Hello hello !
Today is the journée de merde alors pour remonter le moral des troupes un petit extrait d'un futur MM qu'on n'est pas en train d'écrire, qui ne verra pas le jour d'ici peu, qui n'est pas Road Trip et qu'on ne s'éclate pas d'écrire . (Lol)
Par contre CE N EST PAS CORRIGE
Bonne lecture à toutes ;)
Bizz
Am et Mary
– Ça va ? Je demande.
– Mais qu’est-ce que tu nous fais là !...
Je regarde Travis d’un œil surpris, il lorgne mon torse nu bien dessiné, il faut dire que même s’il fait nuit, la lune est bien en haut du ciel, elle nous éclaire et nous nous voyons plutôt bien. Travis fait des allers retour entre mon t-shirt et mes yeux, je comprends, esquisse un sourire, oh faut qu’il se calme, qu’est ce qu’il lui prend. Je regarde mon t-shirt à mon tour, ouais, je le retire pour éviter de le tâcher, logique non ? Il devrait faire pareil… Quoique…
– J’évite de me salir au maximum… je commence avant d’être interrompu.
– On n’est pas dans une boite de strip-tease pour que tu te dessape comme ça !
J’éclate de rire, non pardon, j’avais pas remarquer être en plein Tennessee, avec une route quasi déserte, entouré d’arbre, et d’un silence à réveiller les morts. Je décide de ne pas remettre mon t-shirt et de poursuivre sur ce sujet de conversation très intéressant selon moi.
– Je ne suis pas sûr de trouver une boite à pute dans les environs tellement c’est paumé.
– Ouais ben, ne t’improvise pas gogo dancer !
Travis fuit mon regard, visiblement nerveux, je me demande ce qu’il a, si c’est son pneu qui le met dans cet état… ouais ou bien moi. Mon moi intérieur aimerais bien que ce soit moi évidemment qui le mette à cran, mais ma raison sait que ce n’est pas le cas. Travis et son camion, c’est comme les bébés et leurs jouets, faut pas y toucher. Je continue de rire, pendant que Travis sors ce dont il a besoin, sans réfléchir, je le relance. J’aime bien le voir dans cet état de… stress ?
– On aimerait une petite danse Travis ?
Nouveau sursaut, Travis lâche son outil, surpris. Je ris un peu plus, ah ouais pas de doute, il doit être super à cran pour réagir ainsi. Mais bon sang, j’adore !
– Non.
Sa voix est froide, mais j’y desselle quelques choses derrière, j’aurais pu deviner ce que
c’était si Travis ne disait pas qu’un mot par phrase. Sans réfléchir, je lui lance mon t-shirt dessus, ce qui le fait se retourner. Il se fige – encore – et je fais pareil. Ses yeux au reflet de la lune sont sublimes. Je perds le fil de mes mots sous le regard que nous échangeons, l’espace d’un instant, je me demande à quoi Travis ressemble sans son masque de pierre, sans ce genre qu’il se donne,
– Quoi ? Tu m’as pris pour un porte manteau ?
Crois-moi Travis, si tu devais avoir quelques choses de moi, contre ton dos, ce ne serait certainement pas mon t-shirt. Je décide de pousser la plaisanterie plus loin. Je défais ma ceinture et la retire lentement en ondulant les hanches, je suis pliée de rire de voir la tête défaite de Travis face à moi, il est accroupi près de son pneu, il ne fait aucun geste, si ce n’est me regarder faire le pitre.
– T’es un grand malade…
Je fredonne la musique de Joe Cocker, tout en me déhanchant. Je ris toujours autant, un peu moins lorsque je me rends compte que je commence à bander. Entre le regard glacial de Travis mais qui a l’effet d’un excitant sur moi, mes mains qui sont près de ma queue, dont une qui commence à vraiment rendre les choses embarrassante. J’ouvre ma fermeture éclair lorsque Travis se manifeste enfin. Heureusement qu’il fait nuit.
– OH ! Mais t’es dingue !
– Je n’ai pas encore retiré le bas que tu râles déjà d’impatience ! T’inquiète pas, si tu veux, je te fais un prix d’ami, tu dois savoir que mes jolies fesses ont un prix !
Travis pique un fard, et je continue de rire. Ouais je suis complètement dingue des fois.
– Je ne veux pas voir ton cul, répond sèchement Travis.
Je finis par me calmer, rapidement, je remonte ma fermeture éclair, et remets en place ma ceinture, il m’a tuer. Mais bon sang, ce que c’était drôle de le voir faire cette tête là ! Je m’accroupie à mon tour, Travis me tends mon t-shirt, nos deux corps à seulement un mètre de l’autre, je lui réponds :
– Sage décision. Tellement dommage que tu ne puisses pas mater mes jolies fesses.
Je ris à nouveau sous le regard noir qu’il me jette, j’aime le taquiner et l’entendre baragouiner des mots que seul lui comprends. Il est tellement réactif sur certain truc que s’en est drôle. Et je vois qu’il n’apprécie pas du tout, mais alors pas du tout que je nous remémore sa petite révélation de la journée sur mon postérieur, qui entre nous, se donnerait volontiers à lui dans d’autre circonstance. Est-ce que la réflexion de Travis sur mon derrière m’en apprend sur lui ? Est-ce qu’il est… gay ? J’en sais rien, je doute qu’un hétéro pur souche dise un truc pareil mais Travis est un ovni dans son genre alors pourquoi pas ! Mais si nous faisions une rapide étude de la catégorie social à laquelle appartient Travis, les chauffeurs de camions sont souvent des hommes marié, barbu, infidèle, violent, bavard, amicaux, tatoué, et avec une corpulence d’au moins dix à quinze kilos en trop. Quant à Travis ? Lui il est loin d’y ressembler, il est beau, froid, silencieux, et… bandant.
– Bon tu m’aides ou tu restes là à me regarder, parce que sinon, tu peux retourner dans la cabine, je n’ai pas besoin de toi.
– Ça va grincheux, je t’aide. Dis-moi ce qu’il faut que je fasse."
Amheliie & Maryrhage