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  • Sortie "Ecris-moi"

     

    ** SORTIE ECRIS MOI **

     

    Coucou tout le monde !

    Ca y est, Ecris-Moi est enfin disponible ! Nous étions impatiente de cette sortie ! On espère que cette nouvelle histoire vous plaira !

    N'hésitez pas à partager le post, donner votre avis sous ce post et à partager vos chroniques si jamais vous tenez une page émoticône wink

     

    *******

     

    On vous glisse les liens où l'histoire est disponible en version numérique :

     

    AMAZON KINDLE (ebook) : http://www.amazon.fr/Ecris-moi-Maryrhage-ebook/…/ref=sr_1_7…

    FNAC KOBO (ebook) : https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/ecris-moi

     

    AMAZON PAPIER : http://www.amazon.fr/Ecris-moi-Ma…/…/1514730383/ref=sr_1_17…
    (le lien ne devrait plus tarder à être actif émoticône wink )

     

    Passez un excellent moment !^^
    Bonne lecture !
    Des bisous ! émoticône kiss

    Amheliie & Maryrhage

     

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  • Lettres 37, 38, 39 et épilogue

    Hello tout le monde !

    Voila la fin d'écris-moi, je me suis éclatée à écrire cette histoire et j'espère que vous avez pris autant de plaisir que moi en la lisant. Donc voici les dernières lettres, n'hésitez pas a me donner vos remarques sur cette fin et sur toute l'histoire. Merci d'avoir suivie les aventures de Mad et X.

    PS : L'ours et Mad 2.0 vous donne rendez vous le 28 pour leur sortie officiel !

     

     

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    ***

     

    Cher Mad,

     

    Je ne voulais plus t’écrire, je ne voulais pas même entendre parler de toi mais c’est plus fort que moi j’ai cette habitude qui perdure. J’ai longtemps pensée que tu ne méritais plus mes mots parce que tu ne sais pas les comprendre. Tu ne sais pas ce qu’ils représentent pour moi et tu n’en veux plus. Alors pourquoi continuer ? Surement par ce que je suis irrécupérable. Tant pis, je n’ai plus rien a perdre.

     

    Tu es parti comme tu es venue avec une lettre dans laquelle tu me reproches de me dévoiler. Saisie tu le paradoxe de la situation ? Tout ça est incompréhensible. C’est un énorme gâchis sur lequel tu piétines. Tes raisons sont stupides, le comprend tu Mad ? Tu m’as toujours poussé à vivre ma vie et toi tu fais le contraire de ce que tu prônes. Tu t’enfermes dans ton existence déroutante et loin de moi. Tout ça en pensant que tu me changes. Evidement que tu me changes, on s’adapte a la personne avec qui l’on est Mad, on voit la vie autrement grâce a une autre façon de penser, on évolue et on apprend continuellement des autres. Ce n’est pas mal, au contraire, se remettre en question en peut être que bénéfique. L’amour est fait de compromis, chaque relation en a son  lot, on ne peut pas simplement faire comme quand on est seul, ce n’est pas possible. Un nouvel équilibre nait d’une relation a deux, une nouvelle dynamique qui engendre forcément une adaptation de ta façon d’être. Je voulais être honnête avec toi, te montrer que tu comptes pour moi sans t’effrayer parce que je sais que ta nouvelle vie n’est pas simple. Je voulais te montrer que je suis là, que je te soutiens et t’aide mais toi, ta fierté et ton entêtement me voient comme un boulet que tu n’es pas capable de trainer. Je me sens comme ça Mad, comme un poids mort qui t’empêche d’avancer alors que mon but était de te pousser pas de te ralentir.

     

    Tu as rejeté mon amour Mad. Je ne sais pas si on t’a déjà fait ça mais le sentiment le plus fort qui en ressort reste la colère. Celle de ton incapacité a me comprendre, celle qui me dit que j’aurais mieux fait de me taire, celle qui me dit que j’aurais du plus me protéger de toi. Tu a été le déclencheur de cette envie de sortir de mon carcan traditionnel tout ça pour au final me laisser. J’ai cru que je pouvais baisser ma garde avec toi, que je pouvais me laisser aller a ressentir et me laisser porter par ces sentiments sans chercher a les contrôler et je me suis perdue. Je t’ai laissé me prendre le peu de déraison qu’il me restait et maintenant, que me reste t-il ?

     

    Je fais inlassablement le tour de notre relation dans ma tête, je cherche désespérément ce que je n’ai pas vu, ce qui m’a manqué pour anticipé tes réactions et je en trouve rien. Je vois seulement notre bonheur partir en fumer. Comment j’ai pu passé a coté de ça Mad ? Comment je n’ai pas pu voir que tu n’étais pas prêt ? Pourquoi ne m’en as tu pas parler. Est ce a cause d’elle ? Je sais qu’elle reste avec toi quoi qu’il arrive, mais tu me l’as dit, ta culpabilité ne t’empêche pas de vivre au contraire elle t’incite a le faire a fond. C’est peut être comme ça que tu le fais, peut être sans moi que tu vis ce que tu dois vivre et qui rendra ta vie précieuse.

     

    Je suis perdue Mad, entre mes questions et ce que je sais de toi ou croyais savoir. Au final je ne vois plus que le manque qui déchire mon corps et me fait perdre la raison. Tout est différent sans toi, les dimanches matin n’ont plus le gout de la liberté, tu m’en a privé, tu viens de m’enfermer a mon tour dans un tourbillon de douleur.

     

    X

    PS : l’ours est enfermé dans la glace.

     

    ***

     

    Cher Mad,

     

    Aujourd’hui j’ai fait du rangement. Je fais ca à chaque fin d’année scolaire, j’entasse tout et je finis par jetée les trois quarts quand l’été arrive. C’est une sorte de ménage de printemps estivale. En rangeant, je suis tombé sur nos lettres, les disques achetés lors de notre première sortie aux marchés aux puces, et je me suis souvenue de ton envie de tout écouter. Il y en a une dizaine qui t’attendent dans un carton et il y a James Brown. Ce disque sur lequel tu m’as fait danser avant de me faire l’amour. J’ai souris en l’écoutant, j’ai fermé les yeux et je t’ai senti. Ton corps contre le miens, ta main sur mes reins qui me retient contre toi et ton odeur épicée et virile. Je me suis souvenue de ce que tu m’as dit ce jour là : que ferait les hommes sans les femmes ? Je te le demande Mad, que fais tu sans moi ?

     

    Je n’arrive pas à jeter ce qui nous a fait, ce serait comme tirer un trait sur toi et sur ce que je ressens et dans l’immédiat ce n’est pas envisageable. J’ai réfléchis a nous, a tous ce qui nous a unis et je me demande comment je n’ai pas pu voir a quel point tout cela ne tenais qu’a un fil. Ce fil était la prison. Sortis de cette sécurité ce que je pensais n’être qu’une étape de transition, le temps que tu te réadapte a ta nouvelle vie, a au final pris toute la place. Je m’en veux aujourd’hui, de ne pas l’avoir compris plutôt, de ne pas avoir décelé les symptômes annonciateur d’un chamboulement. Pourtant ils sont là, dans tes lettres, ils sont devant me yeux, ils sont dans ton comportement parfois absent et trop souvent silencieux. Et je n’ai rien vue, ou plutôt je n’ai pas voulue voir, trop occupé a penser a ce bonheur qui s’ouvrait enfin a moi.

     

    Tu n’étais plus toi, tu étais devenue un homme qui vit sur ses réserve, un qui a peur de l’avenir car il est redevenue l’incertitude que tu avais avant d’entrée en prison. Je comprends ton besoin de t’éloigner pour te trouver a nouveau. Pour redevenir l’homme que j’ai connue a nos débuts sur de lui, et confiant en l’avenir même s’il est loin des murs qui t’ont retenue. Est ce qu’on sort réellement de la prison ? Est ce qu’après y avoir passé autant de temps et s’être privée d’avenir on peut tout recommencer comme ça, sans rien d‘autre que se dire qu’on est libre ? Ta peine continue, une fois sorti tu es encore sous son emprise, elle va déterminer le reste de ta vie parce que chaque nouvelle chose que tu feras partira de ce point de départ. On te connaitra a partir de là, on ne pensera pas a toi comme l’architecte mais comme l’homme qui sort de prison parce qu’il a tué sa femme. C’est une nouvelle vision de la vie que tu dois accepter, que tu dois assimiler pour la vivre sereinement. Mais que tu ne dois pas forcément vivre seul.

     

    Les amoureux le savent, on est plus fort a deux, on surmontent mieux les obstacles quand quelqu’un nous pousse a le faire mais toi tu as choisie de le faire seul. Pourquoi, parce que je ne suis pas assez forte a tes yeux ? Parce que tu cherches à me préserver de ton malheur ? Ce n’est pas ce que je veux, ça n’a jamais été ce que je voulais, depuis le début je cherche a être cette personne sur qui tu peux te reposer mais si j’ai cru y être parvenue je me suis trompé. Tu me vois faible ou fragile et si je trouve ca touchant c’est agaçant de se sentir impuissant.

     

    Alors que dois-je faire Mad ? T’accorder ce temps au risque de me perde en t’attendant ou continuer et t’oublier ?

     

    X

     

    PS : L’ours tend la main à Mad 2.0 mais il ne le voit pas


    *** 

     

    Chère X,

     

    Il y a une femme dans ma tête, une femme qui m’obsède et qui a pris la partie rationnelle de mon cerveau. Avec cette femme, j’ai découvert que tout était possible, que l’avenir pouvait être envisagé autrement qu’en noir, alors je l’ai laissé prendre cette place dans ma tête jusqu’à ne plus voir qu’elle. Elle a été mon évasion, mon échappatoire, mon souffle de vie et elle a rythmé ma vie derrière les murs. Puis je suis sorti et cette femme était là, vivante, heureuse et dans mes bras. Elle s’est donnée corps et âmes sans retenue parce qu’elle avait enfin décidé de se laisser aller. Elle semblait heureuse et sans réserve et puis ce sentiment, cet étrange instinct qu’il y a en elle qui l’oblige à être prudente est revenu.

     

    Cette femme, X, elle a changé beaucoup de chose en moi, elle m’a montré que s’ouvrir a elle ne ferait pas de moi un faible, elle m’a compris, défier, c’est entêté a chercher ce que je cache, elle a vue plus loin que l’homme emprisonné pour le meurtre de sa femme et elle m’a même accordé sa pitié dont je ne veux pas. Cette femme a un cœur énorme, elle donne sans cesse, a son frère, a moi, a ses élèves et ses amis, cette femme ne s’arrête jamais de découvrir, chercher, trouver, comprendre. Elle est comme cet enfant dont elle parle et qui pose sans cesse des questions, elle veut savoir X, toujours savoir. Comme si tout avait une vérité sauf en ce qui nous concerne. Pour nous elle n’a pas cherché à savoir ce qui nous unissait ce que nous étions et pourquoi on a ce besoin viscéral d’être l’un avec l’autre. Elle a douté mais elle a laissé ses sentiments la dominé et pour ça je l’admire. Elle a remis son mode de fonctionnement en question pour moi.

     

    Cette femme X, elle était libre, capable de faire ce dont elle a envie et c’est moi qu’elle a choisie. Parmi tous les hommes qui ont croisé sa route c’est sur moi qu’elle s’est arrêtée et c’est moi qui ai sue la captiver. Surement grâce a mon énorme égo et mon besoin de préserver ma vie d’avant. Je suis le mystère et elle la clef de ce mystère. Elle m’a ouvert sans précaution s’attendant au pire et quelque part elle espérait le meilleur. Je lui ai donné le meilleur, la seule chose capable de l’atteindre autrement qu’avec des mots, mon amour. Mais ce n’était pas suffisant X, parce que je n’étais plus l’homme qu’elle a connue je n’étais plus capable de voir si j’agissais de la bonne façon, si demain je serais là, si la vie va vraiment me donner cette autre chance ou si je serais a jamais condamné pour ce que j’ai fais.

     

    Sortir a été euphorisant, une grande inspiration dans le monde réel avec a mes cotés cette femme qui me rendait totalement heureux. Le reste pouvait attendre elle était là, la liberté était de pouvoir être avec elle et rien d‘autre. Mais ce n’est pas ça la liberté X, la vrai, celle qui nous donne ce sentiment qu’on ne dépend plus de personne pour vivre. Je dépendais de cette femme et elle de moi, je sais que l’amour est ainsi fait mais pas au point qu’elle s’oublie pour moi, je ne veux pas l’enfermer la privée de ce que je sais être la choses la plus précieuse. Il le fallait X, pour être avec cette femme comme elle le mérite je devais me trouver, je devais redevenir l’homme sur qui elle pouvait s’énerver sans craindre de le voir partir, et lui dire qu’elle l’aime sans crainte. Je lui ai rendu sa liberté et repris la mienne et pourtant, sans elle je ne me sens pas libre. Je me sens enfermé dans un monde inutile et inconsistant. Il manque l’essentiel mais avant de le retrouver je devais passer par là, je devais attacher de l’importance au superflu pour lui rendre un Mad qui sera capable de vivre autre chose que la peur que tout s’échappe.

     

    Avec cette femme, nous sommes pareils, pendant des années ont s’est enfermé elle dans ses peurs et moi dans mes murs. Les siens sont plus compliqués a faire tomber, et j’ai peur que maintenant elle ne veuille plus les ouvrir pour moi, qu’elle se barricade encore plus et se prive de la liberté de m’aimer. Je veux qu’elle m’aime X, je veux qu’elle me regarde, qu’elle me voit, moi comme cet homme capable de faire son bonheur je veux être son prince charmant. Parce que j’aime cette femme, je l’aime a m‘en priver pour son bien être et elle sait ce que cela veut dire pour moi.

     

    Alors chère X, ca prendra du temps, maintenant que je suis disponible pour la rendre heureuse je n’ai pas autre chose en tête. Je ferais en sorte de lui prouver qu’a présent je suis là, je mettrais des mois peut être des années mais elle retrouvera sa liberté dans mes bras.

     

    Mad

     

    PS : Mad 2.0 est de retour dans son bocal prêt a reprendre sa place près de l’ours.


    ***

     

    Trois ans plus tard

     

    Chère X,

     

    Ce matin après ton départ j’ai repensé à cette nuit ou je t’ai trouvé assise avec ton gros ventre devant le frigo, ton visage éclairé par sa lumière et la bouche pleine. Il était 3h du matin et tu mangeais du fromage comme si ta vie en dépendait. Je n’étais pas réveillé quand je t’ai trouvé mais tu m’as regardé l’air peiné avec tes grands yeux apeuré en me disant « dis moi que je suis normal ». J’ai rit en pensant que tu es tout sauf normal X, sans parler que tu pouvais manger a n’importe quelle heure de la nuit tu n’as rien de commun ou de normal a mes yeux. Tu as écrit a un prisonnier en pensant occuper ton temps libre a une bonne cause, tu t’es attaché a lui et a présent il est le père de ton enfant. Tu m’a s ouvert ton cœur enfermé comme si j’étais le prince charmant qui venait te délivrer de ta vie routinière. Tu rêves de glace à la pistache et d’antarctique, tu es capable de chanter une centaine de comptine mais tu ignores qui est Oasis. Et plus important et qui démontre ta folie, tu m’aimes. Alors non tu es loin d’être normal X, j’ignore même ce qu’est la normalité mais cette nuit là tu attendais de moi que je te confirme que tu l’étais, ce que je n’ai pas fait, je n’aime pas te mentir alors je me suis assis avec toi et je t’ai pris ce morceau de fromage qui me donnait plus envie de vomir que de manger et je t’ai montré qu’on était peut être fous mais fous ensemble.

     

     

    Ce matin je fais le tour de nous alors que tu n’es pas là, alors que je t’imagine courir partout, engendrer une migraine faramineuse à ton pauvre frère qui doit déjà regretter de t’accompagner. Aujourd’hui je me rends compte réellement du chemin parcouru, des débuts incertains, de la sensation d’enfin s’être trouvé à notre première rencontre et de l’envie de tout envoyer se faire foutre sauf toi une fois sortie. Et puis l’inévitable qu’on appel la vie et sa course constante pour essayer de la vivre le mieux possible sans blesser ceux qu’on aime. A bien y réfléchir c’est impossible X, on fait toujours du mal a ceux qu’on aime en voulant soit les préserver soit les inclure dans nos problèmes mais c’est aussi  ca l’amour, la fois en ce que peut supporter l’autre. Je sais que tu peux en supporter plus que tu ne laisse paraître, je sais a quel point tu es forte et si je suis une montagne et toi un brindille tu es celle qui m’a soulevé. Ne pas envisagé l’avenir et s’y retrouvé confronter m’a dérouter, j’étais perdue et j’ai du faire ce choix de te laisser pour mieux revenir. Mon dieu X, je me souviens encore de ta réaction, de ton regard meurtrier que je n’aurais jamais voulue affronter de ta main sur ma joue et de tes larmes. Je me souviens de la douleur anormale dans ma poitrine en voyant le mal que je t’ai fait, une douleur plus forte que celle que j’ai éprouvé quand j’étais loin de toi et j’ai eu peur. Peur que tu me rejettes définitivement ce que je n’aurais pas supporter. Si tu es têtue je peux être obstiné X, surtout quand il est question de toi. Mais tu m’as pardonné, et surtout compris. Parfois aller trop vite, suivre son cœur n’est pas suffisant, la raison doit reprendre ses droits parce qu’on est pas dans un film, que dans la vie les choses se font par étape et on a surement était trop gourmand en pensait être au dessus de ça.

     

    Aujourd’hui je pense aussi a ma femme, a chaque grand moment je pense a elle a ce qu’elle en penserait ou me dirais. Quand j’ai tenue notre fille dans mes bras, quand j’ai sentie son poids si faible dans mes mains j’ai pensé a elle et a ce qu’elle me dirait. Surement « il était temps que tu sois père ». Elle ne voulait pas d’enfants elle ne s’estimait pas assez responsable pour ça mais elle me voyait comme celui capable de s’occuper d’une famille de dix enfants. Aujourd’hui je crois qu’elle me dirait qu’il est temps que je vive. Pourtant je vis, pleinement depuis plusieurs années, depuis toi surtout, avant même si je ne voulais pas le voir, même si je voulais ne pas y penser comme une peine supplémentaire je vivais dans son souvenir, dans l’espoir qu’elle sache que ce que je lui ai donnée m’a privé du reste. La culpabilité que j’éprouve encore aujourd’hui était différente elle me montrer que j’étais en vie, aujourd’hui si elle est toujours là ce n’est plus ce qui me fait vivre. C’est toi qui a  pris cette place en moi et qui domine tout.

     

    Aujourd’hui je vais m’enfermer avec toi, je vais me priver de ma liberté volontairement et je n’ai jamais été aussi heureux de faire ce choix. C’est un de ceux qu’on peut faire en étant libre. Aujourd’hui je suis libre de choisir de m’enfermer. Pire je le veux plus que tout, je veux être ton boulet et ta peine pour les années qu’ils nous restent a vivre.

     

    Je ne te fais pas souvent de déclaration, je ne te dis surement pas assez que je t’aime X mais j’espère que je te le prouve chaque jour, je sais que tu le sens mais est ce assez ? Parfois je te regarde alors que tu me parles que tu fais de grand geste que ton petit corps s’agite et je me demande comment c’est possible d’avoir une telle merveille dans ma vie. Je t’ai déjà dit que je crois au destin ou a quelque chose qui s’en rapproche et aujourd’hui je suis certain qu’il y a cette autre chose qui fait qu’on ne s’est pas croisé par hasard. Si tu m’a s’écrit cette lettre qui a tout déclenché ce n’est pas a cause d’une accumulation de coïncidence, c’est le destin X, notre destin. Le miens était d’abattre tes certitudes et le tiens de m’offrir un avenir. Et ce destin nos a réunis, il a fait de nous des amants et des parents et je ne peux que lui dire merci, pour tout ce bonheur passé présent et à venir. On était fait pour ce rencontrer parce que je suis ton prince charmant X et tu es mon mur des merveilles.

     

    Je t’aime

     

    Mad

     

    PS : l’ours et Mad 2.0 sont heureux de vous annoncez leur mariages qui sera célébrer ce jour au centre de l’aquarium.

     

    Maryrhage

     

     

  • Wicked Game, Episode 3 : Chapitre 3

    Julia gara sa voiture devant la maison de Ian et resta un instant à la contempler. Cette maison était une sorte d’album souvenir de sa vie d’étudiante, là où tout ce qu’elle avait qualifié d’important à l’époque c’était passé et maintenant, étonnamment effacé les traces de son passage en revoyant la décoration lui faisait l’effet d’une thérapie. C’était comme tirer un trait définitif en effaçant tous ces souvenirs sur ce qu’elle y avait vécu. C’est peut-être ce que Ian voulait aussi et qu’il lui avait demandé de tout refaire, même si elle s’imaginait plus la rasé pour se débarrasser de toutes pensées encombrantes.

    Julia récupéra son paquet de courrier en retard que John avait eu la gentillesse de récupérer pour elle durant son absence. Ce matin, après avoir ouvert les volets de la maison et repris le cours de sa vie elle était passée au bar, John l’avait accueillie avec un soupir à fendre l’âme. Il lui avait avoué l’avoir cru enlevé par un réseau de prostitution de l’Est-ce qui avait fait levé les yeux au ciel a Julia. John n’était pas friand des grandes villes et préférait sa vie au calme ici ou rien ne changeait jamais. Quand avec Zac ils avaient prévus de partir en vacances en Argentines, ils avaient proposés à John et sa femme de venir avec eux, son ami avait refusé en bloc prétextant qu’il n’y avait rien ailleurs qu’il n’ait envie de voir ou qu’il n’avait pas ici. Julia avait argumenté que les paysages du sud d l’argentines étaient à couper le souffle et que évidement la façon de vivre de ce peuple n’avait surement rien à voir avec la leur mais John n’en démordait pas. Et après lui avait-il répondue, une fois que j’aurais vu tout ça qu’est-ce que ça changera ? Julia était restait perplexe, effectivement ça ne changerait surement pas grand-chose mais c’était quand même enrichissant de voir autre chose que les quatre murs de son bar. L’enrichissement je l’ai des qu’un de mes clients m’annoncent une nouvelle et le dépaysement à chaque fois que je sors de mes quatre murs comme tu dis pour aller de l’autre côté de la rue, avait rétorqué John. Julia avait fini par soupirer et refusé de se battre pour une cause perdue d’avance. John était un indécrottable casanier.

    Julia descendit de la voiture, elle avait, avant son départ précipité, vu avec Zac pour que ces peintres viennent faire les travaux et aujourd’hui elle s’en mordait les doigts. Elle regarda sa montre en s’apprêtant à affronter Zac tout en s’avouant qu’elle n’était totalement pas prête a ça. Le revoir, ici surtout n’était pas une situation qui la mettait à l’aise mais elle savait Zac professionnel et à ce titre la jeune femme ne doutait pas qu’il ne ferait aucune allusion les concernant. Devait-elle s'en réjouir ? Surement, mais pourtant cette idée qu’il soit là et la traite comme n’importe qu’elle client ne l’enchantait pas. Que voulait-elle en fait ? Ça aussi elle ne le savait pas encore.

    Julia finit par grimper les marches et ouvrir la porte de la maison, l’odeur de bois mélangé à celle de fleurs en voix de décomposition lui fit froncer le nez. La jeune femme s’empressa d’ouvrir les fenêtres pour aérer et jeter les fleurs qui étaient morte en l’absence de présence humaine pour s’en occuper.

    Après s’être fait un café et installé sur la terrasse inondé de soleil elle ouvrit la montagne de courrier reçue en son absence. Les récépissés des commandes pour le mobilier, les factures habituels de l’atelier et  quelques règlements que sa banquière serait heureuse de recevoir. Rien de bien palpitant mais pourtant cette normalité, et cette concentration pour le travail lui fit un instant du bien, c’était peut-être ça qu’elle voulait, s’abrutir de travail et ne plus penser a rien. A peine le temps de finir son café qu’elle entendit des véhicules s’approcher. Elle descendit les marches de la terrasse et gagna l’avant de la maison pour apercevoir les camions a l’effigie de l’entreprise de Zac se garer dans la cour. Son cœur se mit à marteler sa poitrine quand les portières s’ouvrirent et que un à un les ouvriers descendirent. Elle attendait de le voir, de revoir ses yeux bleus, ses cheveux châtains et sa carrure forte et rassurante, ô elle n’espérait pas un sourire mais juste le voir et savoir qu’il va bien. Toutefois une fois toutes les portières refermé, sa déception fut de taille, Zac n’était pas là.

    Matt, le second de Zac celui en qui il avait une confiance aveugle et qui travaillait avec lui depuis huit ans s’avança vers elle en passant une main dans ses cheveux l’air gêné. Il la salua de deux bises rapide sur les joues comme si la touchait le faisait risquer une contamination a la peste bubonique.

    -Salut Julia.

    -Salut Matt, Zac n’est pas là ?

    Sa question pouvait paraitre stupide mais ça lui permettait, outre le fait qu’il la rassure sur la qualité de sa vue, que Zac allait bien.

    -Non, dit-il simplement.

    Julia baissa les yeux et rangea ses mains dans les poches de son jean, cela voulait clairement dire que Matt était au courant et qu’en aucun cas il ne lui donnerait une info susceptible de l’aider. Julia souffla et partit en direction de la maison après avoir saluer les ouvriers qu’elle connaissait tous pour la plupart. Elle fit le tour des pièces avec Matt, qui nota consciencieusement ce qu’elle attendait de lui ici et là. Elle tentait de rester concentrée sur le travail tout en essayant de faire taire ce battement, là dans sa poitrine qui lui disait que tout était fini. Elle ne voulait pas y croire, pas croire qu’elle avait pu être aussi stupide au point de mettre en péril sa relation avec Zac. Pourtant quand elle était partis à New York, rejoindre Ian ça ne lui avait posé aucun problème de laisser Zac mais maintenant elle regrettait amèrement. Julia se rendit compte que son comportement était digne d’une gamine capricieuse qui  balançait les jouet une fois lassé pour en prendre un autre et ensuite faire de même qu’avec le précèdent. Pathétique. Ce n’était pourtant pas son genre mais bon dès que Ian entrait dans l’équation elle ne cherchait plus à se reconnaitre.

    Julia continua la tournée des pièces à l’étage en passant devant la porte de la chambre de Ian, Matt s’arrêta et s’apprêta a ouvrir la porte mais Julia l’arrêta. Outre le fait qu’elle ne voulait pas voir cette pièce, Ian ne lui avait toujours pas dit ce qu’il attendait d’elle pour sa chambre. Matt haussa un sourcil puis les épaules avant de repartir vers le bas de la maison.

    Une fois le tour fini et les explications fournis, Julia resta un moment en face de Matt qui continuait de griffonner son carnet, un instant elle se demanda quelle compte rendue il allait donner à son patron sur sa personne : bien, en forme, l’air un peu perdue, professionnel et tu ne lui manque pas le moins du monde.

    -Il me manque ne put-t-elle s’empêcher de dire en pensant qu’il pourrait mal interpréter son comportement, il me manque…

    Matt arrêta son gribouillage et releva ses yeux noirs sur elle comme si il vérifier la véracité de ses propos. Julia lui sourit timidement et s’apprêta à sortir quand il mit un terme à ces interrogations depuis ce matin.

    -Je ne sais pas ce que tu lui as fait mais je ne l’ai jamais vu comme ça alors oui, toi aussi tu dois lui manquer.

    ***

     

     

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    Julia arriva à l’atelier pour travailler sur les projets de ses autres clients, même si le chantier de Ian état d’envergure pour l’instant la maison n’avait pas besoin d’elle, tant que Matt et les ouvriers n’auraient pas tout débarrassé et refait la peinture et les sols il n’y avait rien qu’elle puisse faire. Elle allait donc se garer devant son atelier quand elle pilla net derrière le camion de Zac. Son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine et après avoir enclenché le frein à main elle descendit rapidement à la fois heureuse et morte de trouille de le revoir mais l’envie prédominait tout et c’était ce qui la poussa a l’extérieur ce qui la fit franchir les quelques mètres qui la séparait de l’entrée de l’atelier et entrer. Elle passa le bureau pour se retrouver la respiration saccadé dans la pièce principal et y découvrit Zac qui posait un carton prés de son établis.

    Elle allait ouvrir la bouche pour signaler sa présence mais son grand corps se releva et se retourna. Elle sentait comme un choc, comme la rencontre de deux montagnes ou celle d’une collision entre deux Titans. Zac allait s’avancer mais le choc le fit s’arrêter dans son élan. Julia le détailla, son corps parfait ses bras forts dans lesquels elle se sentait a sa place, son visage doux et fort à la fois, ce mélange de sécurité et de tendresse qu’il lui avait toujours inspiré, ses lèvres qui pouvait la rendre dingue et  l’embrassait comme s’il n’y avait qu’elle sur terre et ses yeux qui déversaient tant de sincérité habituellement mais qui la était simplement las et surpris. Julia ressentit un pincement au cœur, une boule qui se formait dans sa gorge et si elle ne se retenait pas la ferait pleurer alors qu’elle n’en avait pas le droit, certainement pas devant lui.

    -Julia…dit-il simplement dans un souffle surpris.

    La jeune femme ne dit rien, incapable de prononcer un mot et se contenta de le regarder. Ils se dévisagèrent ce qui parut un temps interminable a Julia avant que Zac ne reprenne ses esprits.

    -Je te pensais sur le chantier.

    Julia inspira essayant de ravaler l’envie de se jeter sur lui comme celle de pleurer.

    -J’ai confiance en Matt autant que toi.

    Zac baissa la tête en la secouant doucement.

    -Il faut croire que mon jugement n’est pas forcément le bon dit-il en la fusillant du regard.

    Julia ne put que détourner les yeux, honteuse, il n’y avait que quelques mètres qui les séparaient mais pourtant il lui semblait qu’un gouffre infranchissable les empêcherait a jamais de se rapprocher.

    -Zac je…

    -Non ! dit-il en s’avançant vers elle l’air menaçant qu’elle ne lui connaissait pas, non ne t’avise pas de t’excuser et de croire que ça suffira.

    -Ce n’est pas ce que j’imagine Zac.

    -Très bien, excuse moi j’ai du travail dit-il en la contournant si vite qu’on aurait pu croire à un courant d’air.

    Julia marcha a sa suite aussi vite que possible pour ne pas se faire distancer par ses grands pas.

    -Zac écoute moi au moins !

    Il s’arrêta net et se retourna, la fureur qui brillait dans ses yeux la fit frissonner malgré elle.

    -Qu’est ce que tu veux me dire ? Que ton don juan t’as jeté alors tu reviens vers moi ? Julia je ne suis pas…

    Il ne finit pas sa phrase, elle vit ses poings se serrer avant qu’il ne reprenne.

    -Je ne serais pas ton deuxième choix. J’ai longtemps cru que je te suffisais qu’avec moi tu étais heureuse tout en sachant que oui j’étais ton deuxième choix et c’est aussi pour ça que je t’ai laissé partir que je n’ai pas tenté de te retenir parce que face a lui je ne suis pas de taille. Mais aujourd’hui, je ne veux plus être ton deuxième choix, je ne veux plus être celui qui te perd quand tu te rendras compte que ton histoire avec lui n’est peut-être pas fini. Je mérite mieux que ça Julia.

    Julia se contenta de le regarder reprendre sa route monté dans son camion, effectuer une manœuvre habille pour éviter son pick up et s’en aller dans un nuage de poussière. Que pouvait-elle répondre à ça, a part qu’il avait raison, rien, il n’y avait rien à dire c’était la vérité. Et assurément Zac méritait mieux qu’elle, il méritait un amour inconditionnel à la hauteur du sien, toutefois même si elle savait que la route serait longue, cahoteuse et  parfois jonché d’obstacle à première vue infranchissable elle ne baisserait pas les bras et n’abandonnerait pas parce qu’elle voulait être cette femme, celle qui méritait Zac.

     

     

    Maryrhage