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Slaves, Tome 4 : Avenir Sombre EXTRAIT I - #Ray'sDay

 

*** "Ray's Day" ; Fêtons la lecture, les auteurs et les lecteurs. ***

Coucou tout le monde ! ^^
Petite information intéressante à faire partager que j'ai trouvé today sur mon fil d'actualité Facebook ; le Ray's Day.
Je ne connaissais pas du tout ! Et c'est une agréable surprise de le découvrir et de faire partager cet événement sur la Page:

...

Qu'est-ce que le Ray's Day ?
D'après le site : https://raysday.net/ (n'hésitez pas à y jeter un coup d'œil ^^); "cette journée serait consacrer à la lecture. Une véritable célébration de l’acte de lire et de ceux et celles qui rendent possible cette magnifique communion : les auteurs et leurs lecteurs. (...) Il s’agirait d’une journée pour fêter la lecture, quel que soit le support : pas de gue-guerre papier vs numérique, ce qui compte, ce sont les histoires, leurs auteurs et les lecteurs. (...) le 22 août doit être le jour où la lecture s’offre et se partage gratuitement et librement. Les auteurs pourront poster sur leur site une nouvelle inédite, ou offrir l’un de leur livre seulement l’espace d’une journée, ou faire une lecture sur Youtube en direct, toutes les idées les plus folles sont autorisées et même fortement conseillées. (...) Enfin, les lecteurs ne seront pas en reste et seront invités à partager leur livre préféré, à se raconter, à faire partager leur expérience via les blogs et les réseaux sociaux.

Alors, que faites-vous ce 22 août ? Quel est votre livre préféré et pourquoi ?

Nous concernant, notre petite participation sera un extrait d'une de nos histoires Slaves T4, le prologue en entier. 

Bon samedi à tous !!
Des bizzz :* 

Am & Mary

PS: utiliser le hashtag ‪#‎RaysDay

 

BONNE LECTURE A TOUS !!! ;)‬

 

 

 

SLAVES TOME4 ray's day.jpg

 

 

PROLOGUE

 

 

En enfer, de nos jours.

 

 

La chaleur, toujours cette chaleur étouffante. Je pensais en être débarrassé de cette sensation de surchauffe il y a bien longtemps, mais elle est toujours là. Peut-être est-ce mes souvenirs et ma mémoire qui me joue des tours. Ils m’en jouent tellement. Ces impressions que tout est comme avant alors que plus rien ne l’est depuis un moment. Plus rien n’est vivant, et plus aucune sensation semblable aux ressenties d’un être qui vit ne m’habite. 

Rien n’est frais ou agréable ici, tous se ressemblent. La vie n’a pas sa place en ses lieux, seuls les morts et les êtres les plus démoniaques se sentent à l’abri, chez eux. Chaque recoin sombre et chaque hurlement de douleurs nous rappellent que les Enfers qui bordent le Styx sont des lieux qu’on aimerait ne jamais connaitre. Les bonnes âmes n’ont rien à faire ici.

Qu’est-ce que je raconte, je ne suis pas une bonne âme, j’ai tous les droits d’être ici. De plus je suis un élément important à la vie du « Maitre » de ces lieux. Sans moi, ce cher Mortem finirait par vraiment se lasser. Avoir un jouer à sa disposition le satisfait autant que son propre fils ainé aime avoir le sien. Maudits soient tous ces enfants.

Je retire mes vêtements avec rapidité, la lueur des torches sur les murs caverneux éclaire l’immense piscine naturelle. Le cœur même du début de la source de cette eau où des centaines de milliers d’âmes sont piégées à jamais plus bas. Le bruit de l’écoulement le long des rochers résonne à mes oreilles comme le son d’une berceuse pour enfant.

Je savoure ma solitude si rare depuis longtemps. Mes jambes marchent en direction de la bordure de ce lac en apparence inoffensive. Seulement en apparence, la réalité serait beaucoup plus douloureuse pour certains.

Sans hésitation, je m’enfonce dans cette eau maudite qui m’aurait fait hurler des siècles de cela. À présent, je ne sens qu’une froideur touchant mon corps. Mais là encore, je ne suis pas certaine de le sentir réellement. J’espère que le Styx viendra à moi pour se confier comme il l’a si souvent fait. J’ai des tas de questions concernant ma dernière entrevue avec le futur, sur la destinée de plusieurs individus que je surveille attentivement.

J’ai à peine le temps de savourer ce semblant de sensations qu’une voix sombre et amusée face à ce spectacle résonne à mes oreilles.

J’avais oublié qu’ici, les rêves et les espoirs de chacun étaient voués à l’échec. On ne fait pas ce qu’on veut.

 

    — Je n’aurais jamais pensé que tu prennes goût aux eaux sombres et troublantes du Styx.

 

Je soupire et me tournant pour faire face à l’intrus qui a décidé de rendre mon bain moins agréable.

Sans même avoir besoin de réfléchir, je sais déjà à qui j’ai affaire : au maitre des enfers. Ce vieux et pénible Lucifer, aussi appeler par d’autre : la Mort.

Il est appuyé contre un des murs à l’entrée, ses habits noirs le feraient presque disparaitre, mais sa peau blanche et ce regard démonique et malsain qui change de couleurs me confirment que ce n’est pas une illusion. Il est rentré d’une de ses expéditions et compte bien venir se distraire à mes côtés.

 

    — Tu oublies qu’elles ne me sont d’aucune hostilité.

 

Ma voix est froide, lointaine et agacée. Même après une éternité à ces côtés, il ne cesse pas de m’insupporter. J’aurais pu m’habituer, mais non, rien n’y fait. La Mort est un être indigeste.

 

    — Pas plus qu’elles ne le sont pour moi, me répond-il dans un sourire.

 

    — Pourtant, tu aimes faire croire qu’elles le sont.

 

Comme il aime faire croire tant de choses.

Je le regarde écarter les bras avec fierté, il prend son air supérieur, démoniaque en me disant.

 

    — Je suis le maitre de ses lieux, rien n’y personne ne me résiste ou ne m’atteint.

 

Je me retiens de rire alors que sa voix résonne dans la cavité souterraine. Faisant presque trembler les murs. Je me demande encore quand est-ce que ces pierres lui tomberont dessus, avec tant d’égo, un jour, il courra à sa perte, je l’espère encore.

La Mort s’avance vers moi dans une démarche qui lui est propre. Il s’arrête au niveau d’un rocher, et s’assoie tout en me dévisagent, je n’aime pas ce regard malsain qu’il me porte. Tout comme je n’ai pas non plus cet air songeur sur son visage si effrayant. Il pourrait ressembler à un homme, il ressemble à un homme d’une cinquantaine d’années, ayant déjà bien vécu, mais ce n’est qu’une apparence. Tout est apparence avec lui.

 

    — Es-tu satisfait du cauchemar qu’ils vivent tous ?

 

La Mort se met à sourire, dévoilant ses dents pointues, étirant son bouc noir finement taillé. Bon sang, comme il m’agace.

 

    — Oh je le suis. Étrangement, je ne me suis pas encore lassé du bordel qui règne à dix mille lieux d’ici. Cela faisait bien longtemps que la terreur et la douleur n’avaient pas envahi les cœurs de nos chers protégés. 

 

Je lève les yeux au ciel, « nos protégés », il ne protège personne si ce n’est lui et ses intérêts.

 

    — Regrettes-tu ton choix ? je ne peux m’empêcher de demander, connaissant très bien la réponse.

 

La Mort me jette un regard meurtrier, comme si pensait que Lui, le grand maitre des enfers et de la mort puisse regretter ces choix. On dirait que je l’ai insulté. Il faut dire qu’il ne lui en faut pas beaucoup pour être contrarié.

 

    — Non. Je regrette seulement que l’humaine soit si… téméraire. Si rebelle. J’ose espérer trouver un moyen de la calmer avant qu’il ne me prenne l’envie folle de la supprimer.

 

Je remue dans l’eau trouble en poursuivant notre conversation avec ironie.

 

    — Vois le bon côté des choses, l’enfant qu’elle va élever aura du caractère. N’est-ce pas ce que tu souhaitais ? Un héritier fort pour ta Race parfaite issu de ta prophétie parfaite ?

 

Mon acolyte éclate de rire, un rire qui me fait froid dans le dos.

 

    — Décidemment, tu ne changeras jamais. Tes pensées sont toujours aussi négatives, c’est agaçant. Sache que cet enfant ne me décevra pas contrairement aux autres que j’ai moi-même engendrés.

 

    — Justement, ce n’est pas ton enfant, je lui fais remarquer.

 

La Mort me dévisage avec ces yeux rouges, je le vois pincer ces lèvres, j’aime le contrarier. Il est si facile de le mettre hors de lui ces derniers temps.

 

    — C’est ma descendance, c’est tout comme.

 

    — Je te trouve bien sûr de toi.

 

    — Il n’y a pas que toi qui peux lire dans ces eaux maudites ! hurle-t-il en se levant d’un coup.

 

Je le dévisage en train de faire les cent pas, les poings serrés, il me maudit dans sa langue maternelle, comme il le fait si souvent, avant de continuer à me faire son laïus sur sa future descendante parfaite que je déteste.

 

    — D’autres suivront, tu verras, dans un siècle nous rediscuterons de l’avenir de ma descendance et des exploits qu’elle aura accomplis. Ce sera merveilleusement diabolique, un vrai régal vu que cet enfant aura dans le sang le mal en personne… Nous nous ennuyons tellement ces derniers temps, tu ne trouves pas qu’un peu de distraction serait la bienvenue ?

 

    — C’est sûr que jouir de ta compagnie n’est pas la chose la plus agréable qu’il soit, je lâche d’un ton amer.

 

    — Sans moi tu ne serais pas là. Je te trouve bien…

 

    — Pénible ? À qui la faute ? De toute façon, je n’ai plus à donner mon avis à ce sujet, vois-tu. Je ne suis plus une aide pour personne.

 

    — Pas la mienne en tout cas.

 

Non, c’est certain, ce n’est jamais sa faute. Il n’est jamais là quand il s’agit d’agir intelligemment.

Je le regarde méditer, il pense beaucoup ces derniers temps, planifiant déjà des siècles et des siècles de terreur à répandre avec sa maudite prophétie. Je le sens, quand il pense à l’avenir, il a ce petit rictus satisfait au coin des lèvres.

Je pense que c’est le moment idéal pour le mettre hors de lui.

 

    — Tu devrais te méfier. Le destin te donne un avantage sur ton frère pour le moment. Mais cela devrait changer. Ta petite prophétie n’est pas prête de se plier aux bons vouloirs de tes fils. Elle va déclencher des événements qui ne pourront s’arrêter qu’à la fin. Personne ne pourra arrêter le venin qui se propage. Et tu seras un pion, comme ils le sauront tous.

 

Un vent froid vient s’emparer de la gigantesque cavité. La Mot se retourne d’un geste brusque, prenant avec sérieux mes propos.

 

    — C’est moi qui contrôle la destinée de chacun. Je suis la Mort ! Parle !

 

Je nage vers le bord, un sourire aux lèvres, incapable de retenir ma joie de le voir dans cet état. Au fil des siècles, j’ai atteint la même perfection que lui pour torturer l’esprit et la patience des autres. Surtout la sienne.

 

    — Tu n’as qu’à sauter toi-même dans cette maudite eau pour savoir, je murmure en sortant de l’eau.

 

La Mort vient se poster devant moi, il est géant à mes côtés avec ces trois têtes de plus. Mais je ne me dégonfle plus, je sais qu’il ne pourra plus me faire de mal à présent. 

 

    — Ah, mais c’est vrai, on ne peut voir qu’une fois la même chose ! je poursuis.

 

    — Ne me cherche pas, me menace-t-il.

 

J’écarte de lui pour enfiler mes vêtements, appréciant la sensation de voir mon pire adversaire perdre ces moyens. Sa susceptibilité devient amusante au fil des années.

 

    — N’oublie pas que tu ne pourras pas me blesser. Les joies de notre cohabitation.

 

Je pose une main sur son bras pour l’énerver un peu plus. Il me repousse et ça me fait sourire. J’aime l’idée de l’avoir doublé sur ce coup-là.

 

    — Je crois bien que cette fois-ci. Tu ne pourras pas changer le cours des choses. Et ça, je me délecte d’avance de voir la rage se répandre en toi. L’avenir est en train de s’écrire, les choix que ta prophétie est en train de faire vont faire basculer le monde dans une destinée plus que tragique. Comment tu vas faire pour éviter tout ça ? Je me demande. Peut-être que je vais enfin m’amuser un peu.

 

Je lui un regard satisfait en quittant cette cavité, savourant le plaisir d’avoir moi aussi déclenché un venin cher mon acolyte. C’est avec joie que j’accueille ces futurs événements, en sachant qu’il y a une possibilité qui nous permettrait d’arrêter tout ceci. Une chance que le destin décide de nous offrir.

À présent, ce n’est plus qu’une question de temps pour que mon vœu le plus cher se réalise, en espérant que les actions de certains ne viennent pas engendrer des dégâts irréversibles.

 

Amheliie

Commentaires

  • C'est court , mais tellement bon ;) que cela ira pour cette fois ! Mais vais tenir jusqu'en décembre? Ca c'est une autre histoire ... Merci Amheliie
    J'

  • Hey Chouchou ! ^^
    Merci pour ton commentaire ! ^^ Courage Décembre pointera bientôt son nez ^^
    Des bizzzz :*

  • Je savais que peu importe l'extrait , il serait terrible!! ;) j'ai hâte de lire ce tome 4 Merciii Am bises

  • Hey Lulu ^^
    Merci pour ton com's, contente que le chap t'ait plut ! ^^
    Des bizzzz

  • Wow...! Trop court Merci

  • Hey Letts ;)
    Court c'est vrai ;)
    Merci pour ton com's ! J'espère que la suite te plaira ^^
    des bizzz

  • Génial il a l'air vraiment super. Il me met l'eau à la bouche ...tellement hâté de lire ce tome !!!

  • Hey Mogo ! ^^
    Contente que cet extrait te plaise ! ^^
    La suite très vite ^^
    merci pour ton com
    des bizzz

  • Wouahou sa commence fort hâte de voir le tome 4, comme d habitude j attend vos livres avec impatience....... Merci a vous

  • Hey Gigike ! ^^
    Décembre va vite arriver ;)
    Contente que ça te plaise !
    Merci pour ton com ^^
    des bizzz :*

  • Heli

    Waouh

    Ça donne envie. Je suis sur que c'est leur sœur. Elle est vivante. Je le sens.

    J'ai hâté. Décembre c'est long.

    Bises.

  • Ohhh. Merci pour ce court et tres interessant chapitre ❤️❤️'hate d'etre en decembre bisous

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