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ANNONCES - Page 12

  • Résultat CONCOURS

     

     

    Coucou tout le monde !!

    Ce soir résultat du concours papiers "MADNESS-SLAVES"

    Vous avez été nombreux à participer, sur le Blog, comme sur notre page Facebook.

    Merci à vous tous.

    Voici les résultats :

     

    Pour MADNESS:

    -  Sophie Vanille ( 24 )

    -  Anik Gautier Tremblay ( 18 )

     

    POUR SLAVES TOME 1:

    -  Mix Jux ( 68 )

     

    BRAVO A ELLES !

    Merci à tous ceux qui ont participés.

    A très bientôt

     

    (Des la semaine prochaine, une nouvelle histoire va voir le jour sur le blog ;) )

    BIZZ

     

    Maryrhage & Amheliie

     

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  • Concours "Livres papiers"

     

     

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    Coucou tous le monde !!

    Ce soir pas de chapitre mais une "surprise" ^^

    On vous propose un concours pour tenter de gagner 1 exemplaire dédicacé de Madness ou de Slaves.

    (3 gagnants tirés au sort)

     

    Pour participer :

    Commenter le post ;)

     

    Bonne chance à tous !!

    Bizz

    Maryrhage & Amheliie

     

     

     

     

  • Lettres de la Saint-Valentin

    Coucou tout le monde ! Aujourd'hui on célèbre l'amoooooooooooooooooooooour alors pour l'occasion nos chères héros et leur romantisme exubérant déclarent leurs flammes en lettres pour notre plus grand plaisir ! Merci a Tahlly d'avoir joué le jeu avec nous et de nous faire partager son talent.

    Bonne Saint Valentin a tous (ne faites pas trop de folies de vos corps) et bonne lecture !

     

     

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    ***

    Lettres Vampires et Rock Stars

     

    T à Sonny by Amheliie (Fin du tome 1, durant la tournée)

     

    Ma chasseuse,

     

    Je crois que c’est la destinée qui me fait écrire ça, (ou pas) tu me connais, on se connait, généralement, on n’est pas dans les conneries « mon cœur, mon amour, mon bébé » etc. Nous on est plus simple que ça. Bon d’accord en fait, on est des catastrophes parce que plus compliqué que nous deux, ça n’existe pas. On ne s’écoute jamais, t’en fais qu’à ta tête, tu refuses que je te protège, t’es bornés comme jamais, ton sale caractère me donne de l’arythmie, mais tu sais quoi ? J’en ai rien à foutre, je pourrais mourir de centaines d’arrêt cardiaque, simplement pour te voir me rendre chèvre, t’écouter me dire A alors que je pensais B, me hurler dessus en me répétant pour la millième fois que tu n’as pas besoin d’être protégé.

    Je me sens bête de t’écrire ça, sachant que le lien qu’on partage sert à ça. Mais je le fais. Je te dis un je t’aime, un autre de plus qu’hier, en attendant celui de demain. Je te dis que je te trouve belle dans n’importe quel état, je te dis que j’aime tes ronflements qui me bercent la nuit, ton sale cabot qui me grogne dessus, l’eau de vie qui coule dans tes veines, tes yeux bleus magnifiques, la cicatrice que j’aborde fièrement sur ma poitrine.

    Je te dis que jamais je ne pourrais me passer de toi, j’ai déjà fait le con une fois. Une fois ça suffira. Je t’écris les phrases que je pense tout bas, mais que tu ressens au fond de toi. Je t’avoue me sentir perdu sans toi. Je tente de te mettre noir sur blanc tous ce que mon cœur me dicte, mais une dizaine de pages ne suffiraient pas.

    D’ailleurs, ma chanceuse, ma vie, mon tout, je me surprends à avoir pu t’écrire tous ceci, ce n’est pas grand-chose, je dois être ridicule avec mon minuscule paragraphe, c’est ça de vouloir marquer le coup, le jour de la Saint-Valentin. Mais ce qui me scotch le plus c’est que je t’ai dit tout ça sans mélodie et sans le mettre en chanson… C’est surprenant non ?

    Bon d’accord, en fait, j’ai d’abord fait la chanson avant de t’écrire tous ceci. Mais sache que le cœur, les mots, les sentiments, tous est dans les deux. Tu n’as qu’à imaginer un air qui ressemble à My hunter avec celui que je t’ai fait gratter l’autre jour. Je t’en prie ne te moque pas…

     

     

    Le crétin de la Saint-Valentin.

     

    Je ne suis pas romantique,

    Je trouve ça pathétique

    Je préfère t’aimer avec mes mots

    Surtout avec tous mes défauts.

    Je préfère te dire je t’aime chaque jours de la semaine

    Plutôt qu’une fois tous les siècles.

    Je n’ai jamais aimé la saint Valentin

    C’est bête et ça rime à rien

    Pourtant, je t’écris ces lignes et rêve de nos lendemains.

     

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

     

     

    On s’achète des roses et du chocolat

    Mais te connaissant, je sais que tu n’attends pas ce jour-la

    On achète une bague, pour la passer au doigt.

    Mais t’en fais pas, ça par contre ça attendra.

    On va prendre notre temps de ce côté-là.

    N’est ce pas ?

    On s’écrit des lettres qui sortiraient presque de roman romanesque

    Que même un poète n’écrirait pas.

    Sauf moi.

     

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

     

     

    Et je suis fière de pouvoir réussir à faire ça.

    A te montrer comme je t’aime, et comme tu me rends  dingue.

    Parce que lorsque je suis près de toi.

    J’ai le cœur qui bat.

    J’ai la tête qui vole en éclats,

    Ouais, je suis fou de toi.

    De ton sourire, de ta voix.

    De ton corps si sensationnel crée uniquement pour moi.

    Mon oasis, mon échappatoire, mon endroit favoris

    Ils sont tous entre tes cuisses.

    Bordel ce que j’aime cet endroit.

    T’imagine même pas dans l’état que je suis parfois.

     

    Et je suis…

    Comme un crétin,

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

     

     

    Je ne suis pas le genre à te conduire à Paris pour une nuit.

    Ni celui qui réservera deux billets pour Venise.

    On ne partira pas en voyage à Londres

    Découvrir la douceur du mois où il pleut des trombes

    Non, tu viendras seulement à moi.

    Dans mes bras.

    Je te ferai faire le tour du monde.

    A cheval sur moi.

    Tu seras mon Nirvana.

    Au pays des mille et une nuits remplis d’émois.

    Oh ma douceur, mon bonheur que je côtois

    Et dont je ne me lasse pas.

     

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

    Et je suis…

    Comme un crétin

    Comme ton crétin

    Le jour de la Saint-Valentin.

     

    J’ai l’air d’un crétin en t’avouant tout cela

    Et c’est bien la première fois

    Que j’adore être comme ça.

    Ma chasseuse tu dois être surprise.

    De voir ton homme faire un brin de romantisme.

    Parce qu’aujourd’hui

     

    Je suis…

    Comme un crétin…

    Comme ton crétin…

    Le jour de la Saint-Valentin.

     

    Je suis l’homme le plus heureux du monde.

    L’homme qui n’attend pas une seconde

    Pour te révéler les sentiments qui le succombe

    Parce qu’

    Il t’aime autant que l’infini

    Il t’aime plus que l’immensément grand

    Il t’aime évidemment comme…

    Un crétin, ton crétin, ton vampire, ton diablotin, ton homme, ton guerrier, ton ange gardien

    Il t’aime pour cet amour inconditionnel que tu lui voues à jamais.

    Il t’aime tout court

    Et te le répète encore...

     

    Comme un crétin,

    Le jour de la Saint Valentin.

     

     

    Et je te le répète encore, je t’aime, comme un fou, toi ma destinée, la plus grand part de moi. Celle qui détient la clé de mon cœur, de mon âme.

     

     

    T, le vampire amoureux & crétin du jour. (Mais fière)

     

     

    ***

     

     

    Harold à Violette by Tahlly (fin du tome 1)

     

    14 février 2013

     

     

    Mon amour,

     

    Une décennie de plus. Quarante ans ! Quarante ans que je vis sans toi.

    On dit qu’avec le temps la peine et la tristesse s’estompe. C’est faux en ce qui me concerne. Chaque jour, je me réveille, et l’espace d’un instant, juste quelques secondes je me sens bien. Et j’inspire. Et la réalité me frappe de plein fouet. C’est à cet instant précis, chaque foutu matin depuis quarante ans, que les souvenir et la douleur reviennent. Plus intense chaque jour. Ton parfum n’est pas sur mes draps. L’autre côté du lit est froid car ton corps n’est plus là pour le réchauffé. TU n’es plus là. Tu ne ramperas pas sur moi pour me donner un baiser en guise de bonjours. Tu ne te loveras plus contre mon corps comme un chaton. Tu ne feras plus jamais ça.

    Bordel ! Ca fait tellement mal !

    Vis…pour moi…je t’aime. Voilà tes derniers mots. Ceux qui résonnent encore et encore dans ma tête chaque jour de cette putain de vie ! Par cette simple phrase tu m’as enchainé. Je ne peux pas aller contre ça. Je le voudrais, mais je ne peux pas ! Ne plus ressentir ce vide en moi. Ce vide qui devrait être plein de toi. De ton odeur, de ta voix si douce, de ton corps merveilleux, de ton amour… Mais surtout ne plus ressentir cette douleur qui me déchire de l’intérieur, qui ronge mon âme et mon cœur.

    Il y a aussi la culpabilité. Si je t’avais transformé… Rien de tout cela ne serait arrivé. Je le sais et me maudit pour cela.

    Encore un « anniversaire » et cette fois encore le whisky m’accompagne. Je sais que tu n’aimais pas que je boive mais si je ne bois pas je vais hurler. Au moins la brulure de l’alcool m’en empêche et je sombrerais dans une bienveillante inconscience au moins pour quelque heures.

    Je ne sais pas si tu me vois de là où tu es, et dans un sens, j’espère que non. Que tu ne vois pas ce que je suis devenu. Mais si c’est le cas … Sache que je fais de mon mieux. Tous les membres du groupe me soutiennent. Surtout à cette date maudite. Comme Pete, qui est là, sur le canapé en face de moi, son verre de whisky plein à la main. Je sais qu’il est là pour me baby-sitter, mais je ne peux pas lui en vouloir de m’aider a respecté ton souhait. Ou encore Kim qui m’a appelé au moins 50 fois et envoyer autant de messages. Même T a pris la peine de m’appeler ! Surement sur les conseils de Sonny. Les voir ensemble ces deux-là,  est une joie et une vrai torture. Ils sont destinés. Comme toi et moi l’étions.

     

    J’en ai marre de parler de toi au passé ! Je voudrais que tu sois là, à la place de Pete. Allongé sur le canapé à m’écouter gratter ma guitare. Et toi tu fredonnerais car tu chantes faux. Je souris en me rappelant ce fameux jour où je t’ai surprise a chanté sous la douche. Mon dieu je n’avais jamais écouté quelqu’un chanter aussi faux de toute ma vie! Quand tu m’a vu tu as souri comme si de rien n’étais. J’ai ri et tu m’as suivie en me disant que tout le monde ne pouvez pas chanter comme un dieu. Quelque minute plus tard ce n’étais pas nos voix qui chanter mais nos corps, sur une toute autre mélodie. Je te revois danser dans notre minuscule salon, tu rayonnais. Tes gestes étaient fluides et tu tentais toujours de m’entrainer avec toi, même si je suis un piètre danseur. Ton sourire éclairait la pièce. Ses souvenir me font autant de bien que de mal.

    Je ne sais même pas pourquoi j’écris cette lettre. J’ai pris le cahier de chanson de T et voulu y jeter un œil et me voilà à me morfondre. Si tu savais le nombre de chanson que tu m’as inspiré. Je ne peux pas les montré aux autres. C’est trop personnel, trop douloureux, trop intime. Ces mélodies et ces textes sont des petits bouts de toi et moi. De notre vie commune. De notre amour. De nous. Nous. Cela fait trop longtemps que je n’utilise plus ce mot.

    Il y a des jours pires que les autres. Ces jours-là, je prends ma guitare, ferme les yeux, et je t’invoque dans mon esprit. Ces instants où je m’enferme dans ma bulle sont les plus doux de mon existence. Je pourrais presque respirer ton parfum de cannelle, toucher la douceur de ta peau caramel, voir l’éclat chocolat de tes iris dans ton regard malicieux. Malgré le réveil cruel, j’ai besoin de ces instants magiques. Parce que même si j’en souffre, ces instants, sont aussi merveilleux. Car je suis avec toi.

    Je me rappel de toute nos escapades, de toutes nos soirée au cinéma, au casino, a notre appartement minable. Je me rappel de tout. Dans les moindres détails. De la couleur de ta robe pour notre premier rendez-vous. Elle était blanche et très courte. J’ai reluqué tes jambes de déesses toute la soirée !  De notre premier baiser sous les néons du strip. De la première fois ou nous avons fait l’amour. De ton corps magnifique qui s’arquait sous moi. De ta bouche réclamant mes baisers. De tes mains sur mon dos.

     Ho violette ! Tu me manque c’est atroce ! C’est un vrai déchirement. Tu étais mon soleil, ma lune et ma terre. Mon foyer et ma famille. Mon amie et mon amante. Sans toi je ne suis qu’une boussole qui n’indique plus le nord. Je voudrais qu’on m’enfonce un pieu dans le cœur, se serait moins terrible. Que cette absence qui se poursuit au fil des jours, des mois, des années s’achève enfin ! Je n’en peux plus mon amour. Ton absence est comme un poison dans mon sang.

    Moi moi moi. Je suis égoïste. Pourtant toute mes pensé se tourne vers toi. Toujours.

    Je pense que le whisky n’est pas mon ami finalement. Je me lamente beaucoup trop.

    Tout ce que je voulais te dire c’est que je t’aime Violette. Tu étais et reste ma destinée. La femme de ma vie. La plus belle chose qui me soit arrivé.

    Pour toujours et à jamais.

    Harold

     

     

    ***

     

     

    Pete à Kim by Maryrhage (fin du tome 2 avant l’épilogue)

     

    Kim,

    J’ai pris cette habitude d’écrire quand j’étais soldat. J’écrivais tous les soirs sur un carnet ce qui c’était passé dans la journée. Parfois il n’y avait rien à dire et d’autres fois je remplissais des pages pour évacuer tout ce que j’avais vu et qui me hantait. Mais ce soir c’est à toi que j’écris. Je ne suis pas doué pour dire les mots, toi et moi on le sait on s’est toujours compris sans que l’on ait besoin d’en prononcer un seul. Il y a des choses que je ne voulais pas dire et toi ne pas entendre. Mais tout a changé, il est temps que tu entendes ces mots qu’on ne s’est pas dit et qui pourraient rester comme un obstacle entre nous.

    Toi et moi c’est vieux Kim. C’était il y a trente ans que tout a commencé, quand tu as pris soin de moi, sans pitié mais avec douceur et compassion comme si j’étais important pour toi comme si ta vie dépendait de ma « guérison ».  Tu as pris ton temps, tu étais là chaque nuit à veiller sur mon sommeil, tu étais derrière chaque bruit suspect qui me rendait dingue pour me rassurer et tu étais là pour me calmer quand je ne me croyais plus ici en Amérique mais sur ce putain de champ de bataille. Tu m’as sauvé de ce qu’il y avait de plus dangereux : moi. Et après tout ça après toutes ces années à prendre soin de moi et à ne rien exiger en retour tu aurais voulus que je ne ressente rien pour toi ? Kim je reste un homme, toi tu es sublime oui tu l’es même si ce n’est pas ça qui compte le plus tu l’es, tu es généreuse, douce, tendre et entière. Je ne pouvais que succomber. T l’a fait avant moi et si Harold n’avait pas eu Violette lui aussi serait tombé raide dingue de toi.

    A la minute où j’ai pris conscience de mes sentiments pour toi j’ai su qu’il y aurait cette complication entre nous : T. je savais que tu l’aimais et que lui aussi mais que vous étiez trop stupide pour vous l’avouer mais je savais aussi qu’un jour il ne serait plus là. Je suis patient Kim, si la guerre m’a bien appris quelque chose c’est la patience, passer des jours à attendre dans un trou que les choses bouge remet ta vision du temps en question. J’ai attendue, tu savais, je n’ai rien fait pour te le cacher mais je n’ai pas insisté, je ne voulais pas être un poids pour toi alors que tu avais déjà fait énormément pour moi. Ne crois pas que c’est un sacrifice ou une autre connerie du genre, non je ne suis pas si altruiste. J’aurais pu je t’aurais conquise comme une terre avec force et détermination mais je savais parfaitement qu’il te fallait du temps. Et du temps, j’en ai. Puis le groupe a pris forme est devenue célèbre nos vis ont changé, les partenaires ont défilés mais aucun n’est resté. Personne ne faisait l’affaire personne ne pouvait rivaliser avec toi et pour toi personne ne prendra la place de T.

    Puis Sonny est arrivé, tout a changé tout c’est accéléré et enfin tu m’as regardé. Je sais que tu ne cherchais qu’à te consoler, que pour toi elle signait la fin de tout espoir avec T et qu’avec moi c’était la solution de facilité. Mais Kim je ne regrette rien, pas une seconde passé avec toi, je l’ai voulu, je le savais pertinemment et je refuse que tu t’en veuille pour ça. Ne crois pas que c’est de ta faute c’est moi qui ai tout fait pour que tu te jettes dans mes bras j’en avais tellement besoin de toi, d’être là alors que ton monde s’écroulait et que tu prenais conscience que le temps n’est pas si éternel que ça même pour un vampire. J’avais enfin ce que je voulais, même si entre nous c’était plus du sadisme que de l’amour. J’avais ton corps dans mes bras toute les nuits, c’était moi qui te faisais l’amour, c’était sur mon épaule que tu pleurais et c’était avec moi que tu riais. J’étais heureux Kim parce que tu l’étais, tout en sachant que pour toi tout au plus c’était de l’amitié avec supplément sexe.

     Ça me convenait, pour l’instant c’était ça, ce « pour l’instant » qui a tout gâché. Oui j’en aurais voulu plus, j’aurais voulu que ce soit moi que tu aimes j’aurais voulu être ta destinée j’aurais voulu qu’on soit plus fort mais ce n’était pas le cas. Kim, on ne contrôle pas ses sentiments, je ne contrôle pas les miens autant que tu ne contrôle pas ce que tu éprouves pour T. On apprend à vivre avec, à les faire taire quand il le faut et a les ruminer quand on est seul. Je l’ai fait pendant trente ans j’ai vécu avec ton ombre au-dessus de moi avec chaque fille qui passait l’espoir qu’un jour je trouverais celle qui me ferait t’oublier et enfin avancer mais c’était plus fort que moi. Tu étais là toujours quoi que je fasse il n’y avait que toi.

    Mais tout est fini à présent. Tout ce que j’ai cru avoir c’est envolé aussi vite qu’il est apparus. Un mot de lui et tu partais. Je savais que ça ne durerait pas je n’avais juste pas pensé que ce serait si soudain. Tu as retrouvé son amitié et tu es parti parce que tu as compris que ce n’était pas juste pour moi. Bordel si tu savais comme j’emmerde ce qui est juste ou pas ! J’emmerde T et ses conneries sur ce que je mérite  et j’emmerde ce putain de destin qui n’est pas capable de faire en sorte que l’amour soit réciproque !

    Mais c’est mieux ainsi. Je l’ai compris, même si je reste avec cette rage au fond de moi de t’avoir laissé faire, laisser décider ce qui est bon pour moi alors que personne ne sait ce qui me permet d’être bien. Je ne t’en veux pas Kim tu t’es rendue compte de ton erreur et tu essayes a ta façon d’y remédier. Même si on en paye tous les deux le prix.

    Il est temps Kim, temps pour moi de t’oublier de te laisser continuer sans moi de faire en sorte que chaque matin tu ne sois pas la première personne à qui je pense et que je m’endorme sans revoir encore et encore ton regard. Je ne suis pas T, je ne le serais jamais (merci mon dieu) et tu ne l’auras jamais Kim comme tu ne m’aimeras jamais. On doit avancer chacun de son côté mettre tout ça derrière nous tous ces sentiments qui ne sont pas pour les bonnes personnes et un jour, crois-moi, un jour toi et moi on la trouvera cette moitié de nous qui cours sur cette terre et qui nous attends. Mais je tiens par-dessus tout à notre amitié, même si tu crois qu’en m’évitant je t’oublierais plus vite, tu trompes Kim, j’ai besoin de toi et de ton amitié. Ne fait pas cette erreur, on en a déjà assez fait tous les deux, pour nous, pour le groupe on peut passer au-dessus de ça et faire en sorte que cette partie de notre histoire commune reste un beau souvenir.

     

    Ton ami, Pete

     

     

     

    ***

     

    T à Sonny by Tahlly (fin du tome 1)

     

    Ma chasseuse,

    Je ne vais pas te mentir. Cette lettre est partie d’un pari stupide avec Harold et Pete. Une soirée poker qui a tournée au désastre. Je ne me rappelle plus grand-chose. Trop de vodka surement. Mais je tiens à te dire que c’est de ta faute ! Si tu ne m’avais pas abandonné avec Harold, (Harold !!!!) pour aller passé une soirée entre fille …tout ça ne se serait jamais produit. Bref tout ça pour dire que quoi qu’il en soit je ne suis pas responsable. (Ne t’inquiète pas je suis sûr que cette balance d’Harold te racontera tous les détails).

     Comme je le disais cette lettre est parti d’un pari, mais plus j’y pense et plus je me dis que c’est aussi l’occasion de te dire encore une fois à quel point tu es importante pour moi. (Et aussi le moyen de cloué le bec a Harold et Pete au passage !)

     Je me rappelle qu’avant de te rencontrer j’aurais préféré prendre un pieu dans le cœur plutôt que de rencontré ma « destinée ». J’étais seul et heureux de l’être. Je m’étais préparé à mourir à mes 100 ans. Quel chemin parcouru depuis quand j’y pense. 

    Le moins qu’on puisse dire c’est que tu as fait une entrée fracassante dans mon existence. La première fois que je t’ai vu j’ai bien failli planter le concert. Tu étais là, accoudé au bar dans ta petite robe noir super sexy. La seule chose qu’il y avait dans mon esprit était qu’il fallait que je dégage ce connard qui te draguait ! Ce que j’ai fait d’ailleurs. Et puis après dans le bureau, ton odeur m’avait déjà  envouté, mais le son de ta voix et la douceur de ta peau en plus … c’était le paradis et l’enfer en même temps ! Toi une chasseuse ! Comment ? Pourquoi ? Un simple mot l’expliqué. Destinée. Voilà ce que tu es. J’ai longtemps lutté contre ce lien qui nous unis. A tel point que j’ai bien failli te perdre. Idiot que j’étais ! On a traversé beaucoup de chose tous les deux depuis.

     J’ai enfin ouvert les yeux et accepté que tu puisses m’aimer. Pour moi. Que tu ne m’abandonnerais pas comme tous les autres l’avais fait. Et rien que pour ça je t’aimerais toujours. Tu as étais et est toujours cette étincelle dans ma vie. Quand je te regarde mon cœur se serre tellement je ressens différentes émotions. La joie, l’amour, mais aussi l’amitié, le désir, la peur de te perdre, l’incertitude de l’avenir. Tout cela et plus encore. Tu es devenu le pilier de mon existence. Toute les chansons du monde ne pourront jamais décrire un tant soit peu ce que je ressens pour toi. Je ne préfère même pas imaginer ma vie sans toi. Je serais passé à côté de tellement de choses !

     Comme par exemple là, à cet instant où je couche ces mots sur le papier. Tu es allongé dans notre lit, dormant sereinement. Tes cheveux étalés sur l’oreiller une jambe nu ressortant des draps. Un léger ronflement se faisant entendre. Hé oui ma belle tu ronfles ! Mais j’adore ce son. Plus que n’importe quel autre. Quand je suis collé à ton dos et que j’entends ce petit son ténu sortir de tes lèvres, alors je sais que tout cela est vrai. Que tu es avec moi, que je ne rêve pas. C’est con je sais, mais ça me rassure.

    Tu as su te faire une place au sein du groupe. Qui est ce qui se rapproche le plus d’une famille pour moi. Quand je te vois rire aux conneries d’Harold ou partir dans des débats sans fin avec Pete et même discuté simplement avec Kim, dans ces moment-là je me dis que je suis le plus chanceux de la terre. Ça n’a pas toujours était facile. Surtout avec Kim, je le sais. Mais tu fais des efforts pour qu’on reste un groupe unie. Parce que tu m’aimes. Et je me répète peut être mais … je t’aime plus que tout Sonny. Je t’ai dans la peau, dans mon âme. Ma Sonny. Ma chasseuse. Avec ton caractère de merde, ton humour, ta joie de vivre, ton corps de déesse. Ho ce corps ! Putain ! Tu es tellement belle et excitante que je bande en permanence quand je te vois, ou que je pense à toi. Je sais que tu lèves les yeux au ciel en lisant cela. Et tu vas aussi me traiter de pervers. Mais un doux sourire s’affichera sur tes lèvres.  Je te connais tellement bien maintenant. L’expression de tes yeux quand tu es amusé, la façon dont tu tripote tes mains quand tu es nerveuse, cette façon que tu as de te mordillé la lèvre quand tu es excité. Toutes ces choses qui font que tu es toi et que je t’aime tant. Tu es mon monde, ma vie, ma muse, ma destinée. Celle qui fais battre mon cœur, circuler mon sang et entrer l’air dans mes poumons. Tu es tout.

    A toi pour l’éternité, avec tout mon amour et plus encore….

                                                            T 

     

    ***

    Lettres Blood

     

     

    Hurricane a Tennessee by Amheliie

     

    Tennessee,

    Je ne sais même pas pourquoi je fais ça, je ne suis même pas en couple, ni avec toi, ni avec personne. En fait depuis toi, à part des coups d’un soir y’a rien de sérieux. Et je suis comme un idiot devant une feuille en train de t’écrire quelque chose que je ne t’enverrai pas. Non jamais parce qu’on est censée t’avoir enterré, rayé de notre vie, que ce soit moi ou Creed, et pourtant, on est le 14, et aujourd’hui je t’écris. Je pense que j’en ai besoin.

    J’ai pensée à toi ce matin en me levant, j’ai même pensé à ce que ce jour aurait pu être si on l’avait passé ensemble. Il aurait été notre premier, à tous les deux. Je suis sûr que j’aurais fait les choses bien, ou pas, je ne suis pas doué avec ces choses-là. Ma mère m’aurait certainement prévenue des semaines à l’avance, elle m’aurait aidé à te choisir un cadeau digne de toi. Ouais et puis… je sais pas, on aurait certainement fini chez le Boucher, comme lors de notre premier rendez-vous, pour marquer le coup.

    Puis chez toi ou chez moi, dans ton lit ou dans le mien. Toute la nuit j’aurais sentis ton corps se mouvoir contre le miens. Et ta peau si douce et enivrante, je l’aurais dégusté comme du chocolat. Ouais on aurait pu passer une Saint-Valentin qui m’aurait fait oublier la seule que j’avais connue, à dix ans, une rose à la main, un gros râteau.

    Sauf qu’on ne fêtera jamais une Saint-Valentin toi et moi. Peut-être toi dans les bras d’un homme riche, beau et puissant, à la hauteur de ton père. Et moi, sur le canapé de mon salon en compagnie de Creed, de l’horrible odeur de son tabac, une bière à la main. Je pense me saouler ce soir pour oublier que je suis seul. Ou partir me balader en moto pour penser à autre chose que toi. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’au moins, je suis à l’abri de toi à pleine vitesse sur l’autoroute. Il n’y a que moi et l’évasion.

    Mais ne t’en fais pas, tu es la, dans un coin de ma tête et de mon cœur, tu n’en sortiras jamais vraiment. Tu restes, tapi dans l’ombre, tu attends qu’un mot, une voix, une femme qui te ressemble un peu trop, une odeur, un lieu, un souvenir, viennent te ramener à la surface. Tu es le fantôme de mon âme, celui qui a bien failli me rendre fou.

    On ne parle pas de toi à la maison, ni moi, ni Creed, ni personne en fait. Tout le monde fait comme si tu n’étais jamais entrée dans nos vies, comme si tu n’avais pas mis le foutoire. Mais le foutoire se lit dans nos regards à certains moments, comme aujourd’hui. On ne s’est presque pas parlé avec Creed, on devait penser à toi tous les deux. Je pensais à toi.

    Et tu sais quoi ? Je t’en veux encore, et derrière tout ça, il reste quelque chose, il restera toujours quelque chose. Peut-être que dans quelques années, quand j’aurais à nouveau un coup de folie sur une femme, je t’oublierais, je n’aimerais plus qu’elle, et tu deviendras un souvenir éloigné. Je regrette certaines choses tu sais, pas tout, mais quelques. Tu penserais que je regrette notre rencontre, et malgré tout non. Avec le temps  je ne la regrette pas, je regrette juste le mal qu’elle a engendré. Je ne regrette pas non plus le peu de moments qu’on a connu, simplement ceux où l’on s’est déchiré. Je t’en veux de m’avoir blessé, comme d’avoir blessé Creed. C’est presque redevenu comme avant entre lui et moi. Ils nous manquent quelques cicatrises qui n’ont pas fini de guérir pour retourner comme dans le passé.

    Sauf que même dans ce passé tu seras présente. Tu le seras toujours. Je m‘y habituerais. Et tu sais ce que je regrette le plus en fin de compte ? Ce n’est pas que ce soit fini, ni que tu sois allé voir ailleurs, c’est simplement que tu sois allé avec mon meilleur ami. Je t’aurais moins détesté avec un autre. Alors pourquoi lui ?

    C’est ce que je me demande souvent, trop souvent. Je n’aurais jamais la réponse et je fais avec. Comme ton absence et le mal que ça engendre, je fais avec.

    Je ne te dirais pas je t’aime, je ne peux pas c’est comme ça, et même si tu ne verras jamais cette lettre, je ne le ferais pas.

     

    Hurricane

     

    ***

    Creed à Tennessee by Maryrhage

     

    Tennessee,

    Putain c’est complètement con ce que je fais mais j’ai envie, non c’est même pas ça j’ai besoin de te dire certaine chose. Je ne fais jamais ça, mais avec toi si j’ai appris une chose, c’est bien ma capacité à changer et à devenir quelqu’un que je n’ai jamais été. Je suis un drogué, j’ai longtemps était un drogué, je le suis encore, je le serais toujours, c’est comme ça. Mais tu sais ce qu’un drogué a le plus de mal à faire ? C’est se passer de son addiction. Avant de te rencontrer, c’était la cocaïne, et tu es apparu pour devenir une nouvelle drogue. C’était toi mon addiction. Depuis que tu n’es pas là, c’est comme si j’étais en cure, les idées, les souvenirs, tous tournent en boucle dans ma tête comme une sirène entêtante et si ça ne sort pas je vais finir par devenir fou. Même si la folie est proche de mon état actuel il me reste un peu de lucidité pour dire et faire les choses correctement. Enfin… je n’ai jamais vraiment fais les choses correctement, que ce soit toi, Hurricane. Je ne sais pas faire, mais je vais essayer.

     C’est la saint Valentin aujourd’hui une fête à  la con si tu veux mon avis. Comme si quand on aime on avait besoin d’un jour pour le célébrer. Mais je suis sûr que pour toi, à tes yeux, elle a de l’importance. Encore un truc qui nous sépare. Il y en a tant de choses qui nous séparent Tennessee, tellement qui me pousserait à ne plus t’aimer, tant qui ne m’aurait pas dû me faire t’aimer. Alors pourquoi je n’arrive pas à t’oublier ? Pourquoi je ne me dit pas simplement cette femme n’est pas pour moi et stop je la raye de ma vie aussi simplement qu’elle est entré ?  Pourquoi ce n’est pas aussi simple ?

    Je l’ai cru, vraiment, j’ai essayé aussi mais je ne suis pas si fort que ça, surtout face à toi. Quand je suis revenu, j’ai craqué, et je suis même passé chez toi pour t’apercevoir mais tu es partis je ne sais où alors je t’écris. Peut-être qu’un jour tu liras cette lettre, je ne vois pas comment mais tout est possible alors autant s’appliquer. S’appliquer… c’est peut-être ce qu’on aurait dû faire tous les deux, s’appliquer à épargner Hurricane pour commencer et s’appliquer à ce que ça marche entre nous.

    Tu sais que tu es présent chaque jour ? Dans mon esprit, ma conscience ainsi que dans ma peau. Je pensais qu’en te marquant une bonne fois pour toute, comme je m’applique à le faire depuis mon premier tatouage, la douleur passerait avec le temps, comme pour ma mère et ma sœur. Je pensais qu’en t’ayant près de moi, sur moi, les choses se seraient cicatrisé plus simplement. Encore une fois je me suis trompé. Comme avec nous. Qu’est ce qui a merdé comme ça Tennessee ? Qu’est ce qui a fait qu’on en soit arrivé là ? Je cherche ces putains de réponses, j’ai pleins d’hypothèses, des « si » que je mets partout mais rien ne change. Je sais que c’est moi qui ai voulu ça mais tu n’as rien fait pour qu’il en soit autrement. Nos mondes sont différents mais pas incompatibles on aurait pu avec de la volonté parce que l’amour on l’avait, il nous manquait juste ce feu, cette force qui nous auraient parmi de nous battre pour le garder en vie. Je ne t’en veux pas, enfin si certain jour je t’en veux d’avoir accepté si facilement que tous soit fini et d’autre je ne peux t’en vouloir de ne pas t’être battus pour un mec comme moi. Je suis réaliste, je t’aurais apporté quoi ? De la souffrance et de la peur. Parce que ça ne change pas Tennessee je sais que tu aurais voulu le croire mais pas pour moi je serais a jamais un Blood avec tous ce que ça implique. Ma vie à toujours été comme ça, je ne te l’ai pas caché ni mon désir que tout rentre dans l’ordre en sachant que ce ne serait pas dans l’immédiat. J’y suis encore dans cette merde plus que jamais même. Tu n’aurais pas supporté, toi tu es fragile, tu as besoin de sécurité et d’un homme qui rentre tous les soirs pour te serrer dans ses bras. Moi quand je sors de chez moi je ne suis même pas sûr d’y retourner. Comment tu aurais pu le supporter ? Me savoir dehors en danger, jouant sur un fil qui peut céder. Tu n’aurais pas pu.

    Tu vois j’essaye de me consoler comme ça en me disant que c’était impossible mais les « si » viennent encore me hanter. Si on avait été patient, si on avait juste pris notre temps sans vouloir forcer les choses et interférer dans la vie de l’autre alors qu’on n’y avait pas sa place, si ce n’avait pas été Hurricane ce matin-là sur le parking du garage mais moi… Si j’avais été plus fort face à toi. Ouais c’est pathétique d’essayer de refaire les évènements c’est comme ça on y changera rien.

    Je t’aime Tennessee. Je ne te l’ai peut-être pas assez dit parce que je ne savais pas trop si c’était vraiment ce que je ressentais pour toi mais aujourd’hui avec le manque que j’éprouve, j’en suis certain. Je t’aime et je t’ai aimé autant, si ce n’est plus que la dose de cocaïne que je sniffé. H m’a toujours dit quand j’étais en desintox : « accroche toi Creed, souviens toi que la drogue ce n’est pas vitale » Je crois que ça marche pour toutes les drogues alors je finirais bien par ne plus penser à toi mais je t’aimerais toujours, ça restera, comme la lumière d’un phare, quelque chose qui m’empêchera de m’échouer une nouvelle fois sur des rochers de douleurs. L’amour est là, j’attends juste le moment où comme la coc, la dépendance s’efface peu à peu. J’attends, mais sache que l’amour sera toujours présent au fond. On dit souvent que des personnes marquent la vie d’une autre, et toi tu as été celle qui à marquer un chapitre ma vie.

     

    Creed