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Blood Of Silence, Nouvelle - SEXTAPE

Amheliie

 

 

 

BLOOD OF SILENCE

 

 

Nouvelle Klaxon & Savage

 

« SEXE-TAPE »

 

 

 

 

 

 

 

© 2017 Amheliie

Tous droits réservés, y compris droits de reproduction totale ou partielle, sous toutes ses formes.

 

 

A Aurore, notre Miss 69, qui désirait une bonne scène hot entre nos bikers avec un petit plus.

Merci d’avoir joué le jeu. J’espère que ça te plaira.

 

****


 

17 Mars 2017

Saint Patrick

 

 

Je claque la porte de mon appart plus violemment que d’habitude. Klaxon n’y prête pas attention. Comme par automatisme, je l’observe agir entre ses murs comme s’il était chez lui. Son cuir fini sur mon canapé dans le salon, ses bottes dans l’entrée en vrac, il se dirige directement dans ma cuisine pour ouvrir le frigo et attraper une dernière bière.

C’est devenu une habitude pour lui, on dirait que le Père Noel ne réfléchit même plus à ces gestes, il les fait. Parfois, j’ai l’impression que c’était hier qu’on se tapait sur la gueule pour réfréner nos sentiments. J’ai toujours du mal à réaliser que ce putain d’hétéro arrive à se blottir contre moi la nuit, après des heures à s’envoyer en l’air comme des sauvages.

Je sens ma queue réagir dans mon pantalon. Bordel, l’envie est toujours là, elle est bien présente, et ce, depuis des heures.

Il est tard, on rentre à peine d’une soirée organisée par Liam au strip pour fêter la Saint Patrick.

Klax voulait qu’on reste au club house pour cuver, mais je n’étais pas de son avis. Depuis le début de la soirée, je le veux pour moi seul, dans un coin tranquille où je vais pouvoir le faire gueuler et jurer comme pas possible. Et au MC, c’est impossible. Lorsqu’on baise, je suis toujours obligé de fourrer ma tête dans un de ses putains d’oreiller pour atténuer les bruits. C’est toujours trop bon, trop fort, trop intense pour garder un semblant de lucidité et de silence.

Avec Klax dans son dos, entre ses jambes, on n’a pas envie de le garder, ce putain de silence.

Je me décolle de la porte d’entrée lorsqu’il revient vers moi, une bière à la main qu’il porte à sa bouche. Le Blood me jette un regard interrogateur, un sourire espiègle se dessine sur son visage, il est en train de se demander ce qui se passe dans ma tête.

Putain si tu savais.

Mon cœur s’emballe, l’excitation doublée à l’alcool et à la fatigue me gagnent, je retire mes bottes et mon cuir que je laisse tomber au sol. Je m’approche de Klax en attrapant sa bière que je termine d’un trait, avant de la poser derrière lui. Le Blood se laisse faire, un brin amusé de ma réaction.

Ma main se glisse derrière sa nuque, je le plaque contre la commode du couloir, mes hanches viennent se frotter contre les siennes. Je bande comme un fou. L’envie ne m’a pas quitté depuis des heures, maintenant, elle doit s’exprimer.

Avant que Klax ne puisse dire quoi que ce soit, ma bouche retrouve la sienne. Mes lèvres l’embrassent avec fougue et impatience. Ma barbe se frotte contre la sienne de quelques jours. Le Père Noël glisse ses mains dans les poches arrière de mon jean pour me maintenir contre lui, alors qu’il me redonne mon baiser avec autant d’empressement. Sa langue joue avec la mienne. Nos respirations deviennent haletantes. Je savoure ce jeu, ce combat entre nos lèvres qui se redécouvrent encore et encore. Du mordillement de ses dents, à mes suçons, en passant par la lente caresse de deux langues qui se frôlent. C’est comme une bataille perdue d’avance. Et Dieu seul sait à quel point, je prends mon pied en dévorant simplement la bouche insolente et parfois aussi vulgaire que la mienne, de Klax.

Nos mains s’activent, j’attrape chaque recoin accessible. Mes hanches commencent un mouvement aussi vieux que le monde, j’entends les jurons étouffés du biker. Je le chauffe, j’ai envie qu’il perde pied, que l’envie soit aussi présente chez lui, que chez moi. La commode cogne contre le mur. L’atmosphère dans le couloir noyé sous la pénombre devient de plus en plus tendue, comme mon putain de caleçon. Ma queue réclame plus. Je veux plus. Plus de contact, plus de chaleur, plus de jurons étouffés par des gémissements. J’ignore si c’est l’alcool ou la fatigue qui me rend aussi désireux, mais bordel, je le veux.

 

— Bordel, j’ai envie de toi, je jure contre sa bouche.

 

Klax roule du bassin pour me montrer que lui aussi. Il bande sévèrement. Je me demande si la soirée ne nous a pas servi de préliminaires. Il m’a rendu dingue à danser avec les filles du club de strip. Je suis resté assis à le regarder faire, Klax me jetant de temps à autre des regards remplis de sous-entendu. J’étais aussi agacé qu’excité de sentir la tension monter. Je savais qu’il ne ferait rien avec elles, mais simplement le voir me tenter m’a rendu fou.

 

— Qu’est-ce que tu as en tête ? m’interroge le père noël, le souffle court, en s’écartant légèrement.

 

Mes mains glissent le long de son dos, pour venir serrer son cul. Je le rapproche pour le plaquer davantage contre moi et mon érection qui ne demande que son attention.

 

— Putain si tu savais, je réponds. Ce soir, c’est un jour spécial.

 

Klax donne un coup de hanche, sa queue se frotte contre la mienne, je jure. Même avec nos jeans, je sens à quel point, l’ambiance ne le laisse pas indifférent.

 

— Ah ouais ? lance-t-il d’une voix un peu trop aiguë.

 

Je mordille la peau de son cou, avant de chuchoter à son oreille.

 

— C’est la presque fête nationale des Irlandais.

 

— Et ?

 

Sa tête bascule en arrière pour me laisser libre accès. J’en profite, je mordille et lèche cette zone qui le fait frissonner. Klax me maintient contre lui. Bordel s’il savait où j’ai envie d’aller fourrer ma putain langue, il ferait autre chose.

 

— C’est comme mon putain d’anniversaire, mais en mieux, je continue, la Saint Patrick, c’est comme la Saint-Valentin, Noël, Thanksgiving, et le jour de l’an. C’est un prétexte de plus pour baiser comme des bêtes, Klax.

 

Le Blood acquiesce dans un juron, il se décolle de la commode pour venir me plaquer contre le mur d’en face, juste à côté de la porte de ma chambre. J’encaisse le choc. J’aime quand c’est rude entre nous. Quand la passion et le désir l’emportent sur le calme. C’est ce côté un peu bestial qui m’excite toujours plus entre nous, cette absence de retenue à certains moments, comme un lâché prise. La nuit, lorsqu’un de nous réveille l’autre, ce n’est pas pour baiser, c’est pour faire l’amour, et montrer à l’autre à quel point on a envie de lui d’une autre façon. En remplaçant les mots par des actes. Ce soir, c’est pour uniquement prendre notre pied qu’on joue à ce jeu dangereux où le feu grimpe en intensité. Je sens le désir se rependre dans mon corps à vitesse grand V.

Ma main se fourre entre ses jambes, je saisis sa queue à travers son pantalon. L’atmosphère se fait plus tendue alors que je resserre la pression sur son membre.

 

— Alors, qu’est-ce que t’as en tête l’irlandais ? me demande Klax d’une voix rauque.

 

Si tu savais.

Je croise son regard sombre, il me supplie silencieusement de venir fourrer ma main pour de bon dans son putain de caleçon. Bordel, ouais, j’en ai envie de retrouver sa queue… mais pas tout de suite.

Je prends sur moi, je retire mes doigts et plaque ma bouche contre la sienne pour le déstabiliser. Klax se laisse faire, j’en profite pour sortir de son étreinte, le saisir par son t-shirt noir et l’entrainer dans ma chambre.

 

— Tu vas voir…

 

Je lui fais signe de me suivre, dans la pénombre, on ne voit que très peu de choses, mais la surprise trône en plein milieu et est visible par son bouton rouge qui clignote. Klax s’arrête au milieu de la piaule, je le sens devenir soudainement moins chaud. Je me tourne pour capter sa réaction alors qu’il découvre ma surprise juste devant le lit.

Surprise, Klax.

 

— Attend, tu vas nous filmer ? lance le Blood en restant près de la porte.

 

Je retire mon t-shirt, dévoilant mon torse tatoué qui capte toujours son attention. Klax laisse vaguement dériver son regard dessus, mais je le sens nettement plus préoccupé par la caméra face au lit.

 

— Ouais, je déclare en m’approchant.

 

Mes mains s’activent sur mon jean. Je défais la ceinture, baisse la fermeture éclair et le laisse glisser le long de mes jambes. Le vêtement dégage. Il ne reste plus que mon caleçon où ma queue tente de se frayer un passage vers l’extérieur.

Détends-toi père Noël.

 

— T’es sérieux ? me demande Klax en croisant mon regard.

 

J’acquiesce en me léchant les lèvres. Des images salaces et érotiques gagnent mon esprit alors que je nous image nous activer devant cette caméra. Bordel, imaginer le visage de Klax capturer sur une vidéo pendant qu’il jouit me ferait presque jouir sur le champ. Ce serait un putain de carburant pour les dix prochaines années à venir.

J’arrive à sa hauteur. Je glisse deux mains sous son t-shirt noir, Klax frissonne sous mon contact. Je me blottis contre lui en jouant avec la tension qui l’anime. Je remonte lentement le t-shirt sur son torse, l’air frais de la chambre le fait jurer.

 

— Et je compte la mater très souvent… surtout quand t’es pas là… et quand tu seras là. Juste pour le plaisir, je murmure à son oreille dans un souffle.

 

Klax enroule son bras autour de mon cou, son autre main vient se faufiler dans mon caleçon, il pince mon cul avant de l’attirer contre lui. À ce rythme, on va finir par baiser contre ce maudit mur sans même avoir activé la caméra.

 

— Savage, t’es dingue… sourit-il dans la pénombre.

 

De toi putain.

 

— J’en crève d’envie, j’avoue.

 

— T’es surtout très bourré.

 

Je mordille sa mâchoire avant de revenir vers sa bouche que j’ai envie de dévorer. Bordel, qu’il se décide. Dis-moi oui.

 

— Sans doute, mais j’ai envie de faire ça avec toi, je poursuis.

 

— Un putain de porno, connard d’irlandais, c’est ça dont t’as envie ? me lâche Klax d’une voix rauque.

 

Oui.

Je fais dégager son t-shirt, son torse nu se colle contre le mien, la chaleur nous gagne. Ma main dérive plus bas, vers son jean où un renflement se frotte contre le mien. J’ouvre la fermeture éclair et y glisse mes doigts. Le contact froid de ma paume contre sa queue le fait jurer. Je fourre ma main dans ses boucles brunes pour faire face à son expression.

 

— Ça t’excite, je le sais. Surtout que je ne compte pas nous faire tourner dos à la caméra. Je ne vais sans doute pas voir ta gueule quand je jouerais talentueusement avec mes doigts. Je veux pouvoir en profiter après.

 

Ma main se referme sur son érection douloureuse. Klax jure en se frottant contre ma poigne. Mon pouce trouve son gland, je le caresse en faisant de petits cercles lents. De quoi attiser le feu entre nous.  

 

— Bordel ouais ça m’excite, reconnait le Blood.

 

Parfait.

 

— Tu te rends compte que c’est une preuve plus qu’incriminante à notre égard…

 

Je m’en contre fou. J’en ai envie, tout simplement, même si après, je serais obligé de détruire cette cassette, j’ai envie de faire ça avec lui. De le faire s’abandonner devant une caméra, d’oublier même qu’elle est là. De l’exciter comme seul le danger de perdre l’autre nous excite.

Je galère à remuer ma main dans son jean. Je m’arrête, Klax me foudroie du regard.

 

— Déshabille-toi, j’ordonne d’une voix rauque, et baisse-moi ce jean et ce caleçon.

 

 

Klax s’exécute pendant que je m’écarte de lui pour aller enclencher la caméra. J’allume la lampe de chevet pour diffuser une mince lumière. Je n’ai qu’à vérifier qu’elle soit toujours branchée et opérationnelle. J’appuie sur le bouton démarrer, et Klax me rejoint. Il se place dans mon dos, totalement nu. Sa queue se frotte contre mon cul, je sens mon estomac se nouer.

J’en crève d’envie.

Je me retourne pour lui faire face, dans son regard, je vois l’excitation. Ouais, maintenant il est tout aussi intrigué et emballé face à cette idée.

 

— Dégage-moi ce caleçon l’irlandais, m’ordonne-t-il à son tour.

 

Je glisse mes doigts dans l’élastique de mon sous-vêtement. Sous le regard rempli de promesses de Klax, je le fais dégager. Ma queue bandée se dresse devant nous. Le barbell sur mon gland lui fait toujours de l’effet. La langue de Klax passe sur ses lèvres, sa respiration devient plus erratique, tout comme la mienne.

C’est parti.

 

— Tu me fais confiance ? je lance d’une voix rauque en m’approchant de lui.

 

Nos deux corps se frôlent et se touchent enfin. Je glisse mes bras autour de lui et il fait de même. On savoure un instant cette proximité chaleureuse, où l’atmosphère autour de nous se fait de plus en plus tendue. L’envie est là, si violente que s’en devient presque douloureux. Je crève d’envie qu’il me touche.

 

— Bordel, oui, quelle question, répond Klax en attrapant ma nuque.

 

Je souris. Sa bouche rencontre la mienne avec force pour un nouveau baiser intense. Je le laisse mener la danse, en le trainant jusqu’au lit, où je nous fais tomber. Klax se laisse faire, trop occupé par nos lèvres qui se battent en duel.

Lorsqu’on atterrit violemment sur le matelas, nos deux corps rebondissent l’un contre l’autre. On poursuit notre baiser en se frottant. Nos peaux s’échauffent, nos sexes se frôlent, créant des putains de sensations qui me font encore plus bander. J’ai envie de lui. Tellement.

Je romps notre baiser, à bout de souffle. Je savoure le plaisir d’avoir Klax sous moi, ça n’arrive pas souvent.

 

— Le consentement mec, c’est la base dans n’importe quelle relation, surtout sexuelle, je réponds enfin.

 

Ses pupilles sont dilatés, son souffle désordonné, il est putain de beau comme ça, un vrai roc taillé dans le vif.

 

— Et qu’est-ce que tu as en tête exactement, mec ? me branche Klax excité.

 

Je fais exprès de ne pas user de mes mains, pas encore, je veux le rendre fou d’impatience.

 

— Tu me fais confiance, je te rappelle.

 

— Sav…

 

Je mordille son oreille. Mes hanches jouent avec les siennes. Il fait chaud dans la pièce, terriblement chaud, mon corps se couvre d’un frisson, et l’excitation me fait trembler.

 

— Mets-toi sur le côté, oublie la caméra, il n’y a que toi et moi, j’informe Klax.

 

Le Blood m’offre un regard intrigué, je m’écarte de lui, il s’exécute. Je regarde son corps finement dessiné sous l’effort, sa peau dépourvue de tatouage, seul son dos porte nos couleurs. Le reste est vierge. De temps en temps, je vois des traces de mon passage. Un suçon par-là, une morsure plus bas. Mon regard suit la ligne de poil sombre jusqu’à sa queue qui pointe dans ma direction. Ma main me démange de la saisir. Mais avec ce que j’ai en tête, je vais pouvoir combler cette envie.

 

— Et maintenant ? T’attends une putain d’invitation pour poursuivre, connard d’irlandais.

 

Klax s’impatiente, je souris. Je me penche vers lui, mes doigts frôlent sa peau lorsque je lui avoue ce que j’ai en tête :

 

— Ce soir on va baiser Klax, comme toutes les nuits avant de s’endormir, mais avant, on va faire autre chose. Je vais te sucer, mais pas que… parce que tu vas faire de même et tu n’auras pas le droit de jouir Klax. Et ma langue ne glissera pas seulement sur ta queue, elle ira plus loin. Et mes doigts ne joueront pas uniquement sur ton érection, ils iront plus loin, et je te pousserais à bout. Tu auras tellement envie de jouir avec ce que je vais te faire. Tu auras chaud, tellement chaud mec, bordel, l’envie de rongera de l’intérieur, et tes gémissements seront étouffés par ma queue allant et venant entre ta bouche. On va prendre notre pied comme ça avant de passer aux choses sérieuses.

 

Klax se met à rougir d’un seul coup en saisissant l’idée, mon accent ressort avec plus d’intensité alors que je lui confie l’idée sulfureuse qui me traverse l’esprit. On a déjà fait ça, une fois, et c’était chaud, mais c’était Klax qui mener la danse. Je me souviens à quel point je m’étais tortillé dans les draps alors que le Père Noël s’activait. Cette nuit, je veux lui donner la pareille.

 

— Merde, Sav…

 

Sa queue réagit à l’information qui vient de lui griller ses neurones. Je fourre mes doigts dans ses cheveux pour capter son attention alors que ma main glisse dangereusement le long de son ventre.

 

— Tu sais qu’il y a des choses que je ne te demanderais jamais de faire, mais je sais qu’il y a des choses que je pourrais te faire, sans problème. Et ça, je pense que tu me fais assez confiance pour le tenter.

 

Et nous connaissons tous les deux ces limites, que je respecte. Jamais je ne le forcerais à quoi que ce soit. Nous sommes à l’aise chacun dans nos baskets, mais je suis du tempérament aventureux.

Ma main effleure son sexe, le Blood jure en ne détachant pas son regard du mien. On se touche à peine depuis que nous sommes rentrés, faisant naitre un feu tellement dangereux. Lorsqu’on va éclater, ça va être d’une intensité explosive.

 

— Parce que tu vas prendre un putain de pied Klax, je te le promets. Et si jamais c’est trop pour toi… tu n’as qu’à me dire stop. Mais je doute que tu le fasses, parce que moi, j’adore quand tu me fais ça… je conclus.

 

Je l’embrasse à pleine bouche, et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. Je me lève, m’allonge dans le sens inverse du Blood. Ma tête rencontre son aine, son sexe bandé se dresse sous mes yeux, longs, rougis et durs. Klax a la même vision de son côté. Sa main saisit ma queue, je ferme les yeux sous ce contact tant attendu. Bordel… je vais devoir prendre sur moi en connaissant les talents de Klax avec sa maudite langue. Si je veux le faire grogner et se tortiller dans les draps, je vais devoir être plus rapide que lui et résister.

Comment résister à cette putain de langue qui commence à lécher le long de ma queue. Impossible.

 

— Laisse-toi faire, je lance contre sa peau d’une voix rauque.

 

— Sav… oh bordel !

 

Je mordille sa cuisse, avant de prendre en bouche son gland. Ma langue glisse tout autour, savourant la douceur et la note salée de la goute de sperme qui perle. Je poursuis mon manège en le suçant fortement entre mes lèvres, puis ma langue dérive le long de son frein. Mes doigts saisissent sa queue, et d’un geste rythmé, je commence à la masturber en cadence avec ma bouche qui le suce. J’alterne entre ma langue et ma bouche, mes doigts changent de pression à intervalle régulier, mettant à mal le self-control de Klax. Ce connard ne me ménage pas pour autant, il fait de même et me prend à mon propre piège. Ses hanches remuent d’elles-mêmes, les miennes en font tout autant. Klax mordille mon barbell, j’étouffe un gémissement en resserrant ma prise. Cet enfoiré s’applique, sa langue reste sur cette zone sensible qui me fait transpirer et remuer contre ses doigts. La chaleur me gagne, ma respiration devient de plus en plus compliquée. Je continue de le caresser en accentuant ma prise, comme un défi de faire craquer l’autre en premier.

Je continue de jouer avec mes doigts et ma bouche, ma langue titillant toujours avec plus d’ardeur les zones sensibles de son sexe. Lorsque je sens le mien tressaillir, je comprends qu’il va falloir passer à une étape supérieure.

Je glisse un bras sous les hanches de Klax, et rapidement, je le fais basculer sur moi. Il se retrouve allongé sur mon torse, ses jambes écartées de chaque côté de ma tête. Mes mains caressent son dos, avant de s’arrêter sur son cul. J’écarte chaque fesse musclée et ma langue vient titiller une zone encore inexplorée.

 

— Oh putain… jure Klax en se figeant.

 

Sa main reste statique sur ma queue, un frisson le parcourt alors que ma langue taquine l’entrée de son corps.

 

— Ne réfléchis pas, je lance d’une voix rauque, et ne t’arrête pas.

 

Je remue des hanches pour illustrer mes propos, Klax jure et me maudit avant de se remettre à la tâche. Sinon, il va vouloir que j’arrête, et ce serait dommage. Je sais par contre qu’il ne va pas tolérer très longtemps cette position exposée, même si moi, bordel, ce que je vois me fait terriblement bander.

Ma langue continue son manège, je sens Klax faiblir à chaque coup de langue. Je m’applique à lécher et dilater cette zone comme lui sait si bien le faire. Ses hanches remuent d’elles-mêmes contre mon visage à la recherche de plus, de davantage que ce frisson qui nous parcourt l’échine et vient mourir dans notre sexe. Je sais ce qu’il ressent à cet instant, moi aussi je le vis à chaque fois que Klax vient se glisser là.

L’une de mes mains saisit sa queue, je continue de le masturber en jouant de ma langue contre son entrée. Klax tente de suivre le pas, sa cadence se fait plus soutenue lorsqu’un spasme de plaisir le parcourt, ses lèvres emprisonnent mon érection entre elles, je sens la chaleur de sa bouche accueillante autour de moi. La pression de ses doigts sur mon sexe qu’il pompe. 

Ma respiration devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que la tension nous gagne dans la chambre. L’atmosphère se fait lourde.

Je décide de corser les choses. Je glisse un doigt entre mes lèvres pour l’humidifier, il vient rejoindre ma langue, et lentement, je pénètre le Blood à la recherche de sa prostate.

Klax se met à jurer, il se fige en laissant échapper un gémissement rauque lorsque je touche le Graal.

J’embrasse sa fesse que je mordille tout en m’activant. Je frôle ce point sensible, avant d’entamer un va-et-vient, aider de mes coups de langue. Le Père Noël se liquéfie face à cet amas de caresses inattendues. Dire que derrière moi, la caméra enregistre tout ça. Putain, je vais jouir à la minute où je poserais les yeux derrière un écran.

 

— C’est putain de bon, pas vrai ? je lâche dans un souffle.

 

Klax ne dit rien, il se contente d’augmenter la pression autour de ma queue.

 

— Je… n’arrive plus à réfléchir là, lâche-t-il d’une voix rauque.

 

Un sourire satisfait me gagne. Je continue de jouer avec ses nerfs. Mon doigt va et vient en lui. Je sais que Klax n’a jamais rien tenté de ce côté-là. Le pauvre se prive de l’incroyable expérience d’un orgasme provoquer par sa prostate, et ça, n’importe quel homme devrait le vivre une fois dans sa vie, tellement c’est bon et dément.

On reste un moment à explorer ses horizons inconnus. Ma langue jouant toujours plus assidument, mon doigt allant et venant en lui, touchant de temps à autre sa prostate pour lui envoyer un million de décharges dans tout le corps. La tension augmente toujours.

On alterne entre jurons et supplique étouffée, coup de langue et suçon, pression dans une paume et glissement dans une autre. C’est tellement bon tellement intense que mon cerveau se met à dérailler sous cet amas de sensations.

Lorsque ma langue s’enfonce en lui, remplaçant mes doigts, le Blood se met à tressaillir, un juron bruyant étouffé par un gémissement résonne à mes oreilles. Klax se crispe, sa queue se raidit dans mon autre main.

 

— Sav… arrête ou je vais jouir bordel… c’est trop…

 

Bon et intense, je sais mec, putain je ressens ça à chaque fois que ta langue se plante là.

Il n’imagine pas ce qu’on peut ressentir lorsque c’est une queue qui s’enfonce en nous. Allant et venant entre nos jambes, butant contre le Saint Graal.

Mais je ne m’arrête pas. En retour de sa supplique, il s’active de plus en plus vite sur ma queue, sa langue glisse tout son long, je jure, mes doigts se figent sur son sexe, alors que son pouce taquine mon piercing. Mon érection est douloureuse, je sens l’orgasme monté dans le creux de mon ventre. Putain, je vais perdre la manche. Le Blood n’arrête pas, il trouve la parade pour me faire cesser mon manège. Ma langue cesse de taquiner l’entrée de son corps, mes doigts le laissent tranquille, et au moment où je m’apprête à lui dire que je viens, j’explose. Je sens mon sexe durcir violemment, puis la jouissance m’emporte. De longs jets chaud se répandent dans la main de Klax et sur les draps, je ne contrôle rien. Je subis le plaisir intense créé et donné par mon connard d’amant. J’en savoure chaque seconde, chaque frisson et chaque palpitation. Je savoure le contact de la main de Klax qui m’accompagne durant.

Je finis par m’effondrer contre le matelas, le souffle court, les membres engourdis. Mon cœur bat à toute allure. Klax quitte sa position initiale, je le laisse faire, satisfait d’avoir pu lui montrer cet autre horizon.

Il s’allonge sur moi, son corps écrasant le mien, son visage vient se nicher à ma hauteur. Je le vois sourire, satisfait également. C’est toujours le pied avec lui.

Ma main se glisse dans ses cheveux en désordre. Bordel comme j’aime cet homme.

 

— T’es un enfoiré, Père Noël, je murmure.

 

Klax se penche pour m’embrasser plutôt chastement.

 

— J’ai pas de mots Sav… c’était bon, vraiment très bon, même si je préfère ton cul au mien.

 

Je souris à mon tour en le plaquant contre moi.

 

— T’as de la chance que moi aussi. Même si ce cul m’a rendu totalement fou, Klax.

 

Mon amant appuie son front contre le mien. Je sais que c’est l’une des limites qu’il ne franchira sans doute jamais. Et même si j’en crèverai d’envie de le prendre, j’aime cette inaccessibilité, ce défi que j’aurais sans cesse à relever. Peut-être qu’un jour, il me dira oui, et peut-être que ça ne se fera jamais. En attendant, j’ai de quoi le tenter.

 

— Remis ? je finis par demander.

 

— Prêt pour te tortiller dans les draps, l’irlandais ? me nargue Klax.

 

Mon regard croise le sien, il porte toujours la lueur d’excitation. Ma queue commence à durcir de nouveau. J’ai envie de lui, encore. Je remue contre le Blood, avant de me tourner pour lui offrir mon dos et par la même occasion, mon cul.

Dans un rire, je déclare :

 

— Allez baise-moi Klax, fait moi gueuler devant cette putain de caméra.

 

Sa main glisse le long de mon dos, ses doigts s’arrêtent sur mon K tatoué sur mon cul. Je me souviendrais toujours de sa tête lors de la Saint Valentin lorsqu’il l’a vu. Entre le rire et l’excitation, la nuit a été rock’n’roll, et j’ai autre que pris mon pied. Quand Klax est déchainé, c’est toujours intense.

J’écarte les jambes pour lui faire la place, Klax remue derrière moi pour s’installer. Il part chercher dans ma table de chevet du lubrifiant. Lorsqu’il revient, j’entends le bruit familier du bouchon qu’on ouvre suivi par la fraicheur du liquide contre l’entrée de mon corps. Mon compagnon glisse deux doigts en moi. Une expression de plaisir se dessine sur mon visage lorsque le plaisir me gagne. J’aime cette sensation d’empalement.

 

— Ton cul palpite encore, l’irlandais, chuchote-il à mon oreille.

 

Ses doigts se remuent en moi, je sens mes muscles internes réagir autour d’eux. Je doute de pouvoir être très endurant ce soir. Qu’importe, je me laisse aller, je profite du moment. Mon cœur s’emballe, ma respiration redevient un foutoir sans nom. Klax joue avec mes nerfs, il sait pertinemment qu’il peut y aller. Je suis prêt.

 

— Klax, je jure au bout d’un moment.

 

Ses doigts vont et viennent toujours en moi. Ma main glisse entre mes jambes pour saisir ma queue, je commence à me caresser en rythme.

En me voyant faire, le Blood perd patience. Il retire ses doigts, se place derrière moi. Bordel, ça y est, on y vient.

 

— OK, tu l’auras voulu, déclare-t-il d’une voix rauque.

 

Je souris face à la caméra en imaginant très bien les traits tirés du Blood alors que l’envie le tiraille. Il place sa queue à l’entrée de mon corps, et sans hésitation, Klax s’enfonce en moi dans un coup de reins violent. Un putain de gémissement m’échappe alors que la sensation m’envahit de pleins fouets. L’empalement est si soudain, qu’une pointe de douleur se mêle au plaisir. Je me mets à bander comme un fou. L’une des mains de Klax vient rejoindre la mienne pour prendre le relais, et en rythme, le Blood commence à aller et venir en moi tout en me masturbant. Klax prend les rênes et je le laisse faire. Je n’ai qu’à me laisser aller, ressentir et uniquement ça. Et bordel comme c’est bon. À chaque va-et-vient, il heurte ma prostate. Parfois il change d’angle ce qui me surprend. J’ai l’impression de gravir des échelons. Mon cœur s’emballe, le plaisir gagne chaque recoin de mon être. La pression augmente. J’ai de plus en plus chaud alors que Klax remue en moi avec frénésie et désespoir. Le feu me brûle de l’intérieur, je laisse échapper des jurons étouffés. Ce mec veut ma mort.

Je finis par me mettre à genou, mes hanches rejoignent celle de Klax. Je sens l’orgasme nous menacer. Nos deux corps sont couverts de sueur sous l’effort. Klax laisse échapper des gémissements de plaisirs. Bordel ouais c’est le pied.

Mon bras se lève pour venir entourant ses épaules, le sien me maintient autour de la taille pendant que son autre main s’active sur ma queue. Klax me caresse au même rythme que ses hanches allant et venant entre moi. C’est violent, et terriblement bon, la passion mêlée au besoin d’étreindre ce maudit feu.

Ses coups de reins se font plus vigoureux et saccadés, le besoin de jouir se fait de plus en plus pressant. Je le laisse mener la dernière ligne droite de cette danse effrénée. Le bout de son sexe effleure une dernière fois ma prostate et de nouveau, je flanche. Un orgasme intense me gagne, je jouis dans la main de mon partenaire, alors que Klax se déverse en moi en grognant d’une voix désespérée.

Nous restons immobiles un moment, l’un dans l’autre à trembler comme des fous. Puis, lentement, Klax sort de mon corps et nous nous effondrons sur les draps emmêlés et victimes de nos ébats.

Le souffle court, la peau couverte de sueur et d’autres fluides, nous restons allongés l’un à côté de l’autre à reprendre nos esprits.

Je ferme les yeux un instant en faisant le tri dans mes pensées. C’est toujours le pied, la baise avec Klax, pas une fois, je n’ai pas joui comme un damné avec lui, mais parfois, c’est un cran au-dessus. Cette nuit, c’était un cran au-dessus.

Ma main glisse le long de son torse à la recherche de la sienne. Klax enlace nos doigts sans rien dire. Nous restons un moment comme ça avant qu’un rire ne m’échappe lorsque je percute un truc.

 

— Klax ?

 

— Quoi ? lance le Blood d’une voix rauque.

 

— Je viens de réfléchir…

 

— A ?

 

Je laisse échapper de nouveau un rire grave, mon accent ressort de plus belle.

 

— Tu étais dans le mauvais sens, je déclare en riant. Putain, j’aurais jamais ta tête alors que je…

 

J’ouvre les yeux en me tournant vers Klax. Je fais de grands signes sous-entendus avec ma langue ce qui fait légèrement rougir de colère le biker.

Le Blood m’envoie un coup dans les côtes. Ça en valait la peine.

 

— Connard.

 

Je l’attire contre moi. Il se débat un peu, avant de me faire basculer sous lui, sa tête se loge dans mon cou, il inspire mon odeur en se détendant. J’aime quand il se montre moins… dur. C’est son côté Père Noël sans doute.

Ma main joue avec ses cheveux plus longs que la normale alors que j’avoue :

 

— Si tu savais comme j’ai aimé ça.

 

— Moi aussi, répond Klax. Mais c’est… pas un rôle où je me sens le plus à l’aise.

 

Ma main glisse le long de son torse.

 

— Là c’est le moment où tu me demandes en mariage pour te faire grimper au rideau comme ça, j’ironise.

 

Klax me claque violemment la cuisse en me faisant basculer sur lui. Nous sommes à quelques centimètres de nous étalés par terre, mais par chance, on tient l’un sur l’autre encore. Nos deux corps emboités.

 

— Tu rêves, mon pauvre, déclare-t-il en souriant.

 

— Toujours… même si tu sais pertinemment que t’es coincé avec moi.

 

— J’aime ça.

 

— Être coincé avec moi, ou être coincé en moi ? je plaisante.

 

Je pars dans un nouveau fou rire en m’approchant de son visage.

 

— Les deux, m’avoue Klax contre ma bouche.

 

Ses lèvres capturent les miennes, nous échangeons un baiser plus calme, mais tout aussi brûlant, je sens que si nous ne nous arrêtons pas, nous allons remettre ça pour un deuxième round.

Nos mains commencent à dériver dans tous les sens lorsque je m’écarte de lui pour lui chuchoter à l’oreille ma prochaine connerie.

 

— Klax ?

 

— Ouais ? lance-t-il en mordillant mon cou.

 

— Quelle est la différence entre un chercheur d’or et un homo ?

 

Il s’arrête en me jetant un regard désespéré qui veut quand même dire « je t’écoute. ».

 

— Le chercheur d’or secoue son petit tamis de gauche à droite, tandis que l’homo secoue son petit ami d’avant en arrière.

 

Une expression amusée se dessine sur son visage, Klax hausse un sourcil en déclarant :

 

— Tu veux que je te secoue ?

 

Putain oui.

Je me retourne sur le ventre, en prenant un air d’abandon total. Je suis claqué, mais j’ai quand même envie de remettre ça.

Je lui jette un regard rempli de malice en déclarant d’une voix forte où mon accent irlandais résonne plus que tout :

 

— Oui, et d’avant en arrière, mon pote, pas comme les chercheurs d’or.

 

Et c’est ce que Klax a fait, une partie de la nuit encore, sans se soucier de la caméra qui tournait encore. On aura fait plus que s’envoyer en l’air durant des heures, on aura sans doute tourné le porno gay le plus chaud de toute la côte.

 

 

FIN

 

 

 

Commentaires

  • Nom de dieu !!!

    Il fais chaud grâce a nos Blood préféré et j'en veux encore.

    Klax qui se lâche ça fais plaisir à voir.

    Merci pour ce moment super chaud bouillant et pour les blagues de Sauvage qui fond toujours mourir de rire.

  • Superbe, éblouissant de réalité Merci et bonne soirée

  • Bordel les filles c'était d'enfer
    Je les aime ces 2 là
    C'est bon, c'est chaud ! Ouhooooooo
    Le blog est juste canon
    Bravo et big merci
    Je vous kiffe

  • Quelle superbe sexe tape! C'est chaud, bouillant, et Klax se lâche... hum que je les aime ces deux là!

  • coucou superbe nouvelle mais a quand Klax va t il lacher prise ??? bisous les filles

  • Wouhaaaou j'adore je crois que K&S sont mes chouchous.... j'ai adoré la blague du chercheur d'or... merci am pour cette nouvelle et à toutes les 2 pour ce nouveau blog superbe bisous

  • Merci pour cette nouvelle que j'attendais avec impatience et je ne suis pas déçu .Ces deux personnages sont vraiment mes préférés.

  • Oh mon dieu, mes deux bébés m'on tellement manque truc de dingue, je les aimes trop !! c'était INTENSE bon sang !!!

  • Ahhh Seigneur, je les aime tellement ces deux là et même si je vais lire la suite des Bloods, j'aurais toujours la tristesse de pas les revoir d'un peu plus près...
    Ils font partis de mes couples MM favoris

  • Comme d'habitude vous savez faire grimper la température ! Ils sont chauds nos chouchous ! On en veut toujours plus !
    Merci beaucoup les filles

  • J'ai oublié de dire aussi que les photos des mecs mon dieu qu'est ce qu'elles sont chaudes aussi ! Ils sont magnifiques !

  • Looool je débarque !! Terrible cette petite sex-tape ! Trop bon *-*

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