme qui sait te traiter comme une moins que rien en public et qui aime te lancer des pics sur notre vie sexuelle en pleine réunion, juste pour avoir le plaisir d’admirer tes réactions. (Je suis aussi le père de ta fille et l’homme de ta vie, ne l’oublie pas non plus !)

 

Savoure juste ce moment de l’année, où chaque homme se sent poète (non, je ne t’écrirais pas un poème, j’aime beaucoup trop ma première chanson, je ne veux pas la remplacer par une autre). Donc chaque homme se permet occasionnellement de s’ouvrir un peu et de dire ce qu’il ne répète pas à longueur de journée (mes je t’aime après une pipe ne compte pas d’accord ?! Ceux-là ils ne sont… pas pareil qu’un vrai je t’aime. Bref, c’est une autre histoire.)

 

Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, depuis une semaine, les rues de Londres sont rouges, on se croirait dans une baraque à pute, une chambre de dominant comme dans ton stupide bouquin avec ton Monsieur Grey . Dire que j’ai passé plusieurs nuits sans sexe à cause d’un livre ! (non ne lève pas les yeux au ciel, la pilule n’ai toujours pas passé, mais passons ce n’est pas le sujet).

Ce matin, lorsque je suis allé emmener Emmie à l’école, elle aussi portait du rouge, et elle me parlait de la fête des amoureux, elle était tout excitée d’y aller et je trouvais ça suspect, ta fille ne voulant pas m’accompagner au travail, préférant aller étudier, c’était louche. Tu ne devineras jamais pourquoi

 

Mon canard, ma fille de trois ans et demi, me parlant de son amoureux ? Je te laisse imaginer mon choc, j’ai hésité à la laisser passer le portail. Trois ans ! Elle a trois ans et elle a déjà un… bref. Pourquoi je n’étais pas au courant du cadeau qu’elle avait dans son sac ? Je n’apprécie pas vraiment ce complot féminin ! (Crois-moi, j’en connais une ce soir qui va crier suite à cet affront ! ;) ) Tout ça parce que je veux PROTÉGER ma fille unique des petits cons de ce monde, et je suis le mieux placer pour en parler, j’en suis un ! Et non ne lève pas les yeux au ciel, je sais que tu vas me dire : elle n’a que trois ans, c’est une enfant, c’est innocent. Non, c’est ma fille et elle ne doit pas faire ça, elle doit rester loin de la gent masculine jusqu’à ses trente ans.

 

Bref, ma fille aime la Saint Valentin et sait ce que c’est ! C’est un drame. Alors, suite à ça… je me suis dit que peut-être… je pourrais faire un effort. Je pourrais moi aussi faire « un cadeau à mon amoureuse » (ce sont les mots de ta fille ! Elle pense que je ne te fais pas de cadeau, alors que c’est faux, te baiser tous les soirs et te faire jouir ne sont pas deux facteurs qu’elle connait encore et heureusement, en plus de tes Louboutins qui me coutent un bras, mais je suis faible face à ton corps nu et à ses chaussures…

Passons, je disais, puisque visiblement le paquet à côté de cette lettre n’est pas suffisant pour ta fille qui m’a demandé ce que je t’offrais (en plus de la super nuit qu’on va passer), je vais l’écouter et lui faire plaisir, sachant qu’un peu de « gentillesse » de ma part te fera sourire.

 

Mon canard, trois ans que je m’applique soigneusement tous les jours à embellir ton existence d’amour, et de marques d’affection, celle qui me sont propres (désolé d’aimer mettre ma main sur tes fesses et te faire grimper aux rideaux de la salle de conférence, j’aimerais bien m’excuser sincèrement, mais non, ça sonnerait faux et on apprend à notre fille à dire la vérité). Trois belles années, riches en émotion (surtout au lit), en rencontre, en projet, en cadeau. Merci de m’avoir donné ma fille, si je t’aimais déjà comme un fou, Emmie est le dernier bout de puzzle qui me manquer. Elle me rend homme et c’est grâce à toi. Notre premier enfant est une réussite canard (normal, je suis son père). Un très beau morceau de toi et de moi. Et tu sais, j’aime nos premières fois. J’ai aimé notre premier baiser, l’inattendu, le soudain, celui auquel tu ne t’y attendais pas, celui de notre tendre jeunesse où tu aimais déjà m’engueuler, et où moi, je prenais plaisir à te faire taire. J’ai aimé ce contact tendre, cette alchimie, j’ai aimé à la première seconde, j’en redemandais.

 

J’ai aimé prendre ton innocence Duck, c’est sans doute mon plus bel exploit, savoir que j’ai était le premier à me trouver entre tes cuisses, le premier à te faire découvrir les abymes du plaisir, cela me remplit de fierté à chaque fois que je me retrouve à te posséder (ne cherche pas à comprendre, c’est une fierté  « Wolffienne »). 

J’ai aimé aussi nos retrouvailles, les premières, j’ai aimé découvrir la femme que tu étais, voir ce qui avait changé, tu avais changé, et j’ai succombé à ce fort caractère, ce rentre-dedans. J’ai aimé redécouvrir la femme que j’aimais (il n’y a pas que ça que j’ai aimé ;)).

Puis, j’ai aimais notre première en tant que parent, j’ai aimé le fait que tu me donnes une petite fille, j’aime que ce soit toi sa mère. Et j’aime faire toutes ses premières fois avec elle, à tes côtés.

Non, que je te rassure, tu dois sans doute te demander ce qui m’arrive, ne t’en fait pas, il ne m’est pas poussé une âme de romantique, parce que rassure-toi, j’aime ça aussi :

J’aime ma queue en toi, j’aime te baiser fort et sans douceur parfois, sentir cette chaleur m’entourer et voir que nous ne formons plus qu’un. J’aime quand tu te retrouves à genoux face à moi, ta bouche emprisonnant mon sexe. J’aime te dévorer et te voir basculer dans le plaisir, j’aime quand c’est puissant entre nous. J’aime te rendre folle et hystérique. J’aime être un con, et je t’aime toi.

 

Je t’aime, et te le dirait autant de fois que le nombre de connard que tu prononces chaque jour (d’accord, je prononce davantage les mots canard et sexe dans une journée qu’un je t’aime, mais c’est la même chose à mes yeux ! C’est ma façon de t’aimer). Je t’aime quand tu me détestes, ça à un côté marrant de te voir t’énerver même après trois ans, tes joues rouges et ce regard noir ont des effets directs sur ma queue, je ne t’en parle même pas ! Et quand tu me supplies de me glisser entre tes cuisses, bon sang c’est le paradis. Voilà, je ne peux que t’aimer pour tout ce que tu m’apportes, et surtout parce que tu me supportes ! Et ça, c’est grandiose !

 

Et en remerciement de mon extrême dose de gentillesse et de romantisme, ce soir, ce n’est pas moi qui te fais un cadeau (bon OK le paquet ne compte pas vraiment), mais toi ! Ma queue rêve, elle aussi d’une attention toute particulière. Et puisque je ne suis pas amateur de romantisme (la preuve j’ai essayé on voit le résultat…), mon canard, laisse-moi faire ce que je fais de mieux : être un gros connard.

Non, non, tu ne rêves pas, je suis prêt à sacrifier ma première œuvre !

Musique !

 

« En ce jour malin, c’est la Saint-Valentin, la fête pour nous les clandestins du bassin, cette nuit jusqu’au matin, je prévois de jouer au médecin, je mordillerai tes seins, avec mes mains et mon engin, on te montera comme un lapin, oh oui pour la Saint Valentin, on va devenir des gros vilains, tu verras rien de malsain, on essayera juste de faire d’autre bambin, on baisera comme des félins, oui oui, jusqu’au petit matin, ce sera divin, parce qu’il n’y’a rien de mal à être prise par Merlin, le dieu du vagin, tu verras c’est surhumain, de devenir mon larbin pour la saint Glinglin. Ne crains rien, mon Requin, prendra soin de ton jardin féminin, car pour la saint valentin, il est normal de s’envoyer en l’air jusqu’au matin. »

 

Et pour finir cette lettre que tu bruleras (non parce que pour ma réputation, un écrit comme celui-là, anéantirait mon statue du plus gros salaud vivant sur cette terre et je l’aime ce statut, presque autant que toi) alors que nous allons baiser comme deux fous ce soir que ta nuit sera exclusivement à moi, je te poserais une question, et la réponse résonnera en échos avec les cris de plaisir que tu pousseras cette nuit, moi en toi, tu ne pourras dire que oui.

Duck, mon canard, voudrais-tu enfin, devenir ma femme ?

 

PS : JOYEUSE SAINT VALENTIN

 

Ton connard.

Wolf

 

 

 

Commentaires

  • Hey !

    Bravo les filles !!!! Super lettres comme toujours !

    Merci de m'avoir invité a participé ! ^^

    Bisous

  • C'est une super surprise que vous nous avez faites les textes sont magnifiques et sensuels c'est vraiment génial. ❤️❤️

  • Vraiment super belle idée ! Et bien écrit !

    Ça m'a fait très plaisir de ravoir des news de vos chouchous que j'ai adoré de découvrir et qui me manquaient un peu... ;-)

    Biz

  • Ces lettres sont magnifiques..bravo les filles et comme toujours vous faites des merveilles

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