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Happy Halloween 2 !



 


L'Halloween de Sonny

 

 

Le jour le plus macabre de l'année est enfin réapparut. Ce soir, à la tombée de la nuit, des gosses déguisés en sorcières, vampires, zombies ou autres créature maléfique vont arpenter les rues en quête de bonbons, babioles et conneries en tout genre.

Je ferme ma veste en cuir, l'air s'est rafraîchit, la nuit est tombé. J'ai trainé chez Ma plus longtemps que je ne le pensais.

Sous le porche, je vois des enfants courir dans la rue, en riant, les mains pleines de sac visiblement déjà remplis de sucreries. Un sourire nait sur mes lèvres, cela me rappelle tellement de bon souvenirs, quand moi aussi, j'étais une petite fille innocente, où mes seuls problèmes à l'époque étaient de savoir si cette année, j'enfilerai le costume du fantôme, ou celui de la petite sorcière au nez crochus. J'adorais me déguiser durant mon enfance, grâce à ça, je partageais de superbe moment avec Ma, ces heures interminables où je montais sur la table basse du salon pour prendre des mesures ou faire des ajustements. Ma adorait me créer des vêtements, ça l'occupait. J'aimais et j'aime encore la voir heureuse à cette période de l’année, si triste pour elle. Elle qui déteste toute fête traditionnelle où toute la famille se retrouve habituellement, autour d'une table l'instant de quelques heures. Elle aimait tout ceci avant la mort de ma mère...

Le 31 octobre est une journée difficile pour ma grand-mère, étant la veille de la Toussaint, la fête des morts, on ne peut penser qu'aux personnes qu'on a perdus. La maison se transforme en véritable bougeoir ce soir-là. Ma en allume de partout. Au fil des années, j'ai compris que ça devait la réconforter un peu.

J'imagine que depuis que j'ai atteint l'adolescence, Halloween n'est plus si amusant que lorsque j'étais gamine. Un jour peut-être, si dieu le veut, et si je fais des enfants, je retrouverai la joie de ce jour mystique... ce n'est simplement pas demain la veille.

 

-Un bonbon ou un sort !

 

Je remarque que les coups de bâtons on disparut. Je ferme le portail blanc, trois enfants sont autour de moi, les pauvres, je vais les décevoir, j'ai les mains vides. Ah moins que !

Ma main tapote mon blouson à la recherche de ma nouvelle drogue. Miracle j'en ai encore !

 

-Tenez.

 

Je leur tends mes deux pochettes de chewing gum à la menthe. Ce n'est pas des bonbons, mais c'est tout comme. Personnellement, je pense que niveau sucre, les deux ne sont pas loin.

Le petit déguisé en zombie saisit ce que je lui tends, un sourire se dessine sur ses lèvres. Au moins un heureux.

 

-Joyeux Halloween m'dame ! Me lance un petit vampire.

 

- A vous aussi les enfants !

 

Ils partent en trottinant. J'entends un brin de leur conversation.

 

-Moi je suis Dracula, je suis le méchant le plus redouté, et le plus fort ! D'ailleurs, je vais te sucer le sang, tu vas connaître la souffrance ha ha !

 

L'enfant se met à courir après la sorcière qui crie à s'égosiller. Je souris à mon tour, c'est mignons de les voir comme ça, leur ignorance me séduit. S'ils savaient que les Mister Dracula ne sont pas tous des dangers publics. Reste à définir le  niveau de dangerosité. Je me souviens une année, à mes débuts au sein de l'Agence, j'étais sorti chasser un vampire le soir d'Halloween. Je ne vous raconte pas la galère pour trouver le bon. Ce connard avait bien compris ce que je lui réservais, et pour me faire chier, il s'était déguisé lui-même en vampire, costume premier prix... ce que porte la moitié de New-York ce jour-là. Si mes souvenirs sont bons, c'est l'un des pires Halloween que j'ai passé. Je crois que j'étais déguisé en catwoman, un truc dans le genre avec une combinaison en latex. Le genre de vêtement qui te colle à la peau, et te fait transpirer.

Je soupire, alala, si les gens savaient que nous ne sommes pas seuls, ils verraient certainement Halloween autrement.

Mon téléphone sonne, je le sors de ma poche, un autre sourire naît sur mes lèvres quand je reconnais le numéro. Moi aussi, je vais aller fêter Halloween dignement avec un possesseur de crocs.

 

 

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***

 

 

J'entre dans un appart, tout est plongé dans le noir, étrange, ça ne ressemble pas à T de rester dans l'obscurité la plus complète, bien que ça ne le dérangerai pas, sa vue est si parfaite qu'il y verrai. C'est plutôt moi d'habitude qui aime me fondre dans la couleur des ténèbres.

 

-T ?

 

J'entends des grincements, suivis d'une porte qui claque. Je fais un bond de dix mètres, lâchant mes clés par la même occasion.

 

-T c'est toi ?! Je demande

 

Parce que si c'est toi, je te jure, je te fais la peau !

Je me penche vers la droite pour allumer le couloir de l'entrée, je n'arrive même pas à distinguer le salon tellement, il fait sombre. Les rideaux ont dû être tirés. Je soupire, je vais mettre un terme à toute cette mascarade, car je vais commencer à flipper. Mon cœur se fige, j'ai beau appuyer dans tous les sens, la lumière ne vient pas.

Rassurant trèèèès rassurant.

Mon rythme cardiaque commence à s'accélérer, j'ai déjà vécu pire, un intrus chez moi, ce n'est rien.

Un intrus chez toi, le soir d'Halloween c'est quand même con !

Surtout, rester calme. Je trouve à tâtons la commode de l'entrée, où je garde un pieu au cas où. J'espère juste ne rien faire tomber pour éviter le bruit...

Merde ! J'éclate contre le sol la lampe, ce qui me liquéfie à nouveau. Discrétions ZERO !

Je cherche une torche ou un truc capable de produire de la lumière, même mon portable à mystérieusement disparue, je ne trouve plus mon sac, et je commence à me croire dans un film d'horreur.

 

-Je te vois...

 

Je déglutis avec difficulté quand j'entends le son de cette voix aigüe et... vraiment pas rassurante. Si c'est une blague elle est de très mauvais goût !

 

-PUTAIN T SI C'EST TOI JE TE JURE QUE....

 

-T n'est pas là...

 

Je sens un courant d'air passer devant moi. La chose ou la personne qui s'amuse à me faire flipper est juste derrière moi...

Reste calme, reste calme, tu es une chasseuse rien ne te fais peur.

 

-AAAAAAAAAAAAAAAAAH !

 

J'hurle quand je sens deux mains se poser sur ma taille. Suivis d'un éclat de rire bien masculin que je finis pas reconnaître.

 

-Putain T !

 

Je me retourne vers lui pour lui administrer une série de coup. Ce con m'a fait la peur de ma vie.

 

-Joyeux Halloween ma chasseuse !

 

Joyeux Halloween mes fesses ! Mon vampire, un vrai cette fois ci, tente de m'embrasser, je l'esquive, ce qui le fait râler.

Et oui, il ne fallait pas jouer.

 

-T'es sûr de vouloir aller sur ce terrain-là ? me lance T

 

Je fronce les yeux pour tenter d'apercevoir son visage mais dans ce noir, c'est trop dur pour moi.

 

-Tu peux rallumer la lumière ?

 

J'entends T se rapprocher.

 

-Pourquoi t'as peur dans le noir ? Se moque-t-il

 

Non, j'aimerai juste avoir un peu de clarté pour bien viser et ne pas me planter.

 

-Non, je réponds froidement.

 

Enfin si, j'ai eu la peur de ma vie. Mais je suis trop fière pour lui avouer.

 

-Viens jouer avec moi... je vais te montrer mieux que la lumière.

 

Mon vampire a repris sa voix de mamie de l'horreur, mine de rien, même si je sais que c'est lui, elle me fiche les frissons. Mais cela m'amuse.

Je me débats quand il m'attrape par surprise. Il me soulève du sol et m'entraîne dans l'obscurité du salon.

 

-T lâche moi !

 

Il m'ignore et m'allonge sur... la table ?

 

-Pourquoi je suis sur la table ?

 

-Tu vas voir.

 

Je souris, je m'attends au pire, mais je suis joueuse. Depuis qu'on est ensemble T aime de temps en temps me surprendre. Même si là, en cette soirée d'Halloween j'aurais préféré le trouver nue en costume de Dracula. J'aurais moins eu la frousse.

Je sursaute à nouveau quand le bruit du courant remis en place arrive à mes oreilles. J'aurais pu m'exciter toute la journée rien ne se serai allumer.

Au fur et à mesure, j'aperçois des bougies s'allumer un peu partout dans la pièce et découvre ce que mon vampire à fait tout l'après-midi : il s'est amusé comme un enfant.

La pièce principale de l'appartement s'est transformée en véritable crypte. Partout autour de moi, des toiles d'araignée, des chandeliers noirs, et un mélange de roses rouges et noirs. Un vrai Halloween chez les Adams.

 

-J'espère que les araignées ne sont pas de la même taille que toute ses toiles, je plaisante.

 

-Y'a plus gros qu'une araignée.

 

Je me tourne vers T et j'éclate de rire en le voyant. En caleçon, les crocs dehors, avec la célèbre cape du comte Dracula. J'imagine très bien, à quoi il fait référence dans le "Y'a plus gros".

 

-Surprise chérie !

 

Ohlala qu'est ce qui l'est kitche comme ça. Son visage maquillé de blanc, les yeux noirs, et deux traits de sang sur le coin de la bouche. En fait, il n'y a que les crocs de réaliste.

 

-Une petite danse ? Je lui lance.

 

Et effectivement, la danse est au programme.

T se met à chantonner le célèbre morceau de 9 semaines et demie en retirant sa cape. Ses mains glissent le long de son corps et s'arrête près de son caleçon.

 

-Dommage que je n'ai pas un billet de 10.

 

-Tu payeras en nature.

 

Je me mets à rire, le voir se dandiner comme ça, je dois avouer que je le trouve très excitant.

 

-Le bas ? Ou pas le bas ?

 

-A poil !

 

T me jette un regard coquin, et retire finalement son caleçon. Je n'ai même pas le temps de le voir que déjà il est sur moi. Je sens sous mes mains ses muscles, un frisson parcourt mon corps et vient mourir au creux de mon ventre. T  s'installe entre mes jambes, je souris

 

-Ma prisonnière,

 

Avec plaisir !

Je passe mes doigts dans les cheveux de T, ses lèvres partent à la découverte de mon cou, ses crocs glissent contre ma peau, me donnant des frissons. M'excitant d'avantages.

 

-Et on fait quoi à la prisonnière ?

 

-On va la rendre folle.

 

T me retire mon jeans, et vient se frotter contre moi. Sa bouche rencontre la mienne. Ses mains caressent mes jambes, dont une vient se perdre un peu plus haut. Je frémis quand ses doigts me caressent à travers la dentelle de mon string, je pense que je vais lui pardonner sa misérable mise en scène.  Il me mordille la clavicule, et je sens une étrange caresse sur le flanc gauche. En plus des deux autres.

 

-T arrête de me chatouiller c'est terrible... tu sais que je crains.

 

T s'arrête de me caresser, il me fixe l'air perplexe.

 

-Je n'ai que deux mains, ce n'est pas moi qui te...

 

Je n'aperçois pas le masque de l'horreur apparaître à notre gauche. Nous nous dévisageons T et moi, essayant de comprendre si j'ai rêvé, ou si le bon dieu à muni T d'une troisième main.

 

-T'as rêvé Sonny.

 

-Mais non, puis ce que je te dis que tu m'as touché !

 

-Non, c'est moi qui l'ai touché.

 

Je me tourne en entendant ce son plus rauque, démoniaque. Avec une pointe d'amusement.

 

-Putain !

 

Je découvre une horreur d'une monstruosité abominable. La face gauche de son visage est brûler à vif, ses yeux sont noirs, et du sang dégouline de sa bouche. La droite est cachée par un demi-masque blanc.

 

-Bouh !

 

Je cris et envoie des coups de pieds pour m'échapper de l'étreinte de T. Mon vampire tombe de la table et s'éclate contre le sol.

 

-Putain Sonny !

 

Je descends et cours me réfugier dans la cuisine. Qui a dit que j'étais courageuse ? Pas moi ! Je commence à me ramollir.

Je saisis un couteau de cuisine et le pointe vers la chose qui s'approche de moi, le pas nonchalant, traînant d'un pied, en baragouinant.

 

-Cerveaaaaaaaau.

 

-Arrête ! Arrête !

 

Stupide Sonny ! Comme si un tueur allait s'arrêtait si tu lui demandais.

La chose se rue sur moi, je lâche mon couteau, me préparant au pire. C'est pas possible, je dois rêver, dans la réalité, je suis du genre plus courageuse, et des horreurs ne viennent pas gâcher une partie de jambe en l'air.

Je me prépare à fermer les yeux quand la lumière s'allume. La chose retire son masque, je l'entends rire avec mon vampire.

 

-PUTAIN HAROLD !

 

Je frappe Harold de toutes mes forces. T s'approche de nous, mort de rire.

 

-Bravo mon pote !

 

Je les dévisage, ça y est, je me sens ridicule.

 

-Arrête, arrête ! lance Harold en levant les mains au ciel, prenant une voix ridicule pour m'imiter.

 

-Sale con !

 

Le meilleur ami de mon vampire, part dans une crise de fou rire. J'imagine que j'ai dû être drôle.

 

-Oh bon dieu Sonny, je ne me douter pas que je te faisais autant d'effet ! Et sans te toucher ! Imagine ce que ce serait avec mes mains !

 

-Elle crierait certainement "Arrête Arrête" ! Se moque mon vampire.

 

Je croise les bras sur ma poitrine, je suis vexée mais amusée.

 

-Je me vengerais !

 

Harold s'approche de moi, même s'il ne joue plus le rôle du méchant, il est quand même très moche.

 

-Mais bien sur ma petite chose. L'année prochaine on recommence. J'attendrai juste que ton homme t'enlève ta petite culotte. Je suis certains que les voisins apprécieront de te voir courir en hurlant, cul nue dans le couloir.

 

Et c'est reparti pour une crise de fou rire.

 

-Bande de con.

 

Je les contourne pour aller allumer la lumière. T m'intercepte au vol, il me retient par la taille.

 

-Où tu vas, on a pas terminé.

 

-Oh que si !

 

-Oh que non (T se tourne vers Harold) désolé vieux, je n'en ai pas fini avec elle.

 

Mon vampire me soulève du sol et me glisse sur son épaule comme un vulgaire sac à patate.

 

-Je n'écarterai pas les cuisses ce soir T ! Pas après que tu te sois moqué ! J’hurle quand nous sortons de la cuisine.

 

-Tu dis toujours ça, et pourtant, tu continues de les écarter, alors, je ne me fais pas trop de soucis pour ce soir, continue-t-il de se moquer.

 

Je le frappe et constate qu'il a remis son caleçon. Nous arrivons à la porte de notre chambre, je relève la tête pour voir un Harold me fixer. Les mains en l'air, toujours en train de se moquer de moi. Connard, je me vengerais.

 

-Merci Vieux au faite ! Lance T en ouvrant la porte

 

-De rien ! Si t'a besoin pour ça aussi, je suis dispo.

 

J'éclate de rire à mon tour.

 

-C'est gentil Harold, mais ça devrai aller.

 

-T'es sur ? Parce qu’il parait que les femmes préfèrent coucher avec des hommes plus... terrifiant. Puis... plus sexy aussi.

 

-Comme moi ! Termine T en claquant la porte de la chambre.

 

Il me pose au sol, la fenêtre dégage suffisamment de lumière pour que je vois son visage.

 

-A mon tour de te faire crier !

 

T se frotte les mains, et m'entraîne vers le lit.  Je ne doute pas de ses mots.

 

Amhéliie

 

 

Commentaires

  • cool j'ai vraiment adorer
    hate de lire vos prochain ecris
    merci

  • Heyy
    Contente que ça t'es plut !! ^^

    Merci à toi de nous suivre.
    Bizzz à bientot

  • merci j'ai bien rie
    par contre Sonny petite joueuse pr une chasseuse !!!
    bizzz

  • Salut Pris,
    c'était le but ;)
    Ah non absolument pas courageuse ^^
    Bizzz et merci

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