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Perso : Chapitre 5

 

 

 

 

Chapitre 5

 

 

Je me souviens de ta bouche. De tes mains qui me touchent.

L'Espoir Eternel (Jennifer)

 

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Espoir : personne ou chose dans laquelle on espère. Sentiment qui porte à espérer. Fait d'espérer, d'attendre, avec confiance la réalisation de quelque chose.

Voir aussi : espérance.

« Laisse-moi être ton espoir. »

Je n'avais pas eu vraiment envie de faire ce que nous nous apprêtions à faire. Mais l'amour comme l'envie est deux choses complexes et hésitantes. Avec des oui et des nons. Parfois, l'envie du cœur et totalement différente de celle de l'esprit. Un dit oui, l'autre hurle haut et fort jamais de la vie. Je déteste me faire toucher. Être serrer dans des bras. Me sentir bien près de quelques-unes. J'avais horreur de toutes ses choses. Simplement parce que je ne me sentais pas en sécurité. Ou bien le simple fait que je n'aimais pas ça.

Les relations intimes ? Un « corps-à-corps » avec un mec ? Ça par contre et malgré tout... Tant qu'il n'y avait pas de sentiments, j'aimais ça. J'aime et j'aimerais toujours ça. N'importe qui aime ça. Même les borderlines et  les dépressifs comme moi asocial. Juste pour le côté corporel, l'échange. Le besoin. Le soulagement du désir constant qui né en soit. Le besoin physique. Tant qu'on n'y mêle pas les sentiments... Tous me convient.

Je suis bizarre. Je l'ai toujours sus. Encore plus quand je me vois agir ainsi. Je suis censée le repousser, j'étais censée le repousser. Au lieu de ça... Je me laisse aller à des choses que je n'aurais jamais dû faire dans mon état. J'en avais envie de l'avoir si proche de moi. Près de moi.. Comme ça... J'avais envie de me laisser aller avec lui. De ne penser à rien... Je ne penser à rien... J'avais envie de lui.. et il m'a laissé prendre ce que j'avais envie : lui.

***

-On ne devrait pas faire ça...

Nous tombons sur mon lit au premier étage dans ma chambre. La pièce est plongée dans le noir. Chose normale à quand on ferme tous les voler durant toute la journée ou qu'une tempête menace.

Benjamin rompt notre baiser. Son regard se plonge dans le mien. L'air sérieux malgré le désir. Celui que je vois dans ses yeux et que je sens contre ma cuisse.

-On ne devrait pas faire ça, répète-t-il

-Tu me l'as déjà dit...

-Je le pense

-Alors qu'est-ce que tu fais entre mes cuisses ?

Ce n'est pas mon côté traumatiser de la vie qui parle là. C'est le désir sinon, jamais je ne m'aurais laissé allez comme ça, de plus avec un inconnu.

Ma question le stoppe net. Ça y est lui aussi va se tirer. Il va me laisser la comme ça. Faire l'amour est un moment d'oubli pour ma part, de laisser aller. Et j'ai besoin de me laisser aller et d'oublier. Même si c'est avec lui... Même si c'est avec un inconnu.

-Mel...

-C'est toi qui m'as sauté dessus le premier.

-Je sais...

-Alors fini ce que tu viens de commencer...

Ma main passe autour de sa nuque. J'essaie de l'attirer vers moi. Pour l'embrasser. Poursuivre ce que nous avons commencé.

-Faire l'amour... Commence Benjamin

-On ne fera pas l'amour.

Il me regarde l'air surprit.

-Alors tu veux que je finisse quoi ?

Je ne fais pas l'amour moi. L'acte oui, l'appeler ainsi non. C'est trop émotionnel...

-Ça.

J'enroule mes jambes autour de sa taille. Presse mon bassin contre le sien et colle mes lèvres sur sa bouche.

Je passe mes mains sous son t-shirt trempé. Mon corps collait contre le sien froid me donne des frissons. Je lui retire le vêtement qui lui cache son torse, dernière barrière pour mes mains sur sa peau. Dans le noir, je ne le distingue pas tellement. Mais mes doigts sur sa peau musclée si. Benjamin doit être un sportif comme son copain.

Je m'attends à ce qu'il m'arrête, mais il ne fait rien. Je comprends qu'il rend les armes quand ses mains à lui glissent sur mon ventre. Vers mes seins. Sa caresse accélère mon rythme cardiaque. Et je me mords la lèvre quand il coince l'un de mes tétons entre ses doigts.

Il s'arrête pour me retirer mon t-shirt. Il m'observe un instant. Je sens ses yeux sur ma poitrine, mon ventre et vers l'élastique de mon short.

Il attend ma permission ou quoi ?

-Tu es très belle.

Allez chut.

Ce ne sont que des phrases toute prête, comme un plat préparé à faire réchauffer aux micro-ondes. Rien que de belles paroles étudiées et mise en place par de gros connard qui ne rêvait que d'une seule chose : se faire des filles.

Ben veut se faire des filles ? C'est pour ça qu'il me court après?! L'instant de quelques minutes, j'aurais cru qu'il était différent... qu'il cherchait autre chose que du sexe. Je pensais ça avant qu'il sorte cette phrase toute faite.

Je fronce les sourcils et détourne le regard. Quatre mots et il a réussi à me faire douter.

-Arrête Ben. Avec moi, ce genre de chose, tu oublies.

-Je n'ai pas le droit de te dire que je te trouve belle ?

Non

Je ferme les yeux. J'essaie de trouver en moi le courage de sortir de son étreinte. De ses bras réconfortants. De sa peau, froide, mouillée par la tempête qui rage dehors. Je sens ses cheveux mouillés caressant mon visage. Son souffle chaud dans mon cou. Et ses bras... ceux qui se ferment sur ma taille.

-Je t'ai trouvé belle dès l'instant où j'ai croisé ton regard revolver. Et je ne te dis pas ça pour te mettre dans mon lit... Bon même si on est dans le tien d'ailleurs... (Sa main glisse sur ma joue) Je ferai mieux de m'en aller je crois...

Partir ? Maintenant ? Pourquoi ? Il n'a pas eu ce qui voulait...

Je m'accroche à son jean. J'essaie de l'ouvrir. Voila trop de mots tuent les mots. Tout ça avait presque bien commencé.

-Arrête Mel... tu le regretteras après.

-On verra après... Vois le bon côté des choses, j'aurais une bonne raison de te dégager après...

J'arrive à faire descendre la fermeture éclair de son jean. J'aperçois son caleçon Calvin Klein. OK, il se refuse rien.

-Mel...

Sa voix est menaçante. Elle m'effraie un peu.

-QUOI ? Je hurle

Ses mains vont à la rencontre des miennes, il les retire de son jean. Benjamin ne me laisse pas le temps de comprendre ce qu'il fait. Je me retrouve contre lui, protégeant du regard mon corps presque nu.

-Je ne te comprend pas Mel... je ne sais jamais ce que tu veux.

-C'est pourtant simple... tu m'as amené dans ma chambre... je t'ai sauté dessus, je t'ai déshabiller... tu croyais quoi ?

J'essaie de sortir de son étreinte. Cela devient trop intime. Benjamin nous recouvre du drap. Et je me sens mal.

-Qu'on discuterai...

Parler moi ? Je ne parle pas. J'ouvre à peine la bouche chez ma psy. Je parlais avant, tout le temps, à vrai moulin à parole. Mais ça c'était avant.

-J'ai pas envie de parler Ben...

Je soupire, non, j'avais envie d'autres choses que ses mots. Je voulais ses mains sur mon corps, sa bouche sur ma peau. Son sexe enfouit profondément en moi. Je ne veux pas de ses mots. Je veux juste ce qui fait de lui un homme, c'est tout. Je ne suis pas prête à avoir plus. Ou à vouloir plus. Je veux l'oublie dans ses bras. Je ne cherche pas la tendresse, ni le réconfort... Encore moins la violence, ce que je crains par-dessus tout... juste l'oublie. Oublier ce monde quelques instants, avec lui, et grâce à lui.

-Dis moi ce que tu veux... Mel aide moi à comprendre ce que tu veux...

Son souffle contre mon oreille me chatouille. Lui cherche la proximité, je le vois. Il est collé à moi. Me protégeant de tout... sauf qu'il ignore que la seule chose dont il faut me protéger, c'est de moi-même.

-Aide moi à comprendre pourquoi tu m'attire tellement alors que tu es... si...

Si chiante, froide, agaçante ?

-Parle moi tout simplement.

-Non Ben...

-Dis ce que tu veux alors ?!

-Toi.

Rends les armes Benjamin. Arrête de vouloir comprendre. Tu ne le pourras jamais. Tu es trop, toi, et moi, je suis trop moi. Tout ce qui m'arrive te dépasse... Arrête, je t'en supplie.

J'écrase mes lèvres contre les siennes. Cherchant plus que de simple contact. Mes mains passent autour de ses épaules, je bascule sur lui. Prêt du but. Je glisse le long de son corps, pour le mettre complètement à nu. Il ne dit rien, ne quitte pas mes lèvres.

Je regrette que les draps nous recouvrent. La seule et unique fois où nous coucherions ensemble et je ne le verrais pas.

J'entends l'orage gronder à l'extérieur. Bonjour le stéréotype...

Je suis désorienté, quand je comprends que je suis de nouveau sur le dos, Ben sur moi entre mes cuisses, mon short à déjà voler sur le sol. Et je me retrouve totalement nue.

Ouais finalement, heureusement que je suis sous mon drap...

Benjamin, qui, depuis notre récente rencontre ne fait que parler, ne dit pas un mot. Je trouve ça presque effrayant.

J'ai le souffle court quand je sens sa main caresser ma peau, descendant jusqu'à l'une de mes jambes. Ses doigts glissent à l'intérieur de ma cuisse. Vers l'endroit où je veux qu'il soit.

Le peu de fois où j'ai couché avec un homme. C'était souvent, sans sentiments, sans aucune envie de satisfaire l'autre. Juste une coucherie d'un soir. Du sexe. Sans partir à la recherche du plaisir de l'autre. Pas de caresses rien...

Je l'ai regretté... ce comportement-là... je le regrette souvent.

Et la avec Ben...

Mes ongles entrent dans son dos quand je le sens. Là. Ses doigts caressant mon intimité avec douceur et envie.

C'est trop pour mon petit cœur, et ce n'est pas assez pour mon envie et mon désir.

-Je n'ai pas de préservatif, tu en as ?

J'ouvre les yeux, instinctivement. Putain j'ai failli zapper sa... J'avale avec difficulté, me redresse dans ses bras... je tend mon bras vers ma table de chevet et tire le tiroir pour en sortir une boite neuve.

-Je prends la pilule... mais... met en un quand même.

Benjamin ne dit pas un mot de plus, il saisit la boite, l'ouvre, prend un préservatif, l'ouvre aussi, et le met sans difficulté. Je soupire soulagement. Au moins, je ne lui ferais pas de mal.

J'apprécie quand même sa question. Il me montre une fois de plus qu'il est « responsable » chose que je ne suis absolument pas.

Benjamin ne dit rien de plus. Il ne m'embrasse plus, et ne cherche pas vraiment mon regard. Je n'ai pas l'impression qu'il fait ça par envie.

-Vient

J'attire ses hanches contre les miennes. Son sexe près de l'entrer de mon corps.

Je ne lui laisse pas vraiment le choix. Il le dirait s'il ne voulait pas ? Il le dirait...

Sa tête tombe dans mon cou. Cacher dans mes cheveux. Doucement, sans brusquer les choses. Me laissant le temps de m'adapter à sa pénétration. Centimètre par centimètre, il prend possession de mon corps.

J'essaie de ne pas me crisper quand je ressens une pointe de douleur. Je le trouve... Envahissant. Mais du bon côté.

-Pardon, je ne voulais pas te faire mal...

-Tu ne m'as pas fait mal... Continue.

Mon rythme cardiaque s'accélère. C'est vraiment... Étrange ce que je ressens. Me retrouver comme ça avec Ben... faire... Coucher avec... je n'ai jamais ressenti ça avant avec mes anciens « amants ». J'aurais presque l'impression qu'on fait... l'amour. Ce qui se passe ne ressemble pas à une sauterie.

Je ferme les yeux quand il est enfoui en moi totalement.

-Ca va ?

J'ouvre les yeux. Je sens le soulagement m'envahir quand je le vois me regarder.

-Oui...

J'aimerais demander si lui aussi va bien, mais... les mots ne sortent pas de ma bouche.

Ben ne parle toujours pas. Pas que je m'attendais à échanger les banalités, parler de la pluie ou du beau temps... mais quelques choses me dérangent. Son silence. Il n'a pas l'air d'être quelques qui demeure dans le silence qu'importe la situation.

Mon « amant » me sort de mes pensées en remuant les hanches. Je n'arrive pas à contrôler le gémissement qui s'échappe de ma bouche. Le sentir comme ça... C'est vraiment TROP !

J'accompagne ses mouvements de hanche.

Sa main vient à la rencontre de la mienne. Ses doigts serrent les miens.

-L'espoir c'est comme l'amour, ce n'est pas un sentiment de faiblesses, c'est une force.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour arrivait à l'orgasme. Je me suis perdu dans l'écho de ses mots ainsi que dans le plaisir qu'il me donnait.

Ben me regarde, droit dans les yeux quand je redescends sur terre. Lui aussi à le souffle court. Les yeux remplis de désir. Je ne sais plus où me mettre. J'ai le feu aux joues.

Il n'est pas sorti de mon corps. Il reste à l'intérieur de moi. Sans bouger.

-Je...

J'ai la gorge nouée.

-Laisse tomber Mel... j'ai compris, je me casse.

Benjamin recule d'un mouvement de hanche. Je me regrette aussitôt. Sans m'en rendre compte, je remplis mes jambes autour de lui, l'emprisonnant.

-Non reste...

-Pourquoi voudrais-tu que je restes ? Après tout ce que tu m'as dis... Pourquoi voudrais-tu que je reste Mel ? Tu as eu ce que tu voulais ! Alors pourquoi ?

 

Amheliie

 

Commentaires

  • Hey !!!!

    Bien que j'ai eu l'exclusivité de cette histoire ( Vous etes jalouses hein ? ^^) je voulais te dire bravo ma petite am ! Et bien sur .... vite la suite ! ^^

    Bisous

  • HEY !!!
    Merciii T !!! J'espère que la suite te plaira ;)
    Bisoooooooux !!!!

  • Vraiment génial du beau travail
    J'ai hâte de lire suite

  • Très contente que cette histoire te plaise Meli ^^
    J'esere que la suite sera a la hauteur de tes attentes ;)
    Bizz

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